- Kruu rru rru, c'était ta
maîtresse ? - demanda Cid sans une once de
-
QUOI ?! - Répondit Bender en se levant d'énervement, le poing serré, prêt à
cogner le colosse.
-
Oh ??! Kruu rru rru, touché on dirait !
-
TU NE SAIS ...
-
Shuuutt - fit Cid en plaçant le doigt devant sa bouche, ou plutôt devant sa
bouche cachée derrière le casque - Comme je le vois, tu as plusieurs choix. Tu
peux prendre ce petit poing ridicule et me taper avec, je n'éviterai pas, je ne
te briserai pas le cou non plus. Je te laisserai me taper autant de fois que tu
veux, kruu rru rru. Ou tu peux continuer à te sentir outré et te mentir à toi
même occultant la réalité pour toujours comme un hypocrite - dit Cid et Bender
se crispa davantage - Ou tu peux simplement dire la vérité. Je ne suis pas là
pour te juger. Pour me moquer, oui, mais te juger serait une perte de temps...
-
"Hihihi c'est sûr !"
-
...Allez, vient, pose tes fesses et raconte-moi ce qui s'est passé, je sais que
tu as envie de sortir ce poison, raconter ta version des faits, ou je me trompe
?
Bender
se tenait tremblant de rage, rage redirigée vers le z'hum pour avoir osé parler
de quelque chose dont il ne connaissait absolument rien, moqueur, hautain,
méprisant ! Qu'est ce qu'il savait ? Qu'est-ce qui lui donnait le droit... Mais
alors que ses émotions étaient en train de rager, balles de ping pong
rebondissant d'une paroi à l'autre de son esprit étriqué, sans s'arrêter. Mais
quelqu'un devait les arrêter.
S'il
cédait à son instinct, s'il se jetait sur Cid et le tabassait sans autre raison
que pour calmer son sentiment de culpabilité, rien ne garantissait que le z'hum
ne lui brise quelque chose. Il était après tout, schizophrène et
colérique.
-
Sérieusement, te voir comme ça me donne envie de pousser encore plus. Ça ne se
voir peut-être pas, mais je lutte très fort à ne pas essayer à te faire péter
un câble, kruu rru rru ! - avoua Marshall alors que sa queue commençait à remuer
d’excitation - assieds-toi.
-
Sigh... - soupira Bender en se rasseyant. Il n'avait, certes, plus les mêmes
capacités mentales que dans sa jeunesse, mais il ne fallait pas être un génie
pour comprendre que ce qu'il voulait faire n'était pas là chose à faire. Si
seulement il avait eu le même frein tantôt... - oui, c'était ma maîtresse -
avoua le sergent.
- Mais ?!
-
Quoi, mais ?!
-
Tu ne vas pas essayer de te défendre ? J'étais pris par la guerre, etc, etc...
-
... Tssk, on dirait que tu connais toute l'histoire - répondit le sergent agacé par une telle simplification de la réalité, et agacé qu'il ait trouvé si facilement.
-
Kruu rru rru, l'histoire est remplie de récits de ce genre. Tu n'es pas
l'unique homme de pouvoir, oups, ex-homme de pouvoir, ayant jeté sa vie de
famille par la fenêtre.
-
Je n'étais pas rentré chez moi depuis... Depuis près de cinq ans. À vrai dire,
j'avais presque oublié que j'avais une famille. Vas-y rigole, dis que je suis
pathétique !
-
Tu l'es, mais je n'ai pas envie de rigoler
-
"Hihihi, moi si ! Pathétique, pathétique, pathétique..."
-
Hmpf, c'est bien la première fois.
-
Kruu rru rru, tu trouves que je rigole trop.
-
Trop ? Tu es plus une hyène qu'un tigre.
-
KRUU RRU RRU ! Une hyène ? Kruu rru rru, va savoir, j'en ai peut-être en moi...
Les mauvaises habitudes sont dures à perdre.
-
À qui le dis-tu ! Je meurs d'envie de fumer une clope, tu n'as pas
idée.
-
Si t'enlèves ton casque...
-
Je sais, je sais, je ne suis pas stupide à ce point - répondit Bender. Sa
visière lui indiquait que l'habitat de ce tunnel n'était pas idéal : entre la
chaleur, le souffre, le manque d'oxygène... Retirer son casque serait un long
suicide - ... Tu sais, elle me comprenait vraiment.
- J'imagine que oui. C'est toujours
comme ça que ça commence.
-
Tu parles d'expérience ?
-
Non, mais j'ai beaucoup observé quand j'étais plus jeune. J'ai observé les gens
faire pire qu'hier en justifiant leur faiblesse par l'ère à laquelle ils
vivaient. J'ai entendu plein de : "c'est comme ça", tellement
d'ailleurs que j'ai fini par le croire. J'ai fini par croire que la seule
direction à prendre pour la société était vers le bas et tant pis pour nous,
jusqu'à ce que je la rencontre - dit Cid en regardant dans la direction de
Dalanda.
-
C'est quelqu'un de bien - avoua Jonathan en faisant de bien.
- Encore naïve, mais il en faut des
comme ça. Si tout le monde nous ressemblait, j'ai peur de ce que cela pourrait
donner comme résultat.
-
Parle pour toi.
-
Kruu rru rru, ouais, peut-être... Alors, elle était bonne au moins ?
-
... pfft ! - réagit Bender en lâchant un petit rire e secouant la tête - elle
était bien - répondit-il ensuite.
-
Et j'imagine qu'elle est morte.
-
Ouais... Je lui ai tiré une balle dans la tête - répondit Bender en
fixant le sol, les mains serrées, fermement.
Blabla de l'auteur
Hello
à vous chers lecteurs ! J'espère que vous êtes en paix avec vous même en cette
journée et que vous le serez demain aussi :)
Texte time !
Fiou...
Je ne savais pas qu'il avait autant de choses à digérer le sergent. Je vais
attendre d'en voir plus avant de le juger, mais franchement mon opinion de lui
baisse drastiquement.
Si
vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un
commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien
!!!!
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