vendredi 31 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 18


Alaïti n'avait même pas eu le temps de crier, il y eut juste une gueule qui surgit de nulle part et puis c'était fini. Le vieux pêcheur était complètement horrifié et s’était jeté sur le poisson en essayant désespérément de me sauver la vie. Le grand-père venait de perdre un "petit fils", il était hors de question qu’il en perdre un second. Même si on n'avait pas de liens de sang, nous qui avons grandi ensemble étions la même famille... 


Je me rappelle avoir pleuré, je me rappelle avoir paniqué en sentant le monstre me frôler la jambe, en l’imaginant sous l’eau, juste sous mes pieds, caché par l’obscurité de la nuit. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas où aller, je ne savais plus rien du tout même comment nager... Je ne voulais spas faire de bruit, je ne voulais pas faire de gestes, je voulais juste me fondre dans la nature. Malheureusement, cet exploit était impossible dans l'eau et entre me laisser couler et flotter, je ne savais plus.

Je n'ai rien vu de la lutte entre Valati et le Foï, là-bas sous l’eau sombre... Le vieux pêcheur contre le monstre avec moi comme enjeu. Même avec l’équipement des pêcheurs, même avec les habits des anciens, le vieux Valati avait du mal. Maintenant que je l'ai endossé moi-même durant des années, je peux comprendre mieux que quiconque ce qui se passait dans le corps du pêcheur.

Le sang était le prix à payer pour hériter des dons du vêtement de Dao. Une bonne santé et une force vitale hors du commun sont nécessaires pour pouvoir pêcher dans les abysses.

Dans sa jeunesse, Valati était une force de la nature. Pas très grand, mais il parait qu’il faisait tout le monde baisser les yeux. Alors je peux aussi imaginer ce qui lui passait par la tête, le sentiment de déchéance... Que lui, Valati ait permis une telle horreur. Que lui, Valati, perde une seconde vie sous ses yeux... d’habitude les pêcheurs sont prêts à mourir, ce n'était pas habituel pour eux, pour nous d'essayer de sauver une vie. 

Le pêcheur et la proie... Dès fois on se demande bien qui est qui.

Maintenant que moi, Matagi, ait accumulé de l'expérience. Je peux fermer les yeux et reconstruire la scène. Je peux voir Valati agrippé au poisson, essayant de le tirer de toutes ses forces, de l'empêcher de venir vers moi qui battais des pieds comme un fou. Trop perturbé pour penser à nager vers la côte. Quel souvenir humiliant, mais je n'étais pas encore Matagi. 

Je peux l'imaginer pousser le poisson vers le fond et ce n'était pas facile, ces derniers se débattent avec une force colossale. Même un foï pouvait briser les os d'un coup de queue, si on ne fait pas attention. Garder le contact, tout en essayant de trouver une opportunité d'enfoncer la lance, pour le vieux Valati, ce devait être un véritable cauchemar et devait lui demander d'y mettre toutes ses forces. 

Et même lorsqu'il réussit à enfoncer sa lance à travers les écailles, il devait encore s'assurer que le poisson reste au fond jusqu'à son dernier souffle, loin de moi, loin des côtes. Et là aussi, le vieux fou avait dû y mettre toutes ses forces. 

Mais à l'époque j'ignorai tout ça, j'avais juste l'eau, l'obscurité et mon imagination apeurée. L’océan ne m’avait jamais paru autant dégouttant, rien que d’être touché par l’eau me donnait envie de vomir.






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez une super journée ;)

Texte time !

Je pense que l'histoire est bientôt bouclée, peut-être 10 à 15 pages, au grand maximum 20, peut être XD. Mes prévisions sont très approximatives. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Alors j'ai vu un même qui m'a paru extrêmement pertinent

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boredteachers.com



Et c'est vrai. Je l'ai vu alors que je réfléchissais à l'éducation vu que j'ai un petit et tout. Et l'une des réalités étranges qui m'a frappé, c’est que les professeurs sont traités de manière très insatisfaisante. Selon moi, ce doit être l'un des métiers les mieux payés au monde, parce qu'ils ont la responsabilité de cultiver l'intellect et la connaissance de toute une génération. C'est l'une des choses les plus importantes au monde de préparer les jeunes à réfléchir, et pourtant....

C'est vraiment dommage, ils méritent beaucoup plus de reconnaissance humaine et financière. Bon après il y a des professeurs très moyens, mais il y en a beaucoup qui sont juste incroyables, passionnés, pédagogues, patients ... Les qualités qu'il faut pour ce métier sont légion. 

Ah oui en voilà un autre XD. On pense qu'on subit l'autre mais la réalité est bien différente lol. 
  
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theteachingbank.blogspot.com


Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

Meliacor : Stargorad, page 18


Ce qu’O’Ryan ignorait était le fait que sa présence avait un but, elle était la preuve d’une erreur de jugement que Cid n’allait jamais admettre.

Au cours de ses années d’expertise, son caractère et son comportement se sont cristallisés, son approche face à un problème ou un individu s’est également uniformisée. Sa zone de confort était dans une situation conflictuelle, face à des personnes qui pouvaient être effrayées ou irritées. Ça, il savait le faire, et il avait les arguments physiques de sa politique.
Cependant, il avait un problème lorsqu’il perdait le rythme qu’il imposait. Face à certains types de caractères, très rare, il pouvait perdre la main. Pour être plus précis, ce rythme pouvait lui être volé, le mettant dans une situation où il perdait en crédibilité. Normalement, il rectifiait le tir en rétablissant, redémarrant, la relation par la douleur. C’est ce qu’on lui avait appris, et la pratique, durant sa carrière dans les forces spéciales, a validé cette interaction.

Mais, là encore, il lui arrivait de tomber sur des individus qui avaient une excellente fortitude mentale et une gestion de la douleur exceptionnelle. Et, un choix devait donc être fait sur la relation à établir : briser la personne en prenant le risque de la détruire. Ou, trouver un moyen pour la faire coopérer, un moyen autre que la douleur. Et le problème de Cid, était que ses actions précipitées, habituelles, avaient fermé Castillyone comme une huitre. Elle n’allait rien écouter, et allait continuer à être provocatrice, tout en cherchant tout moyen possible pour leur nuire.

La détruire semblait être la solution la plus simpliste, et l’environnement s’y prêtait convenablement. Après tout, faire disparaitre la jeune femme ici, n’allait poser absolument aucun problème. Mais, cette destruction ne servait aucune cause non plus : elle serait complètement gratuite. Cid n’était pas un saint, mais son métier actuel ainsi que le respect pour sa patronne, l’obligeait à envisager une autre voie.

La laisser là en attendant que ses camarades ne la sauvent était l’autre idée qui, malheureusement, elle ne convenait pas à Dalanda. Elle devait sans doute craindre que dans ce cas, Castillyone revienne à ses trousses avec une nouvelle équipe plus organisée. Une crainte qui avait probablement grossi dans son esprit au-delà de tout raisonnement logique. Tout le problème d’un traumatisme est là, dans l’absence d’un raisonnement logique, ou plutôt non biaisé par la peur qui aveuglait face à la réalité.

Prendre Castillyone pour l’expédition alors qu’elle était dans un état d’esprit antagoniste serait comme se tirer une balle dans le pied. Ce serait une source de stress supplémentaire, inutile. Le voyage en lui-même était riche d’inconnues, plein de facteurs imprévisibles pour lesquels il fallait se préparer mentalement et physiquement, alors en rajouter en plus était stupide.
Cid devait donc repenser la relation. Il ne pouvait pas la rebooter en un claquement de doigts, mais il pouvait la diluer en introduisant un élément extérieur. Un peu comme de l’eau sur de l’argile, il pouvait, grâce à ce nouveau facteur, remanier la relation. Et le seul élément qu’il avait en sa disposition pouvant convenir était Jess O’Ryan. C’était l’unique raison pour laquelle Marshall avait accepté d’être accompagné par le chirurgien et c’était l’unique chance de Castillyone de sortir entière de la chambre, et il avait tenu ce rôle plutôt correctement. Même si, au final, il n’avait pas eu le temps de jouer convenablement son rôle.

La relation établie a été celle de la peur suite à une malencontreuse perte de calme qui aurait pu tout gâcher. Quelque chose avait effrayé Castillyone, sans doute la même chose que Cid sentait tapie au plus profond de lui, cette chose qu’il ne souhaitait libérer pour rien au monde. Et là, par réflexe, ou par confort, le z’hum revint sur une dynamique comportementale qu’il connaissait bien. La mercenaire avait montré une brèche qu’il n’hésita pas à utiliser pour établir les bases de leurs futurs échanges.  

Néanmoins, au su de la particularité de cet évènement qui était similaire à du bricolage psychologique. Cid n’était pas certain de la durabilité de son contrôle sur Castillyone, c’est pourquoi il devait continuellement s’assurer qu’elle ne présenterait aucun danger ni physiquement ni mentalement. Et il partait du principe qu’elle savait également ce qu’il voulait tenter.
-      - "Kruu rru rru, ce truc va devenir un sérieux casse-tête, je le sens" - pensa le z’hum sans quitter Castillyone du regard.




Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un super pré week-end. Amusez-vous bien J

Texte time !
Alors, là j’ai profité de ce texte pour expliquer un petit peu ce qui passait dans la tête de Cid et le pourquoi de son compliment. Ce n’était peut-être pas utile au final, mais bon je me suis dit que ça ne gâche rien. Mais, peut-être que je me trompe. N’hésitez pas à me le dire J

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Alors, aujourd’hui je vais lasser mon côté gamer s’exprimer. Je ne sais pas si vous avez vu, mais il y a la démo de cyberpunk 2077 qui est sortie et ce jeu à l’air juste phénoménal. Le studio qui s’en occupe est CD project RED, le même qui a conçu the witcher adapté de nouvelles d’Andrzej Sapkowski.
Et il me semble que l’univers cyberpunk est également issu d’un… ah non, il est tiré d’un jeu de table en fait. J’en ai fait un à la japan expo de Montpellier, franchement, j’ai passé deux bonnes heures de rigolade.  
Mais bon bref, CD project a publié une vidéo de près d’une heure sur la démo et franchement ça promet. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, peut-être le jour de ma retraite, mais je vais le finir celui-là. Pour l’instant il va faire la queue derrière deus ex et witcher 3. À coup de trois heures par semaines, je pense que j’ai quelques bonnes années devant moi XD.
Je n’ai pas vu l’élément rpg, la distribution des points de compétences dans l’arbre de talents, mais bon je chipote. Visuellement c’était également informatif, j’ai pu voir comment me différencier et comment éviter de créer un futur dystopique. Ce que je cherche à créer est un simple prolongement en bien comme en mal, de notre société, mais dans le futur. Puis y inclure toute sorte de choses un peu comme quand je cuisine XD. On m’a même interdit certaines, euh, expérimentations culinaires…
Bref, merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!



jeudi 30 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 17


J’avais entendu un grand SPLASH ! et les vagues me submergèrent cassant mon rythme, m’entrainant au fond. Je n’avais pas vu ce qui en était la cause, mais il ne fallait pas être un intelligent pour comprendre qu’un poisson avait sauté par-dessus la barrière de corail. Cela arrivait de temps en temps, un poisson pouvait se sentir téméraire ou perdu, ou pris de folie passagère. J’ignore ce qui leur passe par la tête quand ils font ça, tout ce que je sais c’est que ça me facilite la tâche.

Cette nuit-là était simplement un manque de chance, un cauchemar qui me hante encore à ce jour. Quand j’ai le temps de dormir, et quand je ne suis pas trop fatigué pour rêver.  

Le poisson en question était un Foï’ani, une espèce banale qui n’avait pas d’appendices, pas de formes étranges. Il était juste un très gros poisson ovale tout moche, avec des dents comme des piques. En toute sincérité et malgré le respect que je lui dois, Valati n’aurait dû avoir aucun mal à terrasser cette chose. Mais il commençait à devenir vieux et il ne pouvait pas se douter que deux abrutis faisaient la course à cette heure de la nuit...


Entrée du 12/08/2557

J’ai rêvé de l’accident avant de me réveiller en sueur. Je n’ai pas transpiré autant depuis... of, je ne me rappelle plus. Je ne pensais pas que revivre le passé aurait un tel impact sur moi. Pour me calmer les nerfs j’ai dû pêcher au moins vingt Foï’anis, mais je suis encore colère. Et je ne sais pas si le temps pourra fermer cette blessure.

Tout s’était passé si vite pour Alaïti. Pourquoi le poisson l’a choisi lui ? Est-ce que c’était parce qu’il était devant moi ? Je crois pourtant que j’étais le plus proche, ou est-ce que la peur m’avait fait voir des foutaises ? 

J’avais juste vu une fontaine de sang mélangée à l’eau. Et dans mon rêve j’ai vu le bras d’Alaïti porté par le jet d’eau et puis c’est tout. La scène était pourtant surréaliste, ce que cela représentait était juste absurde. Mon ami, mon rival, venait juste de... En un instant, ses ambitions, ses rêves, ses envies avaient été détruits. Notre futur avait été dénié par les dieux eux-mêmes. En un instant Alaïti n’était plus, et cela s’était passé juste sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire.



Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée, bientôt le week-end !!

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Hmm, je n’ose même pas imaginer la peur. Enfin si, vu que j’écris, mas bon je ne préfèrerais pas J

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Meliacor : Stargorad, page 17


Jess suivit le mouvement et fut le dernier à sortir de la chambre, encore chancelant et mal en point. Il utilisa le calibromètre sur lui et la machine ne trouva que de légers traumatismes qui pouvaient expliquer pourquoi il avait l’impression d’avoir percuté un mur de plein fouet. Heureusement, il n’y avait rien de grave, rien que le temps ne pouvait guérir, contrairement à Castillyone. Qu’elle puisse encore marcher après avoir été encastrée dans un mur relevait du miracle médical. Il essaya ensuite de se rappeler ses cours, mais il n’y avait aucune information concernant des spécificités biologiques particulières. Même durant sa carrière, certes très courte, il n’avait rien rencontré de tel. La première personne qu’il avait rencontrée défiant son ordre établi était Cid. Rencontre qui s’était d’ailleurs plutôt mal passée.

En suivant le dos massif du z’hum, le jeune homme ne put s'empêcher d'éprouver une pointe de jalousie à son encontre. Cette confiance qui suintait de tous les pores de son être, débordant en arrogance énervante. Cette force complètement insensée, complètement au-delà de ce qui était imaginable même pour un z'hum... 
- "Avec une telle force, je ne me serais pas fait bousculer comme une poupée de chiffon" - pensa O'ryan frustré, déçu, apeuré par sa propre faiblesse. Le fait de ne pouvoir rien faire pour sauver sa propre vie était un évènement particulièrement traumatique même pour le plus aguerri des hommes - "j'aurai pu sauver Sean, Maki, Raby et même Dyne aussi" - pensa tristement le jeune homme à ses amis, victimes d’un destin bien tragique : utilisés, transformés en créatures démunies de tout libre arbitre et finalement tuées, ou plutôt, comme il préférait penser, libérées de leurs souffrances. Et la personne responsable de leur libération n'était nulle autre que Cid. 

Ce fait rendait les émotions de Jess à son égard pour le moins chaotique. Il oscillait entre reconnaissance, colère, envie, répulsion, compréhension et bien d'autres complications émotionnelles. Mais la pensée qui se vrillait progressivement un chemin dans son esprit était :
- "Si seulement je pouvais être aussi fort, je pourrais … " - des si et des peut-être perdus dans des situations elles-mêmes hypothétiques – « J’aurai pu aider tout le monde, j’aurai pu sauver tout le monde, je pourrai protéger tout le monde » - des idées jetées à la va-vite dans un effort d’auto justification crée pour se convaincre de la nécessité d'une telle chose. Mais comment ne pas envier ? Comment ne pas répondre à cet instinct humain ? Même en connaissant une partie du chemin tortueux imposé à Cid pour développer ce potentiel, O'Ryan ne pouvait s'empêcher de convoiter cette force qui n'était pas la sienne. Et, comme sentant cette pensée, ce désir, le z'hum tourna la tête brièvement pour regarder le jeune homme, avant de ralentir le pas pour marcher à ses côtés. 

Le cœur de Jess recommença à battre à vive allure. Il était impossible de prévoir le comportement du z'hum, ou du moins, il était impossible de prévoir ce qui pouvait l'énerver. La seule constante dans ce comportement étant la violence, c'est pourquoi Jess ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose de douloureux allait lui arriver incessamment sous peu. 
- Beau boulot au fait - dit Cid en posant la main sur l'épaule du jeune homme, et en la tapotant de manière approbatrice.
- " Hein ?" - pensa-t-il ensuite, en même temps qu'il exprima cet étonnement - hein ? - il ne voyait absolument pas en quoi il avait fait du bon boulot. 
- Kruu rru rru - se moqua Marshall avant d'accélérer le pas
- "Hein ??" - se demanda encore Jess plus troublé que jamais.  






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée pleine de bonnes surprises.

Texte time !

Ici, j'ai voulu commencer par explorer la pensée de Jess. Dans le premier bouquin, il n'a pas été particulièrement élaboré. J'aimerais explorer le sujet du sentiment de faiblesse, comment un homme normal peut se sentir entouré d'êtres exceptionnels. Du moins c'est le plan, et mes plans ont tendance à, euh, changer XD.

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Alors j'ai commencé à lire un article intéressant :

Et apparemment, il existerait des galaxies sans matière noire. La matière noire est un sujet de débat entre astrophysiciens, et personne ne sait ce que c'est. Mais, au moins la science commence à être certaine que ce truc existe et qu'il est assez abondant. Mais, apparemment, pas si abondant que ça. 

Je trouve que c'est une découverte intéressante surtout pour moi qui imagine des mondes. Et je me demande ce qu'est qu'une galaxie limitée en matière noire pourrait être. Et pour cela je devrais m'intéresser plus sur comment la matière noire joue un rôle dans notre galaxie à nous... erf, aucune chance que je découvre ça XD. Mais je peux hypothétiser, et ça, c'est intéressant. Les portes de l'impossible sont ouvertes. 

À quoi peut ressembler une planète dans une galaxie de ce type. Est ce qu'il y a de l'eau ? Est ce qu'elle est comme la nôtre ? À quoi ressemblent les plantes s'il y en a ? Comment y ait la gravité ? Quelles sont les conditions climatiques ? À quoi peut ressembler un orage ou une tempête ? Comment s'écoule le temps ? Comment est la texture des objets au touché ? Tellement de questions, et 0 réponse XD.

 Je vais devoir rassembler le maximum d'information sur le sujet. Et peut-être même que les mondes perdus que j'ai évoqués dans Séforah à tout prix auront cet élément. Ou je peux réserver cette possibilité pour d'autres mondes. Hmm...

Bref, merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


mercredi 29 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 16



J’aimerai dire que cet instant est à jamais gravé dans mon esprit. Mais c'est faux, c'est très faux. Pendant longtemps je l'avais enfoui quelque part au loin et il n'y a que mes rêves qui me le montre, dès fois. Elle me montre cette lune verdâtre qui s’était dévoilée derrière les nuages, les vagues déferlant calmement sur le sable vert : des comptes à rebours de notre folie.

À la quinzième vague, nous avons couru de toutes nos forces dans l’eau sans nous rendre compte qu’à quelques kilomètres de là, au-delà de la protection du corail, le vieux Valati avait du mal avec sa pêche...

Entrée du 03/08/2557

Les autres m’ont finalement répondu et m’ont expliqué leur fameux plan. Je dois admettre qu’ils sont complètement fous. Ils prétendent pouvoir non seulement calmer le changement de l’océan, mais également tout retourner comme aux temps anciens avec l’Ulwazi. J’ignore ce que c’est, mais aucun objet ne peut changer l’état de notre monde. Je vais quand même étudier les éléments qu’ils m’ont fournis, moi Matagi, je suis un homme de parole.

En attendant, je veux continuer mon histoire.

Alaïti avait attaqué fort depuis le départ, il ne pensait même pas à préserver ses forces un peu comme s’il ne pensait même pas au retour qu’il fallait devoir faire. Et je n’avais d’autres choix que de tenir la cadence et attendre qu’il s’épuise parce qu’en toute honnêteté je ne pouvais pas faire mieux. Il était un rival à ma mesure. Non, il était plus fort, mais moi j’étais plus tenace. Je ne lâchais rien et ça l’énervait, je pouvais le deviner facilement dans chacune de ses brasses.

Il y mettait de plus en plus d’efforts, ce qui signifiait qu’il allait s’épuiser de plus en plus en vite. En théorie, c’est ce que je pensais, mais en pratique Alaïti continuait à mettre de la distance alors que c’est moi qui me fatiguais de suivre.

Je détestais l’océan et je ne pratiquais la nage qu’à l’occasion, il était évident que cette épreuve n’était pas à mon avantage, mais je voulais quand même gagner. Je voulais lui montrer que j’étais le meilleur. 

C’est à ce moment que tout avait basculé.




Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée.

Texte time !

Hmm, là aussi il y a un truc qui me dérange. La partie où il y a : compte à rebours... Je ne sais pas comment je vais transformer cette partie, mais je vais devoir le faire sur la version finale. SI je m'en rappelle XD

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Meliacor : Stargorad, page 16


- Pourquoi tu fais cette tête ? - demanda Castillyone, sérieuse - ah, laisse-moi deviner. J'ai plusieurs liaisons internes dans les reins et le bassin, un traumatisme bénin du thorax, et deux, non, trois côtes fracturées - dit-elle ensuite en bougeant le torse sur le côté tout en serrant les dents de douleurs. 
- Euh, oui - répondit Jess impressionné - comment...
- Rien d'extraordinaire là-dedans - le coupa Cid - si tu ne connais pas ton propre corps tu n'es bon qu'à être un troufion qui court avec un fusil à la main et éponger les tirs. Pour être reconnu comme spécialiste et faire partie du sommet de la pyramide, ce genre de connaissance est la base - expliqua brièvement Cid. En réalité, un spécialiste était, presque, une forme de vie alien par comparaison à un humain normal. Tous possédaient des caractéristiques physiques défiant l'imagination depuis la naissance, des particularités génétiques classifiées G.?.D : gênes Dioscures (en hommage aux enfants des Zeus). Et cette nomenclature pouvait aller de 0 à 9. Cid avait été reconnu par le gouvernement de Koléa comme G.3.D et de toute l'histoire de l'exploration spatiale la seule autre personne ayant ce qualificatif était Ivan Dragnoff : krasnei smerch (la tornade rouge). Le premier spéticus et le premier spécialiste reconnu. 

Les humains ne pouvaient ouvrir la porte de ce monde que par des efforts complètement insensés, et encore, rien n’obligeait cette dernière à s'ouvrir pour les laisser entrer. Après tout, le nombre de cadavres pourrissant sur son pas, désespérés de leur vivant de dépasser les limites de leur être, n’avait d’égal que le nombre d’étoiles visibles sur la voute céleste. Et forcer l’entrée de cette "évolution" ou "ascension" était un exploit dont le nombre de réalisations pouvait être compté sur les doigts d’une main depuis que l’humanité existe. Les élites étaient ce que les humains avaient à offrir de mieux, mais les spécialistes... Les spécialistes, eux, étaient un mystère, un cadeau, une malédiction... ils étaient un bond évolutif, mais un bond vers où ? Personne ne pouvait répondre à cette question, aucun humain du moins. Et cet avantage n'était qu'un prérequis, un terrain sur lequel bâtir.

- C'est exact - répondit Castillyone en se penchant en avant, les coudes sur ses cuisses - dans quelques jours j'irai très bien - dit-elle ensuite en caressant la joue de Jess qui se surprit à tressaillir un tout petit peu. Même si la paume de sa main était proportionnellement dure au reste du corps, elle avait quand même une douceur féminine. Un contraste dont il ne savait pas trop quoi penser. 
- Kruu rru rru, tu rêves. On est de sortie demain matin, et t'as intérêt à ne pas traîner dans mes pattes ou tu risques de finir en hachis pour gros insecte. C'est pourquoi tu vas venir faire un tour dans une cuve.
- Drôle de demande de rencart - sourit Castillyone - mais j'en ai eu des pires - dit-elle en se levant puis en étirant ses membres vérifiant sa réponse neuromusculaire. 
- Qu'est-ce que vous faites !! - hurla Jess outré par un tel comportement de sa patiente. Elle risquait d'aggraver ses blessures internes, ce qui pouvait être mortel.
- T'es mignon toi. Bien, on y va ? - dit-elle en se dirigeant vers la porte sans une ombre d'hésitation. 
- "Kruu rru rru, dommage qu'elle soit humaine celle-là" - sourit Marshall en la suivant, deux pas derrière. 






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que vous avez un temps plus sûr de lui. Parce que là un coup il fait frais, un coup il fait chaud, on ne sait plus sur quel pied danser. :)

Texte time !

Ok, je pense qu'on va refaire un bond de l'autre côté. Il y a des préparations à faire aussi pour les blacks owls. Ce que je veux créer c'est une situation ou les deux parties ont un plan ou plusieurs, une méthode d'approche, une compétence affichée et démontrée. Mais que c’est la situation, le contexte, l'environnement qui amène cet élément de surprise, ce woah je ne l'avais pas vu venir. 

Ensuite, il y a certaines formulations que je dois retravailler, je pense. Il y a un truc qui coince pour moi.
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Je suis en train de voir comment m'organiser mieux. Le rythme que j'ai actuellement n'est pas adapté pour écrire les scénarios et en plus faire des recherches de discussion. Sinon, je finis à 18 h. Je vais essayer de commencer plus tôt et d'être plus concentré. 

Ah oui, on m'a parlé d'un site : tipeee. C'est un site pour créateur de contenus : scénaristes, dessinateurs, cinéastes, etc... À ce que j'ai compris. Je ferai par moi-même, mais le concept me plait bien. J'y exposerai peut-être le travail fait avec un dessinateur, mais on va déjà voir si on peut tenir cet engagement de travail. 

Euh quoi d'autre ? Ah oui, mes condoléances à la famille de monsieur McCain ainsi qu'à toutes les familles qui ont perdu un proche. 

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mardi 28 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 15


Entrée du 25/07/2557

J’ai rêvé d’Alaïti pour la première fois depuis. Ça fait combien de mois maintenant ? Je ne sais plus.  Il me revient souvent ces derniers jours. Je pense qu’il vient se moquer de mes peines, et tu parles d’un ami !

Non, je plaisante. Je sais qu’il essaye de me rassurer. Malgré tout ce qui s’est passé entre nous, malgré cette nuit de malheur.

Notre relation s’était complètement détruite. Non, ce n’est pas ça. En réalité, elle ne tenait qu’à un fil. Un fil que je voulais préserver, car mon ami commençait à me manquer. Les bons moments passés ensemble, nos rêves, nos bravades, nos jeux... Ma poitrine se serrait en pensant que tout cela était sur le point d’être détruit sans que je ne sache pourquoi. Mais j’étais fier, j’ai dû être fier pour ignorer les moqueries. J’ai dû devenir dur, pour leur rabattre la bouche à coups de poings à défaut de mots qui ne venaient pas. J’ai essayé, mais les mots ce n’est pas pour moi. Il n’y a qu’à une machine que je m’offre la liberté de parler comme ça. La seule autre personne était Alaïti. Même Talanaïa ne connaissait rien de moi, c’est peut-être pour ça qu’elle m’avait aimé ? Elle était sous le charme d’une illusion ?

Ah ! Talanaïa, quelle femme tu es devenue. Une mère et la femme du maire, rien que ça. Je ne sais pas si je dois être fier, mais au moins je suis rassuré qu'elle ait continué à vivre...

J’espère que tu es heureuse ma petite sœur, même si j’ai entendu dire que ton enfant était compliqué. J’espère que le destin lui épargnera le chemin que j’ai dû traverser. J’espère qu’il n’aura pas à connaître intimement l’océan et qu’il n‘aura à voir les horreurs qu’il abrite que dans son assiette.

Mais je m’égare. Je voulais reconquérir l’amitié d’Alaïti, et la seule solution qui m’était venue à l’esprit était à travers le respect. Je devais regagner son respect avant de pouvoir à nouveau fraterniser.

Cependant il m’avait précédé en ce soir fatidique. Il m’avait défié à nager le plus loin possible dans la mer des coraux, et je ne pouvais pas dire non. J’aurai préféré une bonne vieille bagarre à l’ancienne. Ou une course de vitesse sur l’île entière. Mais l’océan... J’étais à deux doigts de renoncer à toutes ces foutaises et rentrer chez moi, mais je ne pouvais pas.

Alors nous sommes allés, à la nuit tombée, faire face à nos peurs pour dépasser notre désaccord. Les bonnes intentions ne finissent pas toujours bien, surtout si ce sont des idiots qui en sont à l'origine. 






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! je vous souhaite une super journée de rêve, pleine d'ambitions réalisées XD

Texte time !

Bon, on revient un peu sur les souvenirs qui ont lancé la trame. 

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