mercredi 31 octobre 2018

Blabla du mercredi

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Hello à vous chers lecteurs ! Bon mercredi à vous, bonne mi-semaine ! Et que le ciel vous bénisse, alléluia !!! Bon, je me suis un peu emballé, mais quand même, bonne journée à vous ;).

 Alors j'ai entendu parler d'un site qui s'appelle Hueyatlaco... un site historique, pas internet. Je plaisante, je plaisante, je sais que vous savez que je sais que vous savez XD. 
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Ahem, alors c'est quoi le problème avec Hueyatlaco (fiou, sacré nom). Eh bien, apparemment, ce site fouillé en 1962 par madame Cynthia Irwin Williams, est comme qui dirait "dangereux". 

Pourquoi ? En quoi est-ce qu'il est dangereux ? Eh bien, de ce que j'ai pu trouver, ce site est une impossibilité historique 
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Hueyatlaco a un âge estimé à 250000 ans, et il est théorisé que ce site était utilisé comme lieu de rassemblement pour chasseurs de mammouths. Mais revenons plutôt à son âge : 250000 ans et rajoutons quelques détails pour crée un cocktail historique explosif (pétard mouillé ou bombinette ou bombe nucléaire, au choix). Il a été découvert sur les sites des décorations, formes d'art, certes primitifs mais bien trop avancés pour une "civilisation" humanoïde datant de 250 000 ans. De plus, le site est situé au Mexique, et selon les estimations historiques, cette région du monde n'a connu la présence de l'homme qu'il y a environ 13 000 ans (entre 13 et 16000 ans) en suivant un pont de glace entre la Sibérie et l’Amérique durant la dernière ère glaciaire. Sacré périple si vous voulez mon avis, combien d’histoire peuvent être écrites sur ce duel entre l’homme et l’homme, l’homme et la nature... halala.

Mais voilà, il apparaît que, et je dis bien apparaît, permettez-moi une certaine prudence dans mes propos. Il apparaît que le continent américain était déjà habité il y a 250 000 ans environ, à l'époque où, bein, on n'était pas sensé travailler la pierre à ce point, entre autres petits problèmes de consistance historique. Je veux dire, à cette époque l'homo sapiens devait se trouver au bled aka Afrique et non faire la java (fête) au Mexique. 

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XD... ahem, je me suis laissé emporter. Toutes mes excuses...

Je disais donc, ce site n'est pas le seul, partout à travers le monde on découvre des endroits où l'être humain à exister bien avant qu'on se dise que c'était possible. Mais bon, si je rentre dans d'autres recherches j'en ai pour la journée et vous aurez un pavé monstrueux à lire. Je vous donne plutôt un lien et si ça vous dit, vous pouvez pousser la recherche plus loin : 

Il me semble, qu'il apparaît de plus en plus que nos ancêtres avaient une vie bien remplie de voyages et d'accomplissement et qu'ils n'étaient pas les ploucs qu'on pense. Vous savez c'est un peu comme voire une photo de jeune fille de son grand-père ou de sa grand-mère faire du surf, ou rouler en décapotable, ou un truc du genre. On se dit : "nonn !!!" mamie et papi n'ont pas toujours été vieux. C'est un étrange parallèle, je sais, mais il m'a semblé approprié. 

J'aimerais parler d'autre chose tout aussi étrange. J'ai lu qu'il y avait une étoile qui donnait un mal de crâne aux astronomes, car elle serait aussi vieille que l'univers observable. Elle s'appelle HD 140283, et cette dame a le potentiel d'être l'étoile la plus ancienne qui ait jamais existé, car elle aurait près de 13 milliards d'années. Wouah ...

Alors l'existence de HD 140283 pose un problème qui, j'en suis sûr, vous saute aux yeux. Et à force de gratter leurs têtes, bien des chercheurs sont devenus chauves. Je plaisante :) Mais c'est une véritable énigme qui dit que quelque chose dans notre compréhension de l'univers n'est pas correct. Est-ce que c'est la loi de gravitation, est-ce que c'est la loi de newton, est-ce que c'est la datation de l'univers poste big bang ? Quelque chose pose problème et j'espère qu'on obtiendra bientôt une réponse. 

Pour la loi de gravitation développée par Einstein, je ne suis pas sûr qu'elle soit le problème. Elle sera sans doute enrichie avec des études complémentaires, mais, si je me rappelle bien, il y a quelques années de cela, elle a été validée par un événement cosmique. C'était une onde/vague gravitationnelle, il me semble. De plus, des observations réalisées par le télescope d'ESO confirment également les théories de ce monsieur. Et dire qu'il voyait tout cela dans son esprit, incroyable, tout simplement incroyable. Je crois qu'il y a une histoire comme ça ou monsieur Eintein était assis dans un bus et il décomposait un photon de lumière dans son esprit. C'est juste, wouah...

Bon, je pense que je vais vous laisser là. Nous vivons dans un univers fascinant quand même, et encore on ne fait que gratter la surface. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


mardi 30 octobre 2018

Journal de Vay Matagi, page 54


Petits et...

- Eh, eh, continue juste l'histoire. Je n'ai pas toute la nuit. On a déjà entendu tes présentations.
- Ah, oo, mes excuses. Ahem

Mama Vaï, disparu sans laisser de traces, laissant un grand vide que Papa Taela ne put combler à lui tout seul. 

Hommes, femmes, petits et grands, venaient de perdre leur maman, leur sœur, leur confidente. Et leur peine fut si grande qu'ils en perdirent la raison, brûlant tout jusqu'à ses fondations...

- C'est quand même extrême
- Petit, est-ce que t’as déjà perdu quelqu'un de proche ? 
- Non 
- Est-ce que tu comprends la notion de perte et de colère ? 
- ...
- Alors ferme ta bouche. Apprends avant de parler. 
- ...
- En tout cas, moi Matagi, je trouve que c'est quand même extrême. 
- ... ?!
- C'est vrai. Mais, je ne sais pas quoi dire. 
- Meh, continue. 

Ne pouvant rien faire pour arrêter, si ce n'est regardé, Mama Vaï, pleura encore et encore, mais même ses larmes lui avaient été enlevées.

Ponifasio pensait lui avait tout prit, mais c'était loin d'être la vérité, car Mama vaï, débordait de courage et d'envie d'aider.

Elle s'en alla vers l'aube rouge, chercher le foyer des dieux et les implorer de les aider une dernière fois.

Mama vaï, traversa pleines et montagnes, marais et rivières à la recherche d'espoir, mais ne trouva que le désespoir de l'aube rouge. 

Mais elle ne connaissait ni fatigue, ni faim, ni soif, ni désespoir, cela je vous le dis. Même le monde mangé par l'aube rouge ne sut l'arrêter.

Et enfin, elle tomba sur ce qui restait du domaine du serpent céleste, celui qui enlace la lune et le soleil

- Redis-moi ça ?
- Quoi donc ? 
- Le serpent qui quoi ?
- Le serpent qui enlace la lune et le soleil, pourquoi ? 
- ... J'ai fait un rêve avec la lune incluse dans le soleil comme un œil de serpent.
- C'est l’œil de Gatatuva. Étrange. 
- Et tu sais ce que ça veut dire ? 
- Moi ?
- Mais oui qui d'autre ? 
- Ah... Je ne sais pas si c'est lié, mais laissez-moi finir l'histoire. Vous verrez par vous-même si l'explication vous convient. 






Blabla de l'auteur


Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une très belle journée pleine d'accomplissements personnels et/ou de zénitude ;)

Texte time !

Ha, écrire une légende n'est pas aussi facile que je le pensais, surtout si elle est à vérités multiples. Bon, je verrai ce que ça donne une fois que c'est fini. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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Meliacor : Stargorad, page 54


- Je n'aime pas ça, je n'aime pas ça, je n'aime pas ça du tout serg ! Je n'aime...
- Ta gueule Jess ! - répondit sèchement Bender tout en murmure pour ne pas briser le silence monolithique qui régnait dans cet endroit. Silence rompu par le bruit du métal contre la pierre.
- Je ne peux pas ! Ça fait des heures que j'ai la pétoche alors il faut que je parle ! Et pourquoi ces semelles ne sont pas en caoutchouc ! - dit O'Ryan, transpirant à grosses gouttes à l'intérieur de son armure qui avait l'avantage de soutenir ses jambes en coton, paniqué par le bruit de sa propre respiration qu’il trouvait trop forte.
Les couloirs souterrains étaient vides et pourtant, partout, il y avait des traces de présence, et, tout autour, il y avait des bruits de cliquetis rajoutant à la tension du jeune homme qui avait été enfermé par Morel dans une cage à proximité de ces insectes dans le but de leur servir de dîner. Vu qu’il avait une anomalie génétique l’empêchant d’être utilisé pour le projet Fenrir, il était préférable de l’utiliser comme nourriture – Je déteste ce bruit !

- Cid ? – appela Eiling
- Quoi ?! – répondit ce dernier un peu trop sèchement, mais il n’était pas encore suffisamment calme pour tenir une conversation normale. Et l’ayant perçu, la jeune femme décida de laisser tomber. C’était pénible pour elle, car elle ne comprenait pas pourquoi une telle distance était apparue, blessant d’ailleurs, mais que faire ?
- ... Non, rien... – dit-elle
- ... Je suis chargé de ta sécurité et je suis ton ami... je me considère être ton ami – commença à expliquer Marshal en prenant une profonde inspiration et luttant contre son instinct qui lui demandait de se fermer comme une huitre et intérioriser sa frustration la concernant - ce que tu as fait est un manque de respect envers moi, mon métier et mes sentiments. Tu m’as forcé à agir contre mon gré et de plus tu as risqué ta vie, nos vies malgré mes mises en garde.
- Je suis désolée de t'avoir forcé la main, mais c'était la meilleure solution ! – explosa Eiling en gesticulant pour appuyer son point de vue.
- Tu crois ? Tu crois que ça, c'est la meilleure solution ?! – s’arrêta Cid d’étonnement. Et sa voix faillit donner une crise cardiaque à Jess. « Mais vous êtes malades ? Fermez là ! » voulu-t-il dire, mais il préféra se mordre la langue et se concentrer sur les indicateurs de proximité de son armure.
- Mais oui ! – répondit Eiling comme si elle confirmait quelque chose d’évident et d’une logique apparente - on n'est pas obligé à se frayer un chemin par la force ! Alors oui, c'est la meilleure solution !

- Kruu rru rru ! Hey, la porteuse ! – appela Cid en tournant la tête vers l’intéressée.
- C'est à moi que tu parles ? – s’étonna Castillyone
- À qui d'autres ? -s’étonna Cid - si on continue sur notre lancée et suivre le chemin qui nous est offert, qu'est-ce qui va se passer ? 
- On va tomber dans un piège – répondit la spécialiste sans hésitation.
- Les personnes réagissent à la peur soit en prenant la fuite, soit en essayant d'éliminer la source de leur peur parce qu'elles détestent simplement avoir peur, ou parce qu’elles ont des choses à protéger, du coup elles n’ont pas le luxe d’avoir peur. Tu nous as offert du répit, c'est bien, mais on va quand même devoir se salir les mains, et on risque plus gros car l’autre en face va être sacrément plus prudent et vicieux – expliqua Cid.
- "Hihihi, elle a merdé"
- ... 

- Sigh ! – fit le z’hum en se grattant le sommet du casque en se disant que peut être, il n’avait pas choisi la manière la plus subtile pour amener la chose, mais c’était la manière la plus évidente pour lui. Et puis, il n’était même pas certain que les actions de son amie étaient complètement mauvaises. Elles partaient d’un bon sentiment, mais il craignait simplement que ses bonnes intentions pavent la route vers un enfer qu’il était possible d’éviter - on fait une pause ! - déclara il ensuite - 3 heures ! Profitez pour vous remplir la pense et dormir, parce que demain vous allez courir !
- Dormir ? Comment tu veux qu'on dorme ici ? – proteste O‘Ryan
- Tu veux que je t’assomme pour t'aider ? – proposa Marshall.
- Euh non, non, merci, je vais me débrouiller tout seul, merci – répondit le chirurgien en faisant un pas en arrière pour plus de sécurité.
- Bien, kruu rru rru. Tête de piaf, tu peux prendre le premier quart de garde ou t'as besoin de ta sieste de senior ? kruu rru rru !
- Je vais la prendre – accepta Bender en jouant des mâchoires.
- Je n'en attendais pas moins. Je prendrai le deuxième quart, Jess le troisième et Dalanda le dernier. Bien, maintenant au repos, et toi va falloir qu'on parle !
- "Hihihi, qu'est-ce que tu as en tête ?"
- "Rien de désagréable pour toi"









Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée, sans complications et stress inutile. 

Texte time !

Hmm, hmm mm mm ... Hmm... Ce n’est pas trop mal non, ou c'est moi qui me jette des fleurs ? Non, non, il y a des trucs à retravailler, j'en suis sûr. Bref, on retrouve notre petite bande et le stress ne joue pas en faveur d'une aventure sereine. Le stress hein ? Ou... Hahaha, je m'arrête là. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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lundi 29 octobre 2018

Journal de Vay Matagi, page 53


Petits et grands, laissez-moi : Tautavou Gago, reprendre la légende de Mama vaï. Car je vous le dis, vous n'avez encore rien entendu. 

Personne n'était aimé autant que Mama Vaï. De par delà l'horizon, tout le monde venait sous terre pour ne serait-ce que voir Mama Vaï.

Il est dit que même les esprits faisaient la queue, oh oui ! Même Pili Pili, descendait de son étoile pour voir Mama Vaï. 

Ainsi retourna Ponifasio. Pour voir ce qu'il considérait comme sa maison être envahie d'étrangers tournant autour de Mama vaï comme des mouches.

Mais Ponifasio retourna de l'aube rouge, différent. Il ouvrit les bras pour accueillir tout le monde dans son foyer et leur offrit même ce qu'il trouva dans le monde baigné par l'aube rouge : l'ulwazi

- Stop ! Stop !  L'ulwazi ? 
- Euh, oui, l'ulwazi... Ah ! oui je vois. 
- C'est quoi l'ulwazi ? 
- C'est le cœur de l'océan. Du moins, c'est ce que moi, Matagi, pensait. Mais il apparaît qu'on m'a menti depuis tout petit. 
- Non, Taloa Matagi. Personne ne t’a menti. On t’a dit ce qu'était l'ulwazi, mais pas d'où il est venu. 
- Ahan ? Explique-toi. 
- Je ne peux pas, car je ne sais pas oh Taloa Matagi. L'ulwazi est venue de l'aube rouge, mais ce qu'est l'aube rouge je l'ignore. J'ai simplement appris ce récit pour le transmettre, mais j'en avais beaucoup d'autres à mémoriser alors j'évitais de les comprendre. 
- Toi, vraiment... meh, continue. 

Ahem. Ponifasio offrit à tous l'ulwazi et ses miracles bénirent tout le monde. Il fut appelé alors Papa Taela, celui venu du ciel pour marcher parmi les hommes. 

Et je vous le dis, nul homme n'était plus aimé que Papa Taela. Il était aimé de tous sauf de Mama Vaï qui continuait à chérir tout le monde pareil, sans exception.

Et cela, je vous le dis, aimé sans retour, Papa taela ne pouvait le supporter. En utilisant le savoir ancien inclus dans l’ulwazi, il maudit Mama vaï. Si lui ne pouvait l’avoir, alors personne d’autre ne l’aurait. La rendant à jamais, inatteignable pour tous.

 - Meh, quel petit homme ce Ponifasio. Moi, Matagi l'exècre de tout mon être. Peuh ! 
- …Vous voulez que je continue ? 
- Ah, ce n'est pas fini ? 
- Non, Taloa Matagi. L'histoire n'est pas encore finie. 





Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous allez super bien !!!!

Texte time !

Fiou… Bon, ce n’est pas trop mal. Le résultat ne me donne pas envie de tout déchirer et brûler pour une fois. Ça va, ce n’est pas mauvais et d'ailleurs j'ai eu une idée intéressante et logique pour la conclusion. La bonne conclusion ;)

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Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!








Meliacor : stargorad, page 53


Assis autour d'une table vide, les Niko déjeunaient en silence. La cafétéria avait été rafistolée à la va-vite et les seuls produits disponibles n'étaient que ceux des distributeurs automatiques. Mais pour Haysh c'était largement suffisant, vu qu'il avait besoin de sucre, les snackings tombaient à pique. 

Il était étrange de se trouver à trois dans une salle capable d'accueillir des milliers de personnes, il était facile d'être saisi d'une impression de vide et de solitude face à tout cet espace vide. Et si on rajoutait le travail de l'imaginaire en voyant mentalement l'horreur des événements ayant eu lieu ici, racontée par des traces de sang imprégnées dans le sol... Le gaz G0t0n était un gaz terrible dont le développement avait été strictement interdit par de nombreuses commissions gouvernementales et militaires. L'arme ne ciblait que les zoohumains, un atout stratégique, mais elle provoquait des douleurs inhumaines. Une seule bouffée était mortelle pour un adulte, provoquant de sévères lésions internes et une liquéfaction des organes entre autres maux. Et là, non seulement ce gaz était développé en secret par Philippe Morel, mais apparemment il avait créé une variante utilisable sur des humains. De la folie !
- "Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ?" - se demanda Haysh. 

Morel et lui ne se connaissaient pas vraiment, l'individu était difficile à lire et à prévoir. C'était la raison pour laquelle il avait fallu plusieurs années pour établir une relation de confiance et que Haysh veuille bien prendre le risque de venir sur Meliacor pour exfiltrer le préférum ainsi que son précieux témoignage. Mais plus il en apprenait sur l'individu et plus il se disait que c'était une erreur. Peut-être qu’il avait saisi la bouée tendue trop vite sans penser au fait qu'elle pouvait être trouée. 
- "Mais à quoi bon ? Ses actions n'ont aucun sens !" - pensa Haysh.
- Je n'avais jamais imaginé que ma première mission sur le terrain soit si compliquée - avoua Alésha en posant une barre de céréale sur la table. Carnivore de nature, elle préférait les protéines animales à celles-là. Et le sucre lui faisait mal aux amygdales plus qu’autre chose. 
- J'ai l'impression d'être un acteur n'ayant jamais lu son script, perdu sur la scène - commenta Monroe - Je ne sais même pas par quoi commencer ou même ce que je fais là. 
- Ha ! - rigola Haysh - c'est souvent le sentiment que j'ai sur une enquête. Mais il est vrai que celle-là est...
- Bizarre ? - le coupa Alésha en croisant les bras sur la table.
- En effet, bizarre - répondit Haysh en croquant dans une barre chocolatée - et le plus bizarre c'est quoi à votre avis ? 

- La scène de tout à l'heure - répondit Alésha sans hésitation
- Le fait que toutes les informations qu'on nous donne pointent dans la même direction - répondit Monroe de son ton monotone et Haysh sourit dévoilant ses dents noircies par le chocolat. Même le développement du G0t0n n’avait pas été caché au contraire elle était même mise en avant vu qu’un bouc émissaire était clairement pointé du doigt comme agent dissident. Il suffisait de demander aux black owls présents dans la cafette pour apprendre cette cruelle vérité, en échange de l'information concernant la fausse commune dans le hangar, découverte par Monroe.
- Fascinant n'est-ce pas ? - dit Haysh.
- Hmm.
- Vous avez tous les deux touché de très bons points, même si le premier était d'une évidence évidente.
- Et alors ? - demanda Alésha sur un ton défensif. 
- Tu devrais travailler ton attitude envers la critique - dit Monroe 
- Excuse-moi de ne pas être démunie d'humanité, mais ...
- ALESHA ! - s'énerva Haysh en se levant de table, le regard transit par la colère.
- ... je suis désolée - s'excusa la jeune fille en baissant la tête
- Il n'y a pas de mal, ce n'est pas comme si c'était faux - répondit Monroe.
- Si c'est très faux. Ce qui définit un humain ce sont ses actions ! – dit Haysh. 
- hmpf !

- Sigh, revenons au boulot - soupira le père en s'asseyant épuisé. Les excès d'humeur n'étaient pas son fort et s'énerver ainsi n'était pas non plus dans sa nature. Il avait la colère silencieuse, mais là, son esprit avait bzité, sans doute à cause de tout le stress accumulé - Comme je disais, vous avez tous les deux touché de très bons points - dit-il en finissant sa barre chocolatée - Le comportement de Cornelis est une énigme, mais si les dires de Monroe sont exacts, son comportement n'a pu être incité que par une seule chose. La pièce de kératine trouvée dans le hangar. 
- Comment ça ? - demanda Alésha.
- Je l'ignore mais il a dut sentir que je l'ai tenue en main, et cela à eut cet effet pour le moins extrême - conclut Haysh sur un ton incertain. 
- Étrange, je l'ai tenue aussi. Alors pourquoi sa réaction a été dirigée uniquement contre toi ? - demanda Monroe. 
- C'est évident fils, j'ai tenu ce truc le plus longtemps. 
- C'est vrai. 
- Et en la tenant, j'ai senti quelque chose de malsain s'immiscer en moi - avoua Haysh 
- Comment ça ? - demandèrent simultanément ses enfants. 
- Je ne sais pas comment l'expliquer... C'est comme si ce truc était empreint d'émotion résiduelle. Je sais, c'est complètement illogique. Mais c'est comme quand tu prends le vieil album de Gustav Brown - dit Haysh en regardant sa fille - sans même l'écouter, tu es envahi par cette envie de danser et de remuer.
- Quoi ? - s'étonna Alésha en se demandant comment son père était au courant - déjà c'est faux, et en plus ce n'est pas pareil !

- Je sais, mais c'est le meilleur parallèle que j'ai pu trouver. Concernant ce morceau de kératine, on va devoir attendre que les analyses soient terminées. On aura plus d'information sur le sujet. 
- Mais, papa, est-ce qu'on doit aller dans cette direction ? - demanda Monroe - est-ce que c'est lié à notre enquête ? 
- Je ne sais pas si c'est lié à l'enquête, mais je ne sais pas non plus si ce n'est pas lié à notre enquête. Pour l'instant tous les indices pointent dans une seule direction : Morel a perdu l'esprit et a gazé tout le monde. Mais...
- Ça n'a aucun sens ? 
- Ça n'a que peu de sens - rectifia Haysh en prenant une nouvelle barre de chocolat – récapitulons déjà ce qu’on a trouvé : des signes de lutte dans le hangar et partout ailleurs dans le laboratoire, et par lutte j'entends guerre; la présence de cette kératine appartenant à une espèce inconnue et de composition inconnue, un nom de code Fenrir pour le développement d’armes biologiques, la présence d’une fosse commune creusée sans outils, Philippe Morel... Je n’oublie rien ?
- Je ne pense pas – répondit Alésha
- Ok. Nous avons les grandes lignes, mais le diable est dans les détails. Comme l'a dit Monroe, pour l'instant nous sommes paumés sur une scène qui nous dépasse. Mais ce n'est que temporaire, par contre n’oubliez pas : prudence. Cornelis est instable, alors si nous voulons rentrer à la maison sains et saufs nous allons devoir laisser certaines portes fermées - dit-il, plus à lui même qu'à ses enfants. 








Blabla de l'auteur


Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée. :)

Texte time !

Halala, la reprise n'a pas été simple, j'ai peut-être un peu perdu le fils (un peu ?...). Mais du coup, ce temps m'a permis de me demander si j'utilisais Haysh et son équipe au mieux de leur capacité. Par exemple ici, j'ai l'impression de m'être précipité dans leurs découvertes, mais le but n'est pas de les suivre pas à pas... Là je suis comme un peintre qui suit une silhouette dans la tête sans savoir ce qu'elle va donner avec les couleurs. Autrement dit, une fois le roman terminé, je verrai s'ils apportent quelque chose. Pour l'instant, donnons-leur une chance. Enfin, si vous les aimez bien il n'y a aucun problème du coup. Mais bon, je vais devoir les polir de toute façon. Et on va peut être retrouver Cid demain.

Bref, si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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