Au son du choc métallique à ses pieds, Alésha sursauta intérieurement. Son
instinct avait la réponse à la question qui naquit naturellement dans son
esprit, l'instinct : capacité qu'à l'être humain de traiter une information si
vite que le cerveau n'avait pas le temps de dérouler tous les arguments
logiques, pure information issue de la combinaison de l'expérience, de
l'intelligence, du savoir, compressés, compactés ensemble pour donner une
information simplifiée ; cet instinct avait déjà dessiné l'image de la boîte à
ses pieds. Cependant, il n'y avait pas que la boîte. A moitié sortie du sol, la
créature de tantôt était encore présente, poussant l'objet contre le pied de la
jeune enquêtrice.
Tiiirrriii rri tii tiii, la boîte commença à jouer obligeant la jeune femme
à reculer d'un pas et une fois que le contact fut rompu, ce fut à nouveau le silence. La
chose, le fantôme, portier d'entre deux mondes la regarda intensément. Malgré
l'absence d'yeux sur le visage, Alésha pouvait le sentir, ce regard froid,
glacial, effrayant, percer en son âme. Elle pouvait sentir cet appel, ce
murmure grandissant : "veux-tu survivre ?". Murmure accompagné
d'images floues et entrecoupées montrant une ville étrange, elle, le cadavre de
son frère dans ses bras, une personne qu'elle n'avait jamais vue, un z'hum
félidé et immense aux griffes trempées de sang et quelque chose au-dessus de
leur tête, gigantesque et circulaire...
- RAHHH ! - hurla la jeune femme en ouvrant le feu à nouveau, mais comme
avant, les balles ne firent que traverser la chose, perforant le sol innocent.
- Alésha ! - demanda Monroe en maîtrisant physiquement sa sœur, la plaquant
contre le mur - Arrête ! Qu'est ce qu'il y a ? Tu commences à m'inquiéter.
- Je le vois Monroe, le fantôme, je te jure. C'est lui qui a ramé la boîte,
je ne suis pas folle. Je le vois ! Regarde ! - demanda, non, supplia sa sœur
alors que la chose sortait du mur, son visage presque collé au sien.
Monroe regarda autour de lui et ne vit personne, mais ne pas ressentir
d'émotion ne voulait pas dire ne pas entendre d'émotion. Il dut apprendre, ou
plutôt réapprendre à les comprendre, les intellectualiser à défaut de les
ressentir, et là, il entendant une profonde détresse, détresse qu'il choisit de
ne pas ignorer.
- Où ? - demanda Monroe
- Là, juste devant, il est juste devant moi ! Lâche-moi que je le fasse
retourner en enfer !
- Du calme sœurette ! - demanda Monroe en lâchant la pression. Il ordonna à
son armure de changer de spectres lumineux : infra rouge, ultraviolet, gamma...
et parmi toutes le options qu'il avait, une seule produit un certain résultat.
Il put voir, à quelques pas de lui, un léger contour électromagnétique à peine
visible - je crois que je le vois aussi - dit-il ensuite en ne sachant pas s’il
devait croire ses yeux, ou si c’était son esprit qui essayait de justifier sa
sœur en lui montrant ce contour.
Les possibilités de l’existence d’une telle chose le dépassaient
complètement. Lui, né et élevé dans un monde pragmatique, ayant embrassé le
scientisme ou la religion de la science, ne savait comment opérer cette
information.
- Tu le vois ? Monroe ?! Je ne suis pas folle ?!
- Je ne sais pas encore, à dire vrai je préfère que tu sois folle -
répondit son frère en la lâchant - qu'est ce qu'il veut à ton avis ?
- La boîte, il veut que je la prenne - répondit Alésha
- Pourquoi ? - demanda Monroe
- ... Sérieusement ? Tu crois que je le sais ?
- Il n'a pas communiqué ? Il n'a rien dit ? - demanda Monroe sur son ton monotone.
- Je ne suis pas sure
- Tu n'es pas sure ?
- Oui, je ne suis pas sure. Je commence à entendre une voix dans ma tête...
- Qu'est ce qu'elle dit ?
- ...
- Alésha, qu'est ce qu'elle dit ?
- Que nous allons tous mourir, si je ne prends pas cette boîte.
Blabla de l’auteur
Hello à vous chers lecteurs ! Bon vendredi ! Bonne fin de semaine !
Demain c’est le week-end ! Yiihaa !!
Texte time !
Ok, ok, au début je patinais un peu avec ce segment de l’histoire,
mais je pense que je vois ce que mon cerveau me proposait, ou mon instinct d’écrivain
XD. Il y a encore quelques parties floues, mais bon, je vais y arriver.
Si vous avez des questions, des suggestions, etc.. N’hésitez pas à laisser
un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et bon week-end !!!
Portez-vous bien !!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire