jeudi 29 novembre 2018

Meliacor : Stargorad, page 71


Dans un claquement de queue qui retentit comme un coup de feu : signal de départ de la plus vieille compétition de l’univers dont le prix était la survie ; Cid plongea dans la mêlée sans réfléchir, laissant sa nature s'exprimer dans toute sa violence. Son corps, forgé par des décennies de combats et de situations désespérées à la frontière de la mort et de la santé mentale, opérait comme une machine conçue de destruction.

Flash, flash, et il esquiva comme dans un jeu de twister pour se retrouver dans une position de yoga avant de se sortir de là. Flash, flash et il frappa un insecte d’un drop kick comme au catch, l’envoyant rouler dans ses semblables. Flash, flash et il enchaîna plus pirouette avant de plonger ses griffes dans le crâne d’un insecte et l’écarter dans une explosion de cervelle, d’os et de sang…

Les insectes, dans des cliquetis de rage, affluaient sans relâche essayant d'utiliser une stratégie de nombre et le noyer dans la masse, étouffer, enterrer, écraser, à défaut de transformer en chichekébab. Une stratégie désespérée aux yeux des humains, mais complètement sensée pour des insectes pouvant se reproduire en si grand nombre. Et une stratégie que Cid pouvait contrer en disparaissant momentanément. Non par magie, mais simplement en se creusant un trou dans le sol ou dans le mur ou même le plafond, histoire de disparaître des radars quelque minutes, voire quelques heures.

Son plus gros souci n'était pas le nombre, mais une unité de mesure qui diminuait continuellement à chacune de ses actions, à chacune de ses respirations, à chacun de ses battements du cœur : calories. Cid n'était pas préoccupé par l'énergie de son armure qui fonctionnait en mode support en fournissant le minimum pour assurer la survie, ni par la largeur de l’armée qu’il devait affronter. Non, ce qui lui faisait peur était la micro gestion de cette ressource : calorie.

En temps normal, il aurait pu dévorer ses proies pour refaire de plein de protéines, de glucides et de vitamines, mais croquer dans ses insectes n'allait avoir pour résultat que de lui glacer l'estomac avec une diarrhée en prime, si ce n'était pire. Mais là, il n'avait d'autre choix que de compter sur ce qu'il avait et se recharger avec des rations embarquées.

Là, était tout son problème : comment être le plus efficient possible, comment être le plus performant en utilisant le moins possible de ressources... Cependant, là n'était pas le seul problème de Cid, ni de ses compagnons d'ailleurs. Il est dit qu'une espèce évolue par nécessité pour survivre. Ces changements ne sont pas drastiques et concernent le plus souvent la couleur du pelage ou la forme du bec, néanmoins, quelques fois, face à un stress intense, quelque chose peut se débloquer dans la banque génétique.

À l'insu de tous, et même de la reine malgré le fait que son état émotionnel désastreux était le catalyseur de ce bond évolutif, un peu partout dans les différents nids de la colonie, des œufs essayaient de donner naissance à des outils de défense biologique : de véritables soldats, puisant dans le patrimoine riche des paramélures et dont le rôle était simple : détruire la menace.

Alors que Cid se baignait dans le sang et les tripes des paramélures, fracassant leurs pattes-faux à coups de jambes, envoyant tout le monde valser aux quatre coins du champ de bataille, cinq œufs sur des millions fabriquaient une réponse à la menace qu’il représentait. Cinq, dont un prématuré qui se préparait à voir les ténèbres des tunnels du Meliacor.








Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous avez la forme, le jus divin, l’énergie de dire au monde : attend j’arrive en remontre votre jupe ou pantalon.

Texte time !

Ouh, boy, voilà qui est inattendu XD. Je vous jure, ce n’était pas prévu XD, là je ne sais pas ce qui va arriver parce que la présence de ces machins change presque tout. Erf, dégouté, je peux tout jeter ou bruler…Mais bon, c’est comme ça XD

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!




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