jeudi 8 novembre 2018

Meliacor : stargorad, page 59


- Kruu rru rru, c'était ta maîtresse ? - demanda Cid sans une once de 
- QUOI ?! - Répondit Bender en se levant d'énervement, le poing serré, prêt à cogner le colosse. 
- Oh ??! Kruu rru rru, touché on dirait !
- TU NE SAIS ...
- Shuuutt - fit Cid en plaçant le doigt devant sa bouche, ou plutôt devant sa bouche cachée derrière le casque - Comme je le vois, tu as plusieurs choix. Tu peux prendre ce petit poing ridicule et me taper avec, je n'éviterai pas, je ne te briserai pas le cou non plus. Je te laisserai me taper autant de fois que tu veux, kruu rru rru. Ou tu peux continuer à te sentir outré et te mentir à toi même occultant la réalité pour toujours comme un hypocrite - dit Cid et Bender se crispa davantage - Ou tu peux simplement dire la vérité. Je ne suis pas là pour te juger. Pour me moquer, oui, mais te juger serait une perte de temps...
- "Hihihi c'est sûr !"
- ...Allez, vient, pose tes fesses et raconte-moi ce qui s'est passé, je sais que tu as envie de sortir ce poison, raconter ta version des faits, ou je me trompe ?

Bender se tenait tremblant de rage, rage redirigée vers le z'hum pour avoir osé parler de quelque chose dont il ne connaissait absolument rien, moqueur, hautain, méprisant ! Qu'est ce qu'il savait ? Qu'est-ce qui lui donnait le droit... Mais alors que ses émotions étaient en train de rager, balles de ping pong rebondissant d'une paroi à l'autre de son esprit étriqué, sans s'arrêter. Mais quelqu'un devait les arrêter. 
S'il cédait à son instinct, s'il se jetait sur Cid et le tabassait sans autre raison que pour calmer son sentiment de culpabilité, rien ne garantissait que le z'hum ne lui brise quelque chose. Il était après tout, schizophrène et colérique. 
- Sérieusement, te voir comme ça me donne envie de pousser encore plus. Ça ne se voir peut-être pas, mais je lutte très fort à ne pas essayer à te faire péter un câble, kruu rru rru ! - avoua Marshall alors que sa queue commençait à remuer d’excitation - assieds-toi. 

- Sigh... - soupira Bender en se rasseyant. Il n'avait, certes, plus les mêmes capacités mentales que dans sa jeunesse, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ce qu'il voulait faire n'était pas là chose à faire. Si seulement il avait eu le même frein tantôt... - oui, c'était ma maîtresse - avoua le sergent.
- Mais ?! 
- Quoi, mais ?! 
- Tu ne vas pas essayer de te défendre ? J'étais pris par la guerre, etc, etc...
- ... Tssk, on dirait que tu connais toute l'histoire - répondit le sergent agacé par une telle simplification de la réalité, et agacé qu'il ait trouvé si facilement.
- Kruu rru rru, l'histoire est remplie de récits de ce genre. Tu n'es pas l'unique homme de pouvoir, oups, ex-homme de pouvoir, ayant jeté sa vie de famille par la fenêtre. 
- Je n'étais pas rentré chez moi depuis... Depuis près de cinq ans. À vrai dire, j'avais presque oublié que j'avais une famille. Vas-y rigole, dis que je suis pathétique !
- Tu l'es, mais je n'ai pas envie de rigoler
- "Hihihi, moi si ! Pathétique, pathétique, pathétique..."
- Hmpf, c'est bien la première fois. 
- Kruu rru rru, tu trouves que je rigole trop.
- Trop ? Tu es plus une hyène qu'un tigre.

- KRUU RRU RRU ! Une hyène ? Kruu rru rru, va savoir, j'en ai peut-être en moi... Les mauvaises habitudes sont dures à perdre. 
- À qui le dis-tu ! Je meurs d'envie de fumer une clope, tu n'as pas idée.  
- Si t'enlèves ton casque...
- Je sais, je sais, je ne suis pas stupide à ce point - répondit Bender. Sa visière lui indiquait que l'habitat de ce tunnel n'était pas idéal : entre la chaleur, le souffre, le manque d'oxygène... Retirer son casque serait un long suicide - ... Tu sais, elle me comprenait vraiment.
- J'imagine que oui. C'est toujours comme ça que ça commence. 
- Tu parles d'expérience ? 
- Non, mais j'ai beaucoup observé quand j'étais plus jeune. J'ai observé les gens faire pire qu'hier en justifiant leur faiblesse par l'ère à laquelle ils vivaient. J'ai entendu plein de : "c'est comme ça", tellement d'ailleurs que j'ai fini par le croire. J'ai fini par croire que la seule direction à prendre pour la société était vers le bas et tant pis pour nous, jusqu'à ce que je la rencontre - dit Cid en regardant dans la direction de Dalanda. 
- C'est quelqu'un de bien - avoua Jonathan en faisant de bien.
- Encore naïve, mais il en faut des comme ça. Si tout le monde nous ressemblait, j'ai peur de ce que cela pourrait donner comme résultat. 
- Parle pour toi.
- Kruu rru rru, ouais, peut-être... Alors, elle était bonne au moins ? 
- ... pfft ! - réagit Bender en lâchant un petit rire e secouant la tête - elle était bien - répondit-il ensuite.
- Et j'imagine qu'elle est morte.
- Ouais...  Je lui ai tiré une balle dans la tête - répondit Bender en fixant le sol, les mains serrées, fermement. 








Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous êtes en paix avec vous même en cette journée et que vous le serez demain aussi :)

Texte time !

Fiou... Je ne savais pas qu'il avait autant de choses à digérer le sergent. Je vais attendre d'en voir plus avant de le juger, mais franchement mon opinion de lui baisse drastiquement. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


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