Ce n'était pas facile de garder son
sang-froid. C'était une lutte entre la raison et l'émotion dans le but de
maintenir une émotivité raisonnée.
-
"Du calme, réfléchi" - se disait Haysh, malheureusement il n'était
pas seul dans sa tête. Ce n'était pas de la schizophrénie ou une forme de
folie, non, c'était simplement l'une des voix qui accompagne le commun des
mortels : peur, passion, pulsion, envie... la voix de la faiblesse innée en
tout humain.
-
"Comment veux-tu que je garde mon calme ? Ce truc est peut-être
dangereux"
-
"Elle ne s'est pas comportée de manière agressive"
-
"Et alors ? Si ce n'est pas maintenant alors ce sera bientôt, à n'importe
quel moment"
-
"Du calme, pas de conclusions hâtives. D'abord..."
-
"Qu'est-ce que je dois faire"
-
Il faut qu'on éloigne Alésha de cette chose - dit Haysh
-
Je ne sais pas si c'est possible, l'anomalie semble la suivre partout -
répondit Monroe
-
Hmm
-
"Elle veut tuer ma fille, c'est impardonnable !! Je dois
m'en débarrasser !"
-
"Comment ?"
-
"Avec mon arme"
-
"Stupide, ça ne marchera pas. Réfléchis Haysh, ne panique pas"
-
"Il faut la sortir de là"
-
" Mais s'il devient violent ?"
-
"Qu'est-ce que je dois faire ?"
-
Ce n'est pas grave si elle nous suit. Tant qu'elle n'est pas nuisible. Allez
vient - dit Haysh en s'approchant de sa fille, mentalement préparé à
devoir la défendre contre quelque chose qu'il ne comprenait pas. Les dents
serrées, il posa une main sous le cou d'Alésha, puis il entendit une mélodie
d'une beauté à couper le souffle.
En
cet instant, le monde changea, devint plus net. L'ombre qu'il voyait à travers
les yeux de sa machine se dévoila à lui dans toute son horreur au-dessus
d'un ciel cyclonique rouge qui laissait échapper une pluie de sang. Et
derrière ce ciel, caché parmi les nuages, Haysh put apercevoir un objet
gigantesque et circulaire amenant la mort partout sur son passage. Et sous ses
pieds il put voir, des corps par ci et là, défigurés, statufiés par la
souffrance et la folie. Et parmi ses cadavres, il y avait ses enfants.
Pris
de panique, Haysh s'éloigna d'Alésha comme s'il venait d'être touché par de l’électricité.
-
Nom de dieu ! - fit-il, perturbé par sa vision.
-
Papa ?
Haysh
regarda au-dessus de lit, la créature était claire comme le jour : une tête
ronde comme un ballon sans oreilles, ni nez, ni yeux, que des dents sortant de
partout de manière désordonnée. Elle n'avait pas de cou, mais un corps
serpentin encerclé autour d'Alésha et de long bras chétifs et griffus qui
tenaient la tête de la jeune fille.
-
Lâche là tout de suite ! - rugis Haysh en dégainant son arme. Un réflexe on ne
peut plus normal quel que soit la situation ; inutile, mais complètement
compréhensible.
Le
visage de la créature s'élargit en son centre créant un tunnel de dents et de
flammes vers une inconnue terrorisante. Cependant la créature obéit et
pointa du doigt vers Haysh, ou plutôt vers sa main qui tenait un objet.
-
Papa ? - fit à nouveau Monroe
Et
là, l'inspecteur prêta attention. Il tenait dans sa main une boîte dorée qui
jouait une musique d'une beauté à couper le souffle.
-
"Comment est-ce qu'elle est arrivée là ?" - se demanda Haysh.
-
"Tu as vu un futur inéluctable, une prophétie" - entendit-il une voix
dans sa tête, une voix démunie de genre et à la sonorité unique
-
"Quoi ? Qui parle ?"
-
"Mais tu es chanceux. Cet objet que tu tiens te permettra de t'y
soustraire"
-
"Ha ! Mais bien sûr. Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous êtes, mais
je vous conseille de sortir de ma tête immédiatement !"
-
"Tu l'as vu de tes propres yeux, humain. Tu fais désormais partie de la
prophétie. Accepte le destin qui...."
Avec
un effort non négligeable, Haysh, fit taire la voix. La créature le fixa pendant
plusieurs secondes de ses yeux non existants, puis disparus sans laisser de
trace. L'enquêteur se plia en deux pour reprendre son souffle et calmer son mal
de crâne.
-
Qu'est-ce qui s'est passé - demanda Monroe - l'anomalie a disparu
-
Allez vient - dit Haysh en laissant tomber la boîte au sol. Il prit Alésha dans
ses bras et sortit de la pièce pour ne plus jamais y revenir.
- « Qu’est-ce que je dois
faire ? » - pensa-t-il à nouveau, l’esprit encore là-bas, sous le
ciel, sous cette aube rouge. Et l’expression horrifiée de ses enfants, littéralement
morts de peur, refusait de s’effacer, inclinant dangereusement sa volonté vers
une direction qu’il savait sans issue. Mais la peur n’avait que faire de la logique…
Blabla de l’auteur
Hello à vous chers lecteurs !
Bonne mi-semaine !! AH, on est jeudi, euh… Bonne soirée à vous, XD
Texte time !
Houlala, qu’est ce que je fume moi ?
Vous savez, j’ai une théorie. Je pense que quand je dors, j’ai quelqu’une qui
me fait fumer un truc pas net XD. Je plaisante, je plaisante. Mais plus
sérieusement, je pense pouvoir retravailler le dialogue entre Haysh et la
créature, mais je ne sais pas encore comment, ni ce que je veux exactement
retranscrire. Il va falloir que j’y réfléchisse pour le propre.
Euh, bah, si vous avez des questions,
des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici :
unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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