mardi 28 février 2017

Première histoire de science fiction, page 8

N’importe quel humain ordinaire serait probablement mort rien que lors de l’impact initial, pourtant, Ilia respirait encore même si avec de grandes difficultés. Les polymères dans ses bras étaient presque pliés en deux, il avait subi une sévère concussion qui lui causa des troubles visuels malgré les calibreurs de son système optique, ainsi qu’un mal de crâne et une sérieuse envie de vomir. Au minimum, ses côtes avaient dû être fissurées lors de l’un des impacts, le cerveau avait subi des dégâts ayant redondit plusieurs fois avec violence contre les parois du crâne craquelé. Autant dire que tout son corps était en miettes. Fort heureusement, ses récepteurs de douleur étaient éteints, et il craignait d’ores et déjà le moment où il les enclencherait pour faire le diagnostic sur ses options. Ce qui le troublait était que, malgré le fait qu’une bonne partie de l’énergie cinétique avant avait pu être déchargée, comme en témoignaient les trous dans son manteau au niveau de ses coudes, il avait quand même subi de sérieux dommages.


Le véhicule qu’il avait percuté et fendu en deux faisait un boucan d’enfer, les lumières commençaient à s’allumer un peu partout dans les appartements avoisinants et les forces de l’ordre allaient probablement arriver dans quelques dizaines de minutes. Ilia avait encore suffisamment de facultés mentales pour juger qu’il n’était pas dans son intérêt de traîner ici plus longtemps, il y avait trop de questions auxquelles il ne pouvait pas répondre. Il n’était même pas censé exister à en croire les registres, alors il dut se contraindre à choisir la fuite alors même que tout son être hurlait à la vengeance. La première chose qu’il fit, fut d’extraire péniblement de sa ceinture une petite boite métallique qu’il ouvrit pour en boire le contenu, la procédure « Quätal » venait de s’enclencher. Tout de suite, le produit gélatineux se propagea dans tout son corps, enclenchant par là même ses récepteurs de douleur, embrasant sa soif de sang et sa rage. Les dégâts aux vertèbres lombaires, vertèbres cervicales, bassin, côtes, clavicules plus ses multiples déchirures et lésions de ses muscles naturels et synthétiques furent réparés, mais le cocktail qui parcourait ses veines avait encore d’autres vertus. Le monde lui apparut incroyablement détaillé, ses sens étaient aiguisés à l’extrême, son processus d’analyse était si rapide qu’il avait l’impression que son temps était ralenti, une sensation qui était si familière il fut une époque : l’univers d’une seconde.

Le chat avançait vers son adversaire lentement, prudemment, et ce, malgré son avantage. Ce n’était pas qu’il avait peur ou qu’il était sur ses gardes, mais juste le fait qu’il n’était pas spécialement pressé de voir la conséquence de sa perte de calme : des os brisés, les organes éclatés entraînant de violentes hémorragies, peut-être la cervelle à l’air et ultimement la mort. Il s’en voulait non pas pour avoir ôté la vie, mais pour avoir succombé à son instinct, quelque chose qu’il s’acharnait constamment à combattre, alors quand il vit Ilia se dégager du mur dans lequel il était encastré comme si de rien n’était et dégageant une hostilité qui lui était presque visible, palpable, son esprit faillit basculer dans une frénésie sauvage.





Blabla de l'auteur

Juste pour préciser que peut être cette page est un peu plus courte que les autres mais bon, désolé :)

Quoi qu'il en soit merci encore de me lire, ce sera une longue aventure et je l'espère intéressante pour vous. Je sais d'avance qu'elle sera éducative pour moi, je pourrai en apprendre énormément et en sortir un meilleur être humain avec plus de sagesse et de cheveux blancs. Quant à l'intérêt du projet j'en trouverai sur un plan ou un autre, et puis entre vous et moi je peux me distraire avec un lacet de chaussure alors... Mais chut hein, c'est un peu bizarre :) . Chaque fois que je m'ennui j'imagine le singe dans la tête de homer simpson et je peux passer un bon moment de rigolade comme ça.

Bien évidemment il n'y a pas que l’intérêt ludique, l'idéal serait d'intéresser suffisamment de personnes pour éditer des bouquins et/ou une version bande dessinée mais ce qui doit arriver va arriver, et ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas. Comme diraient les religieux, les voies du seigneur sont impénétrables, alors profitons du chemin en lui même au lieu de rêver du sommet de la montagne ( à partir de "alors" ce n'est plus dans la bible hein, du moins à ma connaissance ;) ).


Donc avant que je ne reparte sans savoir m'arrêter, malheureusement je n'ai pas trop le temps aujourd'hui mais je vais voir split ce soir peut être que j'en parlerai demain. Le sujet m'intrigue énormément, les personnalités multiples. Ce serait intéressant d'explorer ce monde avec quelques hypothèses différentes, mélanger quelques idées à première vue sans rapport pour voir ce que cela peu donner, hmm. Bref, je vous souhaite une excellente journée et à demain pour un prochain épisode !


Ah oui technique vite fait Quätal est une puissante drogue, euh vitamine, qui marche sur des organismes bio-mécaniques uniquement d'une certaine spécificité/configuration. Les seuls capables de l'employer actuellement sont Ilia et Diss. Elle à un peu le même rôle qu'un elixir dans les ff (final fantasy), pour ceux qui connaissent, mais il y a d'autres effets. J'y reviendrai plus tard de toute façon (alors pourquoi t'en parle ?? j'en sais rien !! Peut être que je devrai plus l'expliquer dans le texte !!! hmm pas con ça...). Tchuss !! :)



lundi 27 février 2017

Première histoire de science fiction, page 7

« Un z'hum ? » pensa Ilia, sceptique : une créature de nature inconnue, un félidé de famille inconnue, à la fourrure aussi noire que la nuit, comme si faite d’obscurité, recouverte de quelques zébrures blanches avec un soupçon de vert. Il était sec et musclé, cela pouvait se voir aisément malgré ses vêtements, son visage ressemblait à celui d’un tigre, mais sans les rouflaquettes. Il n’avait pas de pattes avant, mais des bras à l’image des humains, terminés non pas par des phalanges courtes, mais par des doigts plus épais que la normale et griffus. Il avait des pattes arrière incurvées à l’image d’un félin, cependant, le bas était un mélange entre une plante de pied humaine longue et celle d’un chat, très courte en raison du métatarse développé. Autrement dit, il arrivait à garder parfaitement l’équilibre malgré le fait qu’il tenait sur deux pattes.


En observant cette « aberration » de la nature, Ilia prêta plus attention à certains détails qu’il jugea importants, d’abord les avant-bras et les mains de la créature capturaient l’attention : disproportionnés et plus larges que la normale, c’était un trait qu’il n’avait remarqué chez aucun autre z’hum. Il fallait qu’il fasse particulièrement attention à ces bras, ils devaient pouvoir générer une sacrée force. Ensuite, le t-shirt et le pantalon du chat étaient, selon les données recueillies par ses yeux bioniques, faits d’une matière nano flexible pour s’adapter à ses proportions, ce qui n’était pas commun du tout.
« Intéressant », pensa Ilia.
  • Luke, tu m’entends ? Plan D, dégage de là tout de suite, murmura Ilia dans son oreillette.
  • Quoi ? Qu’est-ce qui….


Le chat regardait Ilia qui ressemblait à un nain à côté de lui, sa queue bougeait légèrement de gauche à droite, témoin de son humeur légèrement énervée, mais juste légèrement. Ce que cet humain s’apprêtait à faire le révoltait au plus haut point, les zoohumains étaient fondamentalement attachés au principe de liberté, de par leur nature, mais surtout de par leur histoire.  
  • Obéis ! eut-il juste le temps de crier.

Slap, sa queue frappa le sol le fissurant, comme si frappé par un câble métallique, et en un clignement d’œil, il se retrouva à portée d’Ilia, mais son poing massif ne frappa que l’air. Son adversaire bondit en arrière, guidé par son augmentation cérébrale qui n’eut le temps de calculer que ce mouvement basique, ce qui s’avéra être une erreur colossale. Ne jamais laisser la partie mécanique en contrôle était la base. C’est ce qu’il avait appris au cours de son existence, et ce qui lui avait sauvé la vie lorsque l’équilibre des forces ne laissait apercevoir aucun espoir. Le cerveau humain était bien plus puissant que n’importe quelle machine dans la tête de celui qui savait l’utiliser. L’instinct d’Iia prit la main sur son assistance cybernétique juste à temps pour qu’il lève les bras et se protège le visage. Le coup de poing n’était qu’une feinte. Partant en parabole vers le sol, il servit à accroître le momentum du chat. Poussé par la force de sa frappe et aidé par la gravité, le félin réalisa une pirouette si vive et rapide qu’il apparut comme un objet sphérique flou. Comme une lumière sur une roue de vélo tournante. La combinaison fut suivie par un coup de pied ou plutôt de patte aérien qui envoya Ilya s’envoler comme un projectile, traversant de part en part un véhicule garé le long du trottoir, pour terminer violemment dans le mur d’un immeuble



Blabla de l'auteur

je n'ai pas grand chose à dire cette fois. yay !!!


Peut être revenir sur les exemples d'hier par rapport au commissionnement. Les exemples étaient simplistes/bateaux au possible; et ce n'est pas le pourquoi qui m'avait intéressé par rapport à l'idée. Les enlèvements, le marché parallèle d'êtres humains existe principalement pour des raisons financières mais pas uniquement. Dans les pays du tiers du monde, volontaires ou non, ces pratiques malheureusement existent encore, des fois simplement pour subsister et se retrouvent même dans des coutumes. L'acceptation est un chouïa plus simple dans un système préétabli de normes de pensées qui deviennent coutumières et donc un nouveau standard comportementale, le principe même de l'éducation.


Le confiage par exemple est une coutume où un enfant est confié à une autre personne pour prendre soin d'elle et lui donner l'éducation nécessaire. Généralement la personne de confiance est supposé être un parent mais la parenté surtout éloignée, l'oncle de la cousine de la troisième tente par alliance du grand père je ne sais plus, etc...


Donc la parenté, surtout éloignée ne garanti pas de base un comportement exemplaire. Les abus d"oncles, maltraitance etc existent aussi. Et de plus il n'y a aucun moyen de prouvé cette parenté ce qui établi les premières lignes de code d'un trafic. Surtout si le silence des parents est rémunéré. Les comportements révoltant de ce genre ne sont pas endémiques aux pays pauvres en manque d'éducation ou de ressources. Mais même dans villes développées justement parcequ'elles sont développées et que tout le monde y aspire à la réussite ou à la réalisation de ses rêves quels qu'ils soient et peu importe le prix. Le capitalisme vs l'humanité, une lutte épique qui dure depuis un sacré moment maintenant. je pense observer un come back mais il est bien trop tôt pour le dire. Je précise c'est mon opinion personnelle, chacun à son observation. La réalité est subjective et peu dépendre de la position de l'observateur. J'imagine la vérité vraie comme une pièce de puzzle dont nous nous aurions, chacun, une partie d'où l'intérêt d'écouter et de s'intéresser à autrui. Bref...


Statistiquement ce comportement est justifiée, car plus le nombre de personnes est élevé et plus le risque de l'existence d'un "échec social agravé" est également élevé. Les systèmes pour réduire cette éventualité: l'éducation parentale et le système scolaire en priorités ne sont pas suffisant à mon humble avis et doivent être repensés. Bref... Ce n'est pas le sujet.

Maintenant les enlèvements sont rares, je doute qu'il y en ai plus de 40 000 par ans dans le monde, quoique je ne sais pas mais espérons que ce soit moins. Sincèrement j'espère de tout cœur que c'est genre dans les 10000 parceque je ne peux pas nier l'existence de ce phénomène mais même 10000 personnes/ans est effrayant. Statistiquement intéressant mais humainement révoltant. La dichotomie entre les chiffres et l'émotion, entre la raison et la passion. Quoique il n'y a pas forcément de raisons, mais passons sinon je me connais j'en ai pour un moment.

Ce qui m'avait intéressé donc ce n'était pas le pourquoi. Le pourquoi est un besoin de rationalisation courant, parceque c'est un Besoin qui nous permet de nous dire qu'il y a une raison. Il faut qu'il y ait une raison, sinon cela n'a pas de sens, pourquoi nous ? Quelques fois il n'y a rien de rationnel, rare mais cela arrive parcequ'il existera obligatoirement une personne démunie de rationalité peut être même munie d'une émotion intellectualisée qui crée le mur de sa compréhension du bien ou du mal. Non ce qui m'avait intéressé c'était plutôt le comment d'un telle pratique. Je voulais imaginer quelles systèmes existent qui permettent ce type de trafique aberrant, comment les personnes vivent de et dans ce monde. j'essayerai de présenter et développer une organisation pareille au fur et à mesure du récit, pas uniquement du chat de louisville mais également d'autres histoires pour une raison que je détaillerai plus tard.


Donc comment tout fonctionne, kidnapping, stockage, reconditionnement, revente ou rançon, etc... C'est compliqué, je n'y connais pas grand chose mais c'est ce qui rend cela intéressant, comme un challenge. Et le résultat pourrait être naïf au possible ou complètement à côté de la plaque mais au moins je ferai de mon mieux pour rendre ce n'importe quoi intéressant.


Voila, pas grand chose à dire. (c'est chiant non ? :) )

Quoi qu'il en soit, merci encore de me lire, cette histoire est presque terminée. je ne vois pas plus de 8 ou 9 pages avant de partager une autre histoire.
Le chat de Louisville, my monkey dream, Meliacor le tombeau de glace sont des introductions à mon univers multiverselle. Je vous rassure, elles sont interconnectées, du moins si je ficelle tout comme il faut. Cependant je travaille actuellement sur la suite du chat. Je page blanche mais j'avance :)



dimanche 26 février 2017

Première histoire de science fiction, page 6

(contenu pour 16 ans et plus, je pense)

Étant une commande spéciale, le boulot d’Ilia était de s’assurer qu’elle soit exactement là où elle devait être, lorsqu’elle devait être et entre les mains de celui ou celle qui devait être, avec 0 % de chance d’erreur, car Ilia était de ceux qui prenaient le boulot très au sérieux. Il esquiva adroitement les chaussures à l’entrée. Au bout de quelques pas, il arriva dans le salon et fit le tour du canapé, encore quelques pas dans le minuscule appartement et il se tint devant une porte entrouverte. Il pouvait l’entendre maintenant, son souffle, son cœur... Il avait tout l’air d’un prédateur. Avec douceur, il écarta un petit peu plus la porte, qui, en cet instant, décida comme par magie de ne pas grincer alors que c’était le cas d’habitude, et se faufila à l’intérieur. Maintenant, il suffisait de lui recouvrir légèrement la bouche et le nez de sa main et le gant infusé de chloroforme ferait le reste en quelques minutes, l’assoupissant profondément pour plusieurs heures et à cet instant-là, son destin allait être scellé à jamais. Encore avait-elle de la chance d’être un produit commissionné, il ne devait rien lui arriver, pas même une égratignure. Il posa sa main doucement sur son visage sans provoquer la moindre réaction réflexe, puis le chloroforme à l’intérieur de son gant fit effet immédiatement et elle sombra dans un sommeil encore plus profond. Le reste était d’une simplicité enfantine. Il n’éprouvait aucune pitié pour le sort de cette jeune femme. Elle devait avoir dans la vingtaine, elle n’était encore qu’une gamine endormie dans la sécurité et la chaleur de son foyer, mais deviendrait très vite une femme qui se réveillerait dans ce qu’elle appellera sans doute l’enfer. Non, ce n’était pas la pitié qui le fit s’arrêter, mais la sensation d’une autre présence, il avait l’impression que les fourmis dansaient la java sur son dos.


Lorsqu’il se retourna, il aperçut l’ombre de quelque chose d’énorme se faufiler le long du mur à l’image d’une araignée. Habilement, elle passa en premier sa patte, puis se tira à l’intérieur de la pièce sans rien toucher. En une fraction de seconde, avant même que son cerveau eût le temps d’analyser la situation, le corps d’Ilia réagit à la menace. La mémoire activa sa motricité, le souvenir de champs de bataille où cligner des yeux était synonyme de mort, prendre le temps de réfléchir était tout simplement du suicide. Ilia fit un bond qui le propulsa à l’extérieur par la fenêtre. En tombant, il déploya son manteau et y saisit deux armes de jet qui filèrent comme deux balles en direction de la chose qui le suivit, mais malgré la force et la vitesse, elles furent déviées sans effort. Il réalisa une pirouette pour se repositionner et atterrit lourdement en fracturant le sol.

À peine eut-il touché le sol qu’il réalisa une série de petits bonds accroupis en balançant une volée de couteaux aux lames dentelées et incurvées comme des boomerangs, mais ces derniers furent tous éparpillés dans le décor par les bras immenses et paradoxalement rapides de la bête. Elle atterrit, à son tour, lourdement sur ses quatre pattes, soulevant l’asphalte, puis elle se redressa sur ses deux pattes dévoilant toute sa stature imposante de plus de 2 mètres. L’éclairage dans la rue était largement suffisant pour qu’Ilia puisse finalement observer la créature, mais c’était étrange. Malgré la lumière, ses yeux avaient besoin de faire des efforts pour la voir.




Blabla de l'auteur

A ne lire qu'en cas d'ennui mortel !


Alors bonne nouvelle, cette fois cette partie sera courte, je crois, j'espère... j'en sais rien, plaignez vous à mon cerveau. Au moins vous êtes prévenus.


Côté technique je ne vois pas trop ce que je peux développer. Le chloroforme met quelques minutes à agir en général. Bon c'est dans le futur, mais il reste quand même le problème physiologique. Un anesthésique trop puissant peut entraîner de sérieuses complications au niveau du fonctionnement de certains organes dont le cœur, il me semble. J'ai préféré ne pas y toucher, ça n'a presque pas d'incidence.


Peut être expliquer ce qu'est une commande spéciale, pour ceux qui auraient des doutes. Loin de moi l'idée de sous-estimer votre intelligence, je donne juste mon idée sur la question pour ces quelques uns qui pourraient ne pas comprendre. Je ne suis absolument pas du genre à juger autrui, je veux dire je me promène avec un t-shirt smiley géant et un autre qui dit je suis fou et fière de l'être alors moi juger quelqu'un serait débile.

Donc une paquet commissionné ou une commande spéciale, c'est un individu qui vous veut vous explicitement en sa possession pour x ou y raisons.

Alors comment ça peut se passer ? Imaginer vous avec vos copines, vous êtes en boite ou dans un bar juste pour danser, libérer le stress, fleurter peut être un petit peu histoire de se rassurer un petit peu sur le fait de pouvoir plaire encore comme avant ou plaire du premier regard, chacun ses délires. Donc vous êtes au bar avec vos copines et un type vient vous voir, fortuné, sur de lui, pétant l'égocentrisme et souhaite vous offrir un verre. Alors soit il n'est pas à votre goût, soit vous êtes une fille bien et vous avez déjà quelqu'un, soit vous êtes sous pression à cause de vos amies qui ne veulent pas que vous y alliez sous x prétextes: jalousie, crainte amicale, etc... Donc vous dites non merci, ou casse toi, tout dépend de vos outils linguistiques. Le problème vient quand cet individu à la bulle de son égo trouée par votre refus et que malheureusement il fait partie de ce 1% psychopathe (la psychopathie est différente de la croyance commune qui suggère un fou, un psychopathe est simplement quelqu'un qui manque cruellement d'empathie, c'est ce type dans le désert qui à une gourde pleine mais qui vous regardera crever de soif parceque vous n'aviez qu'à faire attention à vos réserves, bref). Donc il décide de vous posséder, éduquer, tout dépend de sa fantaisie et passe quelques appels en mettant un contrat exclusivement sur votre tête en y mettant le prix bien évidemment. Ce qui signifie que vous avez de forte chance d'avoir un faux corps sous votre identité à la morgue et vous ailleurs, en plein cauchemar.

Ouais c'est misogyne pourquoi l'exemple d'une femme ? On est en 2017, les femmes commencent à chasser aussi. C'est rare encore dans la tranche jeune, jusqu'à 35 mais au delà, c'est fiesta, saison ouverte. Bref, en l'année 2700 et quelques évidemment que les femmes agiront avec beaucoup plus d'assurance. Donc imaginez vous avec votre bande de potes, vous êtes là pour des motifs différents, il y a toujours un qui cherche du cul partout et vous peu être souhaitez juste prendre de l'air parceque votre copine/femme/compagne vous étouffe en empiétant sur votre espace personnel. Vous êtes là pour rigoler, parler de trucs de mecs comme john wick (d'ailleurs j'y reviens. Court hein ? Lol moi et ma bouche...sigh). Et vous vous faites remarqué par cette femme d'un certain âge, parceque vous êtes jeune, beau peut être, ou simplement transpirant de bonheur en cette soirée où vous replongez à back then avant que votre copine ne vous traque par gps (la jalousie n'est pas exclusivement féminine, comme tous les hommes ne sont pas des chiens. C'est inversé plus souvent qu'on le croit). Bref elle vous aborde, vos potes sont en mode ouais c'est toi le mal alpha, fait lui sa fête. Cependant pour une raison x ou y vous décidez de ne pas suivre. Soit parceque vous êtes un type bien, soit les femmes de cet âge ne vous intéressent pas, soit c'était son attitude agressive qui vous a émasculé. Peu importe, le fait ait, vous avez dit non. Et disons qu'elle fait partie de ce 1% (ce chiffre est aléatoire, je préfère le sous estimer que le sur estimer parceque c'est assez déprimant comme çà, mon univers et tout). Et donc, elle décide de passer quelques appels et avant que vous ne compreniez ce qui se passe soit vous vous fêtes fouetter de partout drogué 24/24, soit vous vous faites enfourchés par d'autres mecs comme punition pour avoir osé lui dire non. Ça peut aller loin, mais j'arrête là parceque je risque de me faire flipper.

Ouais mais c'est homophobe (ah bon ?) ! Pourquoi que les hétéros ? Les homosexuels ne se font pas kidnappés peut être ? hein ? Si, si du calme. Mais faites la gymnastique vous même s'il vous plait parceque sinon je dois aussi inclure les transgenre, ça risque de faire long. Je n'ai aucun problème avec personne, do you ! Tant que ça ne nuit pas à autrui. Disons que je suis du principe: ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, alors peace and love.

Bref voila ce qu'est une commission et encore c'est bref (double bref ? Vite page des synonymes !)

Maintenant passons à John wick 2 rapidement. Les gens ce film est une bombe. Cependant mon opinion est biaisée parceque, primo, néo aka keanu reeves, aka la réincarnation de chuck norris alors qu'il est vivant. Et que, deuxio, j'ai grandit avec les action heroes: jcvd (où t'est jean claude !!), dolph lundgren, stallone, schwarzenegger, jet li, jackie chan, chuck norris aka le mec que dieu voudrait être ( ce sont des blagues à chuck norris hein ! Aucun rapport avec la religion) et autres. J'ai regardé les prédator, rambo, cobra, il était une fois en chine, braveheart, street...street...street fighter (oh jcvd pourquoi ?), mort...mort...mortal com...(eurgh), bref le film avec raiden aka higlander (ah chirstophe lambert, dommage qu'il se soit fait rare), etc. Alors les films comme john wick qui améliorent le genre gun fight avec un scénario solide (pour le cinéma. Le travail d'écriture personnellement m'a impressionné) et un art martial contemporain tactique sont une excellente surprise. Y'avait Raid qui m'avait plut aussi avec mad dog, ha, petit mais teigneux.
La moitié du film j'avais la main devant la bouche en mode: damn !! wick mec y'a des trucs qui ne se font pas. Respire, merde ! Mais je ne vais pas spoil. J'aime le genre parceque quelques fois on n'a pas besoin d'un truc qui essaye d'être complexe mais d'un bon film du genre expendables (oh ouais !): des gentils un vilain qui s'appelle vilain (jcvd) et on est parti pour du bottage de cul en règle avec de la bière et des chips, ou django unchained (yep !). Maintenant tous les genres ont leur perle: bienvenue à gattaca (un de mes films préférés avec usual suspect et braveheart, et d'autres). The revenant, interstellar était bien aussi portant sur la métaphysique de l'amour. Puissant film. (je mélange peut être les genres mais comme le dirait trump, tout ça ce sont des faits alternatifs)
je suis très cinéphile, manga, comics, manwa, nat-geo mais ce n'est pas le sujet.

Donc si vous ne l'avez pas encore vu (john wick 2) et si votre compagne/compagnon est du genre à se coller contre vous à la moindre goutte de sang, et que ça vous plait. Vous allez passer un bon moment ;) Maintenant n'y aller pas en pensant que c'est sans défa...ah tais toi ! Seigneur ! C'est une page par jour pas 1000 années de conneries.
A demain, si vous avez lu tout ça vous êtes incroyable :) j'essayerai d'être bref demain, sigh...

samedi 25 février 2017

Première histoire de science fiction, page 5

Luke ne dit rien et le reste de la marche se passa dans le silence. Bientôt, ils sortirent des ruelles pour entrer dans la vieille ville. Ici, les immeubles n’étaient pas des tours de Babel, perçant les nuages à plus de 500 mètres de hauteur, mais des reliques du passé à l’image du statioport. Dans l’ancienne ville, les immeubles étaient en moyenne trois fois moins grands et entassés les uns contre les autres de telle sorte que les gens avaient l’impression quelquefois d’étouffer par manque d’air : la maladie de Vankauper, du même nom que la ville naine. À croire que les experts psychologues, sociologues et anthropologues ne voulaient pas s’embêter à chercher une appellation plus originale.     
  • 2 min, dit Ilia
  • OK.
Le groupe se sépara, Luke se dirigea vers un van en piteux état sur lequel était écrit « Rémont peinture, un rouleau pour du nouveau, services 24 h/24, 7 j/7 » stationné là, mais c’était définitivement une façade vu le matériel informatique dernière génération qu’il y avait à l’intérieur. Ce van était un centre d’opération mobile. Après avoir refermé la porte et lancé la machine qui émit un léger son de ventilation, Luke s’activa à taper des lignes de codes et sélectionner des dossiers, ce qui lui prit moins d’une minute.


  • C’est bon, dit-il dans son oreillette.
À l’autre bout de la rue, la porte devant laquelle se tenait Ilia se déverrouilla sans qu’il n’ait à s’identifier. Il entra alors dans l’immeuble plein de malice et de détermination. En passant devant les miroirs du hall, il remarqua son nouveau visage qui avait pris un aspect des plus terrifiants.


  • Je suis dans le hall, murmura Ilia qui venait de corriger son apparence
  • OK, je bloque la sécurité de son appart et c’est bon. Sa porte est déverrouillée, toutes les alarmes sont bloquées et les caméras sont sous mon contrôle.
  • Bon boulot, j’en ai pour 5 min, tu peux avancer le van et prévoir l’itinéraire suivant.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, laissant sortir une vieille dame et son chien, encore debout à cette heure tardive.


  • Bonjour madame, lui dit Ilia avec un sourire des plus chaleureux.
  • Oh, bonjour monsieur, répondit la vieille dame. Milou, viens, laisse le monsieur. Je suis désolée, s’excusa-t-elle en tirant son petit chien.
  • Ne vous inquiétez pas, ce n’est rien. J’aime bien les bêtes, dit Ilia avec un sourire. Ça va toi ? dit-il au petit chien, le caressant agréablement derrière l’oreille. Allez, je dois y aller petit, portez-vous bien madame je vous souhaite une bonne soirée, dit-il en se relevant.
  • Oh merci monsieur, bonne soirée à vous aussi, lui répondit la vieille dame charmée.


Ilya prit l’ascenseur jusqu’au 7ème étage, son sourire disparut et ses yeux ne reflétaient plus rien de la bonté qu’il avait su afficher il y a de cela quelques instants à peine.
  • “Iverna, soutien luke sans qu’il ne te détecte. Je veux que tu prenne le contrôle de ce quartier: électricité, sécurité anti-incendie, traitement des eaux et communications. J’ai un mauvais pressentiment pensa Ilia en s’adressant à l’intelligence virtuelle intégrée à son cerveau
  • “Très bien” - répondit cette dernière, la lumière de l’ascenseur clignota une fois et les portes s’ouvrirent.

Il longea ensuite le couloir de droite et s’arrêta devant la troisième porte de droite qui se déverrouilla aussitôt. Sa démarche changea légèrement, ses pas devinrent subitement un peu plus lents et légers, si légers qu’il ne faisait pas un bruit, aidé par les absorbeurs cinétiques; à croire qu’il flottait au-dessus du sol. Malgré l’obscurité qui régnait dans le petit appartement de deux pièces, Ilya arrivait à se repérer sans souci, aidé non seulement par sa vision augmentée, mais également par ses souvenirs. Il s’était déjà promené ici durant l’absence de Marion, pour se familiariser avec les lieux.




Blabla de l'auteur
Bonjour et bienvenue. je ne sais pas pourquoi je dis bienvenue, ce n'est pas comme si j'avais un bar ou un resto ou quelque chose du genre, même si la littérature peut être vue comme la nourriture de la conscience et de la pensée. Pas conscience dans le sens bien ou mal avec le petit angelot, mais conscience dans le sens: ce qui fait de nous, nous, humains. Quoi que ce qui fait de nous des humains est encore sujet à débat. Bref ce n'est pas le sujet...
Le sujet est rapide, c'est simplement par rapport à mon profil, qui êtes vous tout ça tout ça que je n'ai pas rempli, et que je ne savais même pas qui existait pour être franc. Euh je ne l'ai ps touché, je ne sais pas si je le toucherai pour l'instant, parceque de toute façon je parlerai de moi, de mes points de vues décalés, et tounti kwenti (orthographe incorrecte je sais) dans la rubrique blabla. Et vu que c'est un projet dans le temps, potentiellement, donc je ne vois pas l'intérêt. Maintenant vu que je suis dans ma tête à l'âge de pierre sur tout ce qui est moyen de communication et réseaux sociaux, donc j'aimerai au possible avoir une opinion sur le sujet. D'ailleurs n'hésitez pas à me contacter, je mettrai peut être un an à répondre, mais je répondrai. Je plaisante, presque :)

Ok maintenant parlons un peu technique. Je peux essayer d'imaginer les quelques questions que vous pouvez avoir, autre que pourquoi une page ? Quoique répondons y vite fait. A l'ère de la surconsommation virtuelle comme youtube par exemple, ainsi que le style de vie, il n'est pas courant de voir un individu prendre son temps pour lire plusieurs pages, ou regarder de longues vidéos. Cela existe, je n'ai pas de chiffres bien évidemment, mais des millions de personnes adorent leur bon vieux papier, moi inclus. J'écris dans un cahier avant de reporter sur ordi. Mais une page par jour ait un bon compromis pour les deux parties, à mon sens. Entre ceux qui veulent prendre leur temps et passer une soirée lecture au calme, et ceux qui veulent juste du divertissement pendant cinq minutes parcequ'il n'ont pas le temps ou qu'ils ont autre chose à regarder. Maintenant je peux comprendre que c'est frustrant parcequ'on peut avoir envie de lire la suite, ou de tout lire en un go. Pas de soucis, à la fin de chaque histoire, je ferai un article récapitulatif où il y aura toutes les pages. Je ne sais pas si ça marchera sur un blog, mais j'essayerai quitte à héberger le tout ailleurs.

Fiou, j'ai beaucoup parler d'un coup. Erf je ferai un truc sans blabla demain. Donc technique.
Par exemple la maladie de Vankauper. Je suis parti du principe que la notion de l'espace est une illusion, comme la fable de la grenouille à l'intérieur du puit. Une personne ayant vécu sa vie entre quatre murs et qui voit le monde extérieur peut se sentir dépasser par l'échelle du monde et être terrifié. Le temps d'adaptation est un facteur indispensable à ces personnes. Maintenant, n'étant pas un expert, je me suis simplement demandé, qu'en ait il de l'inverse. Des personnes ayant vécu dans des grands espaces qui se retrouvent soudainement entre quatre murs ? Louisville est gigantesque, les immeuble sont énormes, les places sont énormes, les rues, sont énormes, les soda sont énormes... Vous avez compris. Et Vankauper est un relique ancienne, avec des technologies anciennes, et des immeubles collées les uns aux autres comme un tetris amateur. D"où l apossibilité d'un malaise qui est psychosomatique. Aouch mot compliqué pour moi.

Ensuite, l'IV. L'i.v est une forme d'intelligence virtuelle. Euh non ce n'est pas une forme, mais une intelligence virtuelle, qu'est ce que je raconte. Elle a différencié d'une intelligence artificielle car l'intellect humain se différencie de celui de la machine, non par sa capacité de traitement mais par son adaptibilité. Cete adaptabilité est la base de l'apprentissage et permet de faire face à des problèmes complexe, qui demandent une gymnastique intellectuelle, comme ranger votre chambre ou votre garage. Une IV ne pourra pas l'accomplie sans un pré programme disant quoi va où. Pourquoi une iV et pas une IA ? A cause du facteur émancipatif euh ce mot existe ?) d'un IA et de la redondance que cela entrainerait. A quoi bon l'intellect humain si une machine peut mieux faire ? Posons la questions différemment. Qu'est ce que peux accomplir un humain si une machine peut mieux faire sur tous les points ? Notre seul plus ets la capacité à opérer des réflexions complexes, notre seule arme est notre cerveau humain. Un onde avec une IA est un pas de plus vers un monde où l'être humain n'a aucun rôle. Et c'est une mise en garde de tous les gouvernement (à l'intérieur de mon histoire) amenée par la convention Genevianne sur l'intellect et le rôle de l'homme dans un univers mécanique. Je reviendrai la dessus beaucoup plus tard, avec un nom différent peut être. Bref c'est un risque non pris en surface.

Euh quoi d'autre ? AH oui peut être vous vous dites. Hmm, si Ilya est en grande partie une machine, comment se fait il qu'il ne fait pas de bruit ? le métal pèse lourd et c'est quoi ? une technique ninja ? Du ninpo ? Non, c'est de la technologie. Comment je le vois....D'abord je ne suis pas es mestro in science (désolé d'avoir ruiné votre langue). Alors je vais expliquer comment je vois les choses. D'abord en toute chose il y a un échange, le principe de la causalité: cause- conséquence. Un objet acquiert de l'énergie cinétique, la décharge lors d'un choc, impact. Vous êtes bourrés, vous envoyé chier un type qui fit deux têtes de plus, vous prenez un poing dans la gueule, impact. Cause-conséquence, tout à fait normal.
Maintenant quelles sont les forces qui jouent quand on fait un pas ? La gravité bien sur, notre masse, la vitesse du pas, la force de la poussée de la jambe, etc... En apparence simple mais en réalité complexe. Ce mouvement génère de l'énergie cinétique libérée au moment où le pied touche le sol et que cette énergie y ait déchargée. Elle rentre en opposition avec la matière dont le sol est fait et boom impact, soit un bruit, soit autre chose. Euh c'est de la sf hein, ce que j'essaye de faire c'est poussé la suspension d'incrédulité. Il y a plein de détails que j'ai jeté par la fenêtre parceque facteur coolitude. Et donc Ilia est équipé de dissipateurs d’énergie cinétique qui absorbe et dispersent cet échange d'énergie en réduisant grandement l'impact. Maintenant il y a la masse et la gravité, eh bien la c'est simple, technique ninja. J'y reviendrai une autre fois parceque là je regarde la page est c'est wow, qu'est ce qui m'a prit ?
SI vous avez des suggestions, explications, contre arguments, critiques, explications plus poussées avec diagrammes et formules, n'hésitez pas. J'aime apprendre, mais que ce soit constructif, s'il vous plait. Merci, ah il me faut une douche froide, cerveau en feu....

vendredi 24 février 2017

Première histoire de science fiction, page 4

(texte réservé à un public 16 plus, enfin je crois :) )

Une fois sortis du réseau de ruelles, ils s’arrêtèrent quelques pas plus loin, devant un arrêt de bus qui ne tarda pas à arriver. Complètement automatisée, la machine était pratiquement toujours ponctuelle.
  • On se retrouve dans 3 heures. N’interviens qu’en cas d’extrême nécessité, mit en garde Diss à Ilya en montant dans le bus.
  • Hmpf, t’en fais pas pour nous, dit-il en saisissant l’avant-bras de Diss, puis, en regardant droit dans ses yeux, il ajouta, sois prudent ! et le relâcha aussitôt. Diss eut à peine le temps de faire oui de la tête que les portes se refermèrent et que le bus continua sa route.


Luke, qui les observait d’un œil louche depuis l’incident de la ruelle, ne savait pas trop quoi penser, mais pour une fois, il eut suffisamment de jugeote pour ne pas poser de questions. Il valait mieux ne pas se mêler de leurs histoires personnelles. C’était la règle d’or de l’organisation de toute façon.
  • Allez viens, on a une demoiselle qui nous attend, dit Ilia en lui faisant signe de le suivre.
  • Une pute tu veux dire, t’as vu ses lèvres ? Elle est née pour être une suceuse, rétorqua Luke en ricanant.
  • Si j’entends encore une fois ce genre de discours, je te couds la bouche, lui dit Ilia sur un ton des plus sérieux.  
  • Quoi ! Mais qu’est-ce que j’ai dit ?


Le chat arrêta d’écouter, préoccupé par son dilemme. Il pouvait pourchasser le prénommé Diss dont le bus n’allait pas tarder à s’engager sur la Blue road, ce qui était légèrement plus compliqué que de suivre le prénommé Ilia. Tous les deux étaient intéressants, mais au final, son choix se porta sur Ilya sans raison plus valable qu’une autre ou peut être que si en fait, c’était le choix le plus simple. Il bâilla un bon coup, ouvrant très largement sa gueule, puis continua paresseusement sa filature.


Le groupe, maintenant réduit, s’engouffra une nouvelle fois dans une ruelle et là, il se produisit quelque chose de très étrange. Ilia était un homme de taille moyenne, blanc de peau, d’une corpulence sèche et fine. Il avait les oreilles légèrement pointues, les yeux gris faiblement ouverts... et progressivement, en quelques secondes, il changea complètement d’apparence ; seule sa coupe au carré resta la même. De microscopiques pièces d’un alliage inconnu en ce monde se restructurèrent pour modifier complètement son apparence en rajoutant à son physique, visuellement, au moins dix kilos.     
  • Putain, ça me fout les jetons à chaque fois, commenta Luke. C’est douloureux ? demanda-t-il par la suite.
  • Pas quand on inhibe les récepteurs de douleur, répondit Ilia avec une voix différente, un peu plus aiguë.
  • Oh ouais, c’est évident ! dit Luke qui se voulait sarcastique.  
  • C’est le cas, répondit Ilia en ignorant le commentaire.
  • Hmm OK...
  • Tu comptes poser une question utile ?
  • Euh non, pas vraiment, je voulais juste discuter.
  • Ça ne m’intéresse pas. Concentre-toi sur la mission, c’est le plus important.




Blabla de l'auteur

Alors cette partie n'est absolument, mais absolument pas nécessaire à lire en raison de la haute teneur en conneries qu'il peut y avoir quelques fois. Je préviens à l'avance. Elle n'est destinée qu'à ceux qui ont un humour large, très large, du genre ceux qui rigolent encore aux blagues de pétomanes. Voyez le niveau, alors passez votre chemin les autres.

Donc je ne sais pas encore si j'en fait quelque chose de régulier où je parle de tout et n'importe quoi, c'est un blog après tout. Par exemple ma vision par rapport au texte plus haut, ce que j'ai essayé de faire, ce que j'ai trouvé difficile à exprimer, quelle a été mon approche, et comment je vois une amélioration, etc... De la technicité et du professionnalisme top niveau. Par exemple la technologie utilisée par Ilia pour changer d'apparence, comment elle fonctionne ? Est ce qu'elle augmente également sa masse ? Si oui comment elle la génère, ou est elle stockée à l'intérieur de son cœur pour être utilisée dans la métamorphose ? Mais dans ce cas la masse reste fixe, pas vrai ? La génération de masse supplémentaire est une option que je considère mais pas pour lui, ni pour Diss. Dans leur cas je pars du principe que ni la masse, ni le poids ne change, ce qui veut dire que leur métamorphose peut les affaiblir si ils décident de gonfler comme des ballons en mode bodybuilders, raisons pour laquelle ils utilisent une taille moyenne et une physionomie sèche. Sans compter le facteur psychologique que leur faible apparence peut suggérer car sous-estimer un adversaire est extrêmement dangereux, surtout si le jugement est lié à la quantité de muscles dont dispose un individu. Voila discuter de ce genre de trucs. J'y reviendrai de toute façon, one day !

Ou je peux aussi parler de trucs du genre, euh, du genre à quel point les chats sont stupides. Il y en a un qui ait abandonné je crois pas loin de chez moi et chaque fois que je passe j'ai ce petit pincement au cœur, du même type que quand on voit un mendiant: Ah c'est triste mais euh ne me parle pas j'essaye de t'ignorer. Alors un jour je me suis motivé toute la nuit pour pas oublier, je m'étais dit allé tu ne peux pas le prendre mais tu peux essayer de le nourrir, alors fait lui un sandwich pour demain, au jambono. Quelque chose quoi. Alors je m'autohypnose pendant le sommeil pour ne pas oublier, j'ai la tête dans la lune 99,9 %. Le lendemain, 9 heure du mat, sandwich dans la main et tout content de moi, je sors nourrir le chat et ce petit encu...Cette sale bête me regarde comme si j'étais un alien avec du poison dans la main, ou que j'étais complètement fou, puis fait volte face et s'en va comme ça. Alors ça m'a fait descendre de mon nuage où je commençais à me voir comme le mec le plus sympa du monde, pour me voir comme un mec qui n'arrive même pas à intéresser un chat avec de la bouffe entre les mains. Alors je l'ai prit un petit peu personnel quand même, c'est la bouffe ? C'est moi ? C'est quoi le problème ?? Alors je l'ai suivi un moment avec mon sandwich entre les mains en l'appelant minou minou, hey vient voir par là. Et je commençais à me sentir comme un zoophile là qui essayait de serrer le minou avec une gâterie, et ça n'aidait pas avec les passants qui ne comprenaient pas du tout ce que j'essayai de faire avec mon sandwich. Et au final pas un regard, pas un seul...Stupide bestiole, tout ce que je voulais c'était ma dose d'autosatisfaction, halala :) je plaisante, j'adore les chats et cette histoire est complètement ridicule ;)

jeudi 23 février 2017

Première histoire de science-fiction, page 3


Blabla sans intérêt de l'auteur ! La suite est plus bas ↧

Bonjour et bienvenue. Dans la deuxième page j'ai oublié de préciser que le contenu était destiné à un public averti. Je crois qu'il faut le faire à chaque fois, même si techniquement ça ne sert à pas grand chose. je veux dire j'ai été jeune aussi et dans le cas cinématographique, plus le film était interdit et plus j'étais enclin à le regarder soit quand les parents étaient de sortie, tel un espion ninja avec la capacité de regarder et le film et la porte simultanément prêt à matrixer la télécommande pour changer de chaîne, l'ouïe si fine que même les bruits des quelques insectes dans le couloir étaient audibles, sans parler du son de la télé alors que le volume n'était qu'à un point vert. Ou chez des amis en association de malfaiteurs audiovisuels (cela ne veut absolument rien dire mais je me comprends). Je veux dire quel jeune à déjà vu un 18 plus et s'est dit "tien j'arrête là". Quand le signe apparaît à la télé c'est plutôt le symbole d'un bon moment...euh d'un bon moment de sommeil, parcequ'il se fait tard et qu'il faut aller se coucher. Oui c'est ça (fiou...)

Je plaisante (il parait que dire je plaisante après une blague est le signe d'un humour défaillant, sigh, j'assume ce n'est pas grave :) ). Personnellement le pegi et tout ça c'est très bien pour les enfants et ados mais au delà de 16 ans c'est comme jeter de l'huile sur le feu. Ce ne sont pas les astuces et les plans qui manquent à cet âge. je veux dire Alien sera ma plus grande expérience sur le sujet, je crois que j'ai regardé une bonne partie du film planqué de l'autre côté du canapé en sortant la tête pour la replonger aussitôt. Je veux dire la scène de la cafet ?? J'ai été suspicieux de toutes les araignées que j'ai vu pendant un bon moment, avant de découvrir spiderman en fait là je les chassais pour être mordu... Alors qu'aujourd'hui je ris quand je regarde destination finale. Nan ces films sont marrants. Le dernier film d'horreur qui m'ait parlé c'était, zut j'ai oublié le nom mais il y avait des fantômes dedans, une histoire d'exorcisme soit disant tirée d'une histoire vraie. Soit disant parcequ'il n'y a pas intérêt que ce soit vrai. Les monstres je prends all day everyday 24.7, mais les fantômes ?? Hell no !!!!!

Quoi qu'il en soit je préviendrait tout le temps à l'avenir (à moins que j'oubli, malheureusement cela peut arriver, je préviens à l'avance. Comme qui dirait prudence est mère de sûreté).

Voila j'arrête de raconter n'importe quoi et je vous souhaite une bonne lecture, courte mais j'espère de qualité.

Ah oui dernier détail, je sais, si vous vous dites que c'est long, sauter tout ça. Je mettrai ce type de commentaire peut être à la fin de la page du coup, pour justement éviter de casser le rythme de lecture pour ceux qui liront en continu. Excusez moi pour cette fois et aussi pour les fautes. Ces passages sont écrits à l'instinct et je ne les relis pas, sinon j'effacerai tout hahaha...ha...Mouais...

Voila là j'ai fini, je crois...



(suite du chat de Louisville)


Elle était parsemée d’innombrables boutiques chics sur plusieurs kilomètres, et sur plusieurs étages, de telle sorte qu’il était possible de passer toute une semaine à s’y balader sans en voir le bout. Des enseignes holographiques étaient dispersées tout autour, guidant les passants vers leurs boutiques préférées et il suffisait de jeter un regard à travers les lunettes ou les lentilles de réalité augmentée pour voir leur catalogue, habiller les mannequins et présélectionner ses articles, commander en ligne son casse-croûte de minuit, ainsi que mille et une autres choses pour être ensuite invité par une mascotte ou un vendeur virtuel à venir chercher le fruit de la pulsion consommatrice. Autant dire que la pollution visuelle était des plus intense, et même en arrêtant les applications ou en éteignant les appareils, personne n’était épargné par les couleurs et les lumières des néons. C’était une avenue éternellement active et il paraîtrait qu’elle l’avait même été durant la guerre.


Le groupe s’engouffra dans un passage souterrain pour ressortir de l’autre côté de la route au trafic impressionnant pour cette heure de la nuit, mais le travail ne connaissait pas de répit. Dans un très, très lointain passé, existait un modèle économique appelé « esclavage » où la force de travail n’avait aucun droit, même celui basique attribué à un être humain, ni compensations aucune pour leurs efforts incessants ; et il était curieux de voir ce système émerger aujourd’hui sous une forme différente : le travaillisme ou encore le néocapitalisme, un système ressuscité pour les besoins de la reconstruction. Mais c’était simplement de la poudre aux yeux. 14 heures de travail par jour étaient devenues une norme grâce aux progrès de la science et de la médecine. Le groupe bifurqua à nouveau dans un réseau de ruelles loin de la foule et du brouhaha et sous le regard attentif du chat.


Bien entendu, le cerveau de Diss carburait à 100 à l’heure, essayant de comprendre le comment du pourquoi. Ce qu’il avait ressenti tantôt n’était pas une première, tout le problème était justement là. La sensation qu’il avait éprouvée était une norme pour lui il fut une époque. Il survivait au jour le jour, affrontant des créatures gargantuesques qui pouvaient le tuer de 1000 manières différentes au moindre faux pas et Ilia était également un vétéran de ce conflit, d’où son inquiétude. Le souci était qu’il n’y avait aucune créature connue sur Koléa qui pouvait générer une « impression » pareille, l’hypothèse d’un quelconque animal, même celle des zoohumains anthropomorphes, était très peu probable. Il y avait trop de paix ici, trop peu de peur et de terreur, et abondamment de faibles. À leur connaissance, il n’y avait qu’une quinzaine de « guerriers » capables d’une telle chose et si c’était effectivement eux les responsables de la filature, cette ville allait devenir un terrible champ de ruines.


Cependant, cette hypothèse était également très peu probable, car il était bien trop tôt pour qu’ils retrouvent leur trace, du moins c’est ce qu’ils espéraient. Y aurait-il réellement dans les rues de Louisville une créature de classe « epsilon » inconnue des autorités ? Si tel était le cas, il y avait de fortes chances que cette ville aux mille et une promesses de rêves se transforme en gigantesque cauchemar bien réel, et dans leur état actuel, ils étaient loin de pouvoir gérer une telle calamité. Aucune de ces hypothèses n’était particulièrement plaisante, c’était le moins que l’on puisse dire.

« Impossible... Concentre-toi sur ta mission », finit-il par se dire en se promettant de revenir à ses réflexions plus tard. Il était indispensable d’en discuter avec « Monsieur ». Ensemble, ils pourraient peut-être prendre avantage de cette situation.

mercredi 22 février 2017

Première histoire de science fiction, page 2

Ses griffes étaient sorties, il aurait pu les réduire en charpie sans même qu’ils ne comprennent ce qui venait de leur arriver, mais il se maîtrisa au dernier moment, se fondant à nouveau quelque part dans l’obscurité. Il réagissait souvent comme un miroir, répondant au rire par le rire et à l’hostilité par l’hostilité et sa pulsion meurtrière était la réponse soufflée par son instinct à leurs propres émotions.


L’un des membres du groupe, celui du milieu, se retourna brusquement. Il avait le front trempé de sueur, les yeux écarquillés, les nerfs à vif. De son œil droit bionique, il scruta les alentours, mais malgré le fait qu’il changeât de spectre lumineux, il ne remarqua absolument rien d’anormal. Pourtant, même si ses appareils ne décelaient rien dans les environs, il était persuadé que, pendant une fraction de seconde, il avait frôlé la mort.


  • Tu l’as senti aussi ? demanda son compagnon qui se trouvait le plus sur sa gauche. Il fixait la même obscurité avec des yeux aussi larges que ceux d’un hibou. Sa main était étrangement positionnée à côté de ses hanches, comme s’il était sur le point de dégainer.
  • Hey les mecs, qu’est-ce qui vous prend ? Diss, qu’est-ce qui se passe ? demanda l’individu sur la droite, à son tour fixant la ruelle, mais sans avoir aucune idée de ce qu’il pouvait bien chercher.
  • C’est juste mon imagination, répondit le prénommé Diss en desserrant la mâchoire. Il commençait visiblement à se calmer, ce qui était des mieux pour sa dentition qui commençait à craqueler.
  • Ton imagination ? J’ai tellement flippé que j’en ai oublié de respirer ! rétorqua à nouveau celui de droite.
  • Oublie ça Luke ! Diss se retourna sans ajouter un mot de plus, suivi de près par l’autre.
  • Diss, Ilia, hey !!! Bordel de merde !!


Quelque chose changea parmi le groupe : leur hostilité barbare s’était dissipée ou plutôt s’était affinée. Le monstre électromagnétique créé par leurs cerveaux s’était caché, guettant une proie potentielle. Leurs sens étaient en éveil, à l’affût de la moindre anomalie dans un cercle d’une centaine de mètres autour d’eux.
  • Tei doumaech chto eta ani ? (Tu crois que ce sont eux ?) demanda Ilia à Diss en un murmure à peine audible dans leur langue d'adoption.
  • Nadeiouc chto net. Ato vcé nachi deistvia boudout zria (J’espère que non ou tout ce qu’on a fait n’aura servi à rien), répondit Diss en se touchant la base du cou probablement sans s’en rendre compte, là où se trouvait son tatouage, une rose noire encerclée par un serpent au crâne humain. Puis, dans un murmure qui ne semblait être audible que par lui, il prononça « Anubis ! », avec une telle rage qu’il serra à nouveau la mâchoire très fort. Un nom lâché avec rage, certes, mais également empreint d’histoire. Ilia, son compagnon, fit de même. Il attrapa son propre poignet qu'il serra si fort que sa prothèse plia en y laissant l'empreinte de ses doigts, luttant contre la colère qui bouillait en lui...
Ils étaient déjà sortis de la ruelle qui avait réveillé leur noir passé et se frayaient maintenant un chemin à travers la foule qui ne tarissait presque jamais sur l’avenue Austin P. Dumas. Elle était parsemée d’innombrables boutiques chics sur plusieurs kilomètres, et sur plusieurs étages, de telle sorte qu’il était possible de passer toute une semaine à s’y balader sans en voir le bout

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