jeudi 22 novembre 2018

Meliacor : stargorad, page 67


Ce n'était pas facile de garder son sang-froid. C'était une lutte entre la raison et l'émotion dans le but de maintenir une émotivité raisonnée.
- "Du calme, réfléchi" - se disait Haysh, malheureusement il n'était pas seul dans sa tête. Ce n'était pas de la schizophrénie ou une forme de folie, non, c'était simplement l'une des voix qui accompagne le commun des mortels : peur, passion, pulsion, envie... la voix de la faiblesse innée en tout humain.
- "Comment veux-tu que je garde mon calme ? Ce truc est peut-être dangereux"
- "Elle ne s'est pas comportée de manière agressive"
- "Et alors ? Si ce n'est pas maintenant alors ce sera bientôt, à n'importe quel moment"
- "Du calme, pas de conclusions hâtives. D'abord..."
- "Qu'est-ce que je dois faire"
- Il faut qu'on éloigne Alésha de cette chose - dit Haysh 

- Je ne sais pas si c'est possible, l'anomalie semble la suivre partout - répondit Monroe
- Hmm
- "Elle veut tuer ma fille, c'est impardonnable !! Je dois m'en débarrasser !"
- "Comment ?"
- "Avec mon arme"
- "Stupide, ça ne marchera pas. Réfléchis Haysh, ne panique pas"
- "Il faut la sortir de là"
- " Mais s'il devient violent ?"
- "Qu'est-ce que je dois faire ?"

- Ce n'est pas grave si elle nous suit. Tant qu'elle n'est pas nuisible. Allez vient - dit Haysh en s'approchant de sa fille, mentalement préparé à devoir la défendre contre quelque chose qu'il ne comprenait pas. Les dents serrées, il posa une main sous le cou d'Alésha, puis il entendit une mélodie d'une beauté à couper le souffle.
En cet instant, le monde changea, devint plus net. L'ombre qu'il voyait à travers les yeux de sa machine se dévoila à lui dans toute son horreur au-dessus d'un ciel cyclonique rouge qui laissait échapper une pluie de sang. Et derrière ce ciel, caché parmi les nuages, Haysh put apercevoir un objet gigantesque et circulaire amenant la mort partout sur son passage. Et sous ses pieds il put voir, des corps par ci et là, défigurés, statufiés par la souffrance et la folie. Et parmi ses cadavres, il y avait ses enfants. 

Pris de panique, Haysh s'éloigna d'Alésha comme s'il venait d'être touché par de l’électricité. 
- Nom de dieu ! - fit-il, perturbé par sa vision. 
- Papa ? 
Haysh regarda au-dessus de lit, la créature était claire comme le jour : une tête ronde comme un ballon sans oreilles, ni nez, ni yeux, que des dents sortant de partout de manière désordonnée. Elle n'avait pas de cou, mais un corps serpentin encerclé autour d'Alésha et de long bras chétifs et griffus qui tenaient la tête de la jeune fille. 
- Lâche là tout de suite ! - rugis Haysh en dégainant son arme. Un réflexe on ne peut plus normal quel que soit la situation ; inutile, mais complètement compréhensible. 
Le visage de la créature s'élargit en son centre créant un tunnel de dents et de flammes vers une inconnue terrorisante. Cependant la créature obéit et pointa du doigt vers Haysh, ou plutôt vers sa main qui tenait un objet. 
- Papa ? - fit à nouveau Monroe
Et là, l'inspecteur prêta attention. Il tenait dans sa main une boîte dorée qui jouait une musique d'une beauté à couper le souffle.
- "Comment est-ce qu'elle est arrivée là ?" - se demanda Haysh.

- "Tu as vu un futur inéluctable, une prophétie" - entendit-il une voix dans sa tête, une voix démunie de genre et à la sonorité unique 
- "Quoi ? Qui parle ?"
- "Mais tu es chanceux. Cet objet que tu tiens te permettra de t'y soustraire"
- "Ha ! Mais bien sûr. Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous êtes, mais je vous conseille de sortir de ma tête immédiatement !"
- "Tu l'as vu de tes propres yeux, humain. Tu fais désormais partie de la prophétie. Accepte le destin qui...."
Avec un effort non négligeable, Haysh, fit taire la voix. La créature le fixa pendant plusieurs secondes de ses yeux non existants, puis disparus sans laisser de trace. L'enquêteur se plia en deux pour reprendre son souffle et calmer son mal de crâne. 

- Qu'est-ce qui s'est passé - demanda Monroe - l'anomalie a disparu
- Allez vient - dit Haysh en laissant tomber la boîte au sol. Il prit Alésha dans ses bras et sortit de la pièce pour ne plus jamais y revenir. 
- « Qu’est-ce que je dois faire ? » - pensa-t-il à nouveau, l’esprit encore là-bas, sous le ciel, sous cette aube rouge. Et l’expression horrifiée de ses enfants, littéralement morts de peur, refusait de s’effacer, inclinant dangereusement sa volonté vers une direction qu’il savait sans issue. Mais la peur n’avait que faire de la logique…








Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne mi-semaine !! AH, on est jeudi, euh… Bonne soirée à vous, XD

Texte time !

Houlala, qu’est ce que je fume moi ? Vous savez, j’ai une théorie. Je pense que quand je dors, j’ai quelqu’une qui me fait fumer un truc pas net XD. Je plaisante, je plaisante. Mais plus sérieusement, je pense pouvoir retravailler le dialogue entre Haysh et la créature, mais je ne sais pas encore comment, ni ce que je veux exactement retranscrire. Il va falloir que j’y réfléchisse pour le propre.

Euh, bah, si vous avez des questions, des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!



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