mardi 27 novembre 2018

Meliacor : stargorad, page 70


Affronter plusieurs adversaires qui ont en tête, non, à cœur de vous découper en fine lamelle de saucisson est synonyme de folie. Si les adversaires non ni peur de se faire très mal, ni égard pour leur propre vie, la tâche devient simplement suicidaire. 

Conscient de cela, Cid n'avait d'autres choix que de conter sur un outil qui l'a rarement trahi jusque-là : la mémoire musculaire. Devoir affronter autant, c'était gérer une quantité astronomique d'informations, une quantité telle que même Cid ne pouvait consciemment gérer. Il fallait un raccourci, entre la perception et l'action. Ce raccourci était la mémoire musculaire : lorsque le corps était comme animé de sa propre volonté, agissant sans le concours de la réflexion, simplement en puisant dans le puis de l'expérience. 

Au milieu de toutes ces créatures qui ne cherchaient qu'à le charcuter, au même titre que lui d'ailleurs essayait de les oblitérer, Cid ne pensait pas. Il ne réfléchissait pas comme lors d'un duel à la prochaine manœuvre, il n'avait pas le temps, il n'avait pas le luxe d'opérer de cette manière. Tout ce qu'il voulait était de fournir suffisamment d'information visuelle pour réagir de manière optimum. Avec les cliquetis, les bruits de pattes-faux tranchant l'air, les pas lourds, et autres stimuli auditifs, le z'hum préféra ne pas compter sur ses oreilles. 

Les premières créatures l’encerclèrent par dizaine. Dans des cliquetis de rage, elles abattirent leurs protubérances dorsales, aiguisées comme des lames de rasoir, mais le Z'hum était déjà parti. Bouger, ne jamais rester en place, bouger et semer le chaos en utilisant le nombre contre eux, et surtout ne pas avoir peur de prendre un mauvais coup. Il valait mieux être blessé que d'être mort... en vérité il valait mieux fuir que de se faire subir de tels tourments, mais Cid était en mission, et il était déterminé comme jamais. 

Le z'hum plongea au sol sans aucune hésitation, car sa vie en dépendait. Il entama une roulade pour se repositionner, non pas vers l'avant, mais pour trouver les hauteurs. En mi-roulade, le z'hum plaça les mains au sol et se propulsa, pattes arrière en avant, droit dans la tête d'une paramélure qui exposa comme une tomate trop mure sans pour autant la tuer sur le coup. C'est pourquoi Cid s'en servit comme une plateforme pour se projeter au plafond, pour éviter de se faire déchiqueter par les pattes des autres qui essayaient de l'atteindre sans aucun égard pour leur semblable.

 Cependant sur les murs comme un plafond, Cid ne pouvait espérer trouver de répit, car toute la caverne pullulait de ces horribles créatures, rendant le conflit complètement tridimensionnel : une discipline que très peu arrivaient à maîtriser, mais là-bas, dans les cages arènes qui l'ont vu renaître, cette discipline était devenue le prérequis pour ne pas finir dans l'assiette.  

Après plusieurs acrobaties qui paraissaient légèrement en désaccord avec les lois de la gravité, évitant les assauts répétés et infatigables des paramélures, Cid eut marre d’être sur la défensive. Il agrippa fermement le plafond de ses doigts, puis le frappa de ses jambes, de toutes ses forces. La caverne trembla violemment, comme si elle venait d’être frappée par un missile, créant un début d’éboulis l’envoyant, lui, les insectes et plus important, quelques tonnes de pierres s’écraser contre le sol.

Dans sa chute, il saisit un gros rocher qu'il projeta ensuite en dessous de lui comme une petite météorite qui fit trembler à nouveau la caverne, créant une onde de choc et de chaleur qui fit reculer les insectes qui se retrouvèrent alors écrasés, partiellement. 
- KRUU RRUU RRU ! - rugit Cid de rire en s'étirant à nouveau.
- « Hihihi, on a eu chaud ! »
- « Ta gueule ! C’est la seule idée que j’ai pu avoir »
- « Hihihi ! »
- « Bon, l'échauffement est terminé, c'est le temps pour la baston ! » - pensa-t-il ensuite tout excité en prenant une réelle posture de combat, non pas une imitation d’animal comme dans certains arts martiaux, mais celle pratiquée par les z'hums carnivores, toutes griffes dehors. 





Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous passez ne excellente journée ! Oui, aujourd’hui je fais simple comme salutations.

Texte time !

Houlà, c’est n’importe nawak, mais j’aime bien. Cependant, c’est améliorable, je pense. Ouais, améliorable, plus de détails peut-être ? … Vous en pensez quoi ?

Si vous avez des questions, suggestions, critiques, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!





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