jeudi 31 mai 2018

Séforah à tout prix, page 45


Le Gorka était situé dans l'aile est de l'étage, c'est pourquoi Dalanda tourna à gauche à la première occasion. Sur le chemin il y avait un petit étang artificiel, contournable ou traversable sur deux tapis roulant quasi transparents, donnant l'impression de glisser sur l’étendue d'eau.

De l'autre côté de l'étang, à quelques mètres à peine se trouvait le BBCure, un restaurant à ciel ouvert qui proposait des grillades diététiques (on peut toujours rêver...). Le concept était simple, chacun louait son kit de barbecue et achetait sa viande spécialement traitée de nanomachines pour limiter les protéïnes et d'épices pour le gout. Quelques adeptes étaient d'ailleurs en pleine cuisson, entourés de proches allongés sur le gazon, prit dans des conversations légères.

Eiling continua sans s'arrêter et sans ralentir en suivant le chemin aménagé. Elle dépassa, sur la gauche, une aire de repos composée de bancs cerclant un snacking complètement autonome. Un robot équipé de plusieurs bras s'occupait de toutes les préparations 24h/24 et 7j/7.

Sur la droite il y avait une des zones de jeux aménagée pour les enfants. Il y avait de la pelouse bordée par des arbres au fond, et remplie de toboggans, de balançoires automatiques, et de parcours compliqués qui pouvaient les occupés pendant des heures. Et de l'autre côté, derrière les arbres, se trouvait Le Gorka.

Le restaurant bar était l'unique endroit de Serturnéria disposant de la licence nécessaire pour vendre de l'alcool, ou plutôt des digestifs. Il n'était donc pas étonnant d'y trouver un bon nombre de clients même à des heures tardives ou prématurées. Des proches de patients ainsi que des patients en devenir se retrouvaient ici pour digérer des nouvelles trop lourdes pour leurs épaules. Ils avaient simplement besoin d'oublier, même si pour quelques heures, même si conscient que les problèmes, dotés d'une patience illimitée, les attendrait à la sortie du bar. 

L'enseigne et simple et sobre : gorka était écrit en lettres minuscules pour ne pas crier sa présence, et pointant sur ses clients, ramassis de malheureux. Même les couleurs de l'enseigne étaient simples et sombres sans pour autant virer vers le noir. Ce n'était pas non plus un cimetierre de désespérés. 

L'intérieur était faiblement éclairé pour laisser un minimum d'anonymat aux clients, personne ne voulait être vu au plus bas de son moral... L'ambiance n'était pas à la fête. Il était rare de voir des personnes venir ici fêter les bonnes nouvelles, elles préféraient sortir en ville dans un endroit bien plus vivant et qui proposait bien plus de divertissements. 

A Gorka, on venait pour pleurer un petit peu, se plaindre de l'injustice du monde, dormir sur une table en espérant se réveiller de son cauchemar, à soupirer en éteignant le cerveau, à se rappeler des bons moments passés avec son ami ou amie perdue. C'est pourquoi on y retrouvait souvent la même scène : une personne à moitié affalée demandant comme elle allait faire pour surmonter ça, se laissant au chagrin, et une autre qui essayait de la réconforter ; soit un proche, soit un inconnu compatissant, soit un robot de soutien psychologique. Tout le monde n'avait pas le luxe d'être accompagné dans son malheur...

Eiling retraça ses pas habituels et prit place au bar. 
- Un Daïkiri bien corsé - commanda-t-elle à la barmaid, une jeune femme dans la mi vingtaine qui affichait un visage sérieux de circonstance. 
- Bien patronne - répondit cette dernière - Quelque chose à manger ? - demanda-t-elle sur un ton un petit peu inquiet en jetant un regard inquisiteur à Raèl posté juste derrière sa mère. Ce dernier secoua la tête de la négative confirmant que les nouvelles n'étaient pas bonnes
- Juste le Daïkiri - répondit Dalanda
- Et toi Raèl, je te sers quelque chose ? 
- Non, ça ira. Rien que l'odeur me donne envie de vomir - répondit le jeune homme ce qui lui valut un regard cinglant de la part de la barmaid. 
- Tu l'as entendu - commenta Dalanda en posant les mains sur la table avant de croiser les doigts très forts, pour ne pas trembler. 
- Haut et clair - répondit la barmaid - Je te sers tout de suite - dit-elle en prenant des bouteilles sur l'étagère. Elle sortit ensuite quelques fruits qu'elle commença à découper en fines lamelles avant de de les poser sur le verre à cocktail. 

Raèl quant à lui prit place juste à côté de sa mère. Il la regarda pendant quelques instants avant d'envoyer un message à son père 
- "Elle va commencer à boire"
Et là encore il n'eut aucune réponse. Alors il posa les coudes sur la table et s'occupa le regard en attendant que Cid arrive et qu'il puisse enfin prendre l'air hors de Pasteuria. Cet endroit lui donnait des hauts le cœur.





Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne journée, que dis-je excellente, que dis-je, suprême journée à vous ;)

Texte time !

Yep le bar est à elle. Hmm quoi d'autre ? Aucune idée. S'il y a un détail qui demande des explications, un concept qui ne fait pas sens à vos yeux par exemple, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com.

Malheureusement je suis en retard. Je n'avançais à rien sur l'ordi du coup j'ai dû écrire dans mon cahier avant de tout recopier, mais bon au moins j'ai pu avancer XD. C'est quand même bizarre, techniquement on doit pouvoir écrire sur n'importe quel format mais en fonction des jours quelques fois j'avance plus sur l'ordi et d'autres fois sur le bon vieux papier. C'est comme si c'était deux médias différents, ou peut-être que ce problème de perspective est purement psychologique et m'est unique... 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!

   


mercredi 30 mai 2018

Séforah à tout prix, page 44

Le jeune homme suivait sa mère à nouveau voûtée, comme si elle venait de reprendre sa montagne invisible sur les épaules. Même ses pas étaient plus lourds, plus lents, plus... épuisés. 

Eiling revint dans le hall d'entrée, avant de se diriger vers l'un des nombreux élévateurs multi-dimensionnels (vertical, horizontal, oblique) qui connectait l'entrée C à la B du gigantesque complexe appelé : Serturnéria (Friedrich Wilhelm Adam Sertürner - morphine).  Il y avait un peu de monde devant l'ascenseur, mais ce dernier avait suffisamment de place pour accueillir au moins quinze personnes. 

Raèl suivit sa mère à l'intérieur, son poids fit plier légèrement la machine mais les stabilisateurs compensèrent presque immédiatement l'anomalie. Mais les quelques passagers regardèrent le jeune colosse mais ce dernier n'y prêta aucune attention
- Où est ce qu'on va ? - demanda Raèl
- Au bar - répondit Dalanda - j'ai besoin de me changer les idées. 
- "Maman va au bar, je fais quoi ?" - envoya Raèl un message et quelques instants plus tard il reçut la réponse
- "J'arrive dans quinze minutes, ne la laisse pas seule"
- "Ok... Papa tu crois que ça change quelque chose que je sois à côté ?" - demanda Raèl en effaçant et réécrivant le message à plusieurs reprises, incertain de la nécessité de demander. Craignant la réponse, ou plutôt la vérité. Cependant, i avait beau attendre la réponse, elle ne venait pas. Il imagina alors que son père était en route, et courant à son allure il ne pouvait ni entendre, ni répondre. 

Le voyage se passa dans un silence relatif, les personnes qui étaient avec elles parlaient de leurs problèmes personnels. Ils essayaient de murmurer pour ne pas être entendus mais l'ouïe sur développée de Raèl, malgré son apparence humaine, lui permettait de tout entendre involontairement l'histoire de leur père hospitalisé qui refusait de se faire implanter des poumons artificiels. Il arrivait, que des personnes bénéficiant d'implants cybernétiques ou bioniques perdent leur humanité, leurs souvenirs, leurs émotions. Personne ne savait vraiment pourquoi, personne ne savait comment empêcher cela, mais une fois que l'étude souvent ce problème a été soulevée plusieurs humains refusaient toute forme de transplantations si elle n'était pas organique. 

- "Se souvenir, est-ce si important que ça ?" - se demanda Raèl. La mémoire n'était pas remplie que de bonnes choses. On pouvait se rappeler des mots pénibles, des regards pénibles, des expériences pénibles, de regrets pénibles... Les souvenirs pouvaient être une source de torture infinie. Même là, dans cet ascenseur, il savait qu'il allait se rappeler de cet instant où sa mère l'ignorait complètement, son esprit étant trop occupé par Davy, et ce n'était pas plaisant. Quelque fois, avoir le choix d'oublier n'était pas si mal...

Bientôt les portes s'ouvrirent dévoilant un jardin à perte de vue. Tout l'étage était un parc parsemé de restaurants, d'aires de repos et d'animations pour permettre aux familles, ainsi qu'aux patients de se dégourdir les jambes, de passer un bon moment dans un environnement contrôlé. 

Dalanda sortit sans perdre de temps d'un pas rapide, les mains tremblantes, et se dirigea vers son restaurant préféré de Serturnéria : "Gorka". Elle commençait à se sentir submergée d'émotions, et avait du mal à penser, à réfléchir. Elle avait envie d'hurler et de tout mettre sens dessus dessous pour libérer cette colère, ce sentiment d'injuste, ce sentiment d'impuissance qui lui bouffait l'intérieur comme un ver parasite... Mais elle n'avait pas perdu l'esprit au point d'oublier... Elle ne voulait pas que Raèl la voit comme ça, en tant que mère elle avait le devoir de rester forte. 




Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Déjà la mi semaine, la perception du temps est un truc de fou. Je vous souhaite une belle et excellente journée, vous le méritez ;)

Texte time !

Hmm ! Vous l'avez peut-être remarqué, mais j'essaye de jouer sur les perceptions. Celle de Raèl et celle de Dalanda; Tous les deux veulent la même chose à peu près, mais la perception est différente et par conséquence les actions vont dans des directions différentes. Tous les deux veulent se rapprocher mais bon, on va voir comment la situation va se développer. Je dis on va voir, parce que je découvre avec vous tous les jours, juste un petit peu en avance. Mes doigts tapent tous seuls et quelques fois c'est assez bizarre, enfin j''exagère :)

Oui, donc texte assez simple aujourd'hui. Les événements ne vont pas tarder à se développer mais j'ai quelques scènes prévues avec Cid du point de vue interaction avec Dalanda et Raèl. J'essayerai cependant de ne pas trop traîner. Peut-être qu'on sera dans les 60 pages en fait XD Mouais... 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à me laisser un commentaire, je les lirai avec un grand plaisir. Ou écrivez-moi ici : unepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Les amis, les amis est ce que vous avez vu le trailer de Christopher Robin. C'est...Ce n'est pas du jeu Disney, c'est vraiment pas du jeu de remettre jour Winnie l'ourson. Je me sens obligé d'aller le voir, surtout après avoir fait les Kingdom Hearts... En plus mon beau fils et sa mère vont apprécier. Ce n’est pas du jeu de jouer sur les émotions comme ça, je me suis senti un petit garçon à nouveau et c'était bon. Sigh, bon ça et jurassic world 2 je vais avoir du mal à résister, mais j'économiserai avec Star wars épisode 9 XD


Par contre, dans le trailer il y' a un problème avec la poupée de Winnie. Ici Winnie l'ourson tel qu'on le connait, enfin tel qu'un individu portant son costume peut le représenter  
Résultat de recherche d'images pour "winnie l'ourson"
lexpress.fr
Et ici, dans le film à venir
Résultat de recherche d'images pour "christopher robin trailer"
justfocus.fr
Il y a un problème non ? #notmywinnie ? XD

Même Ted passe mieux
Résultat de recherche d'images pour "christopher robin trailer"
screenrant.com
Non ? Ou c'est moi qui chipote ? Hoo, j'aimerai voir ce cross over XD

Sur une autre note, j'ai vu un article qui dit : Myanmar military could be investigated (L'armée du Myanmar pourrait être mise en examen) :  

Comment ça : pourrait être ? Qu'est-ce que ça veut dire : pourrait être ? C'est du grand n'importe quoi. Il y a eu crime contre l'humanité un point c'est tout et la politique n'a rien avoir avec ça. Du moins, dans un monde parfait ce serait le cas. Là, la cour pénale internationale doit faire son boulot, c'est peut-être difficile, la scène politique est aussi compliquée qu'un épisode d’Inception sous prozac. Mais un chat n'est pas un chien, faut pas déconner. J’hallucine : pourrait être... C’est : sera qu'on veut entendre. Enfin j'espère que c'est "on". 


Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!

mardi 29 mai 2018

Séforah à tout prix, page 43


Une fois que Davy fut soigneusement attaché par ses liens en soie, suffisamment doux pour ne pas laisser des marques sur la peau, et scier les os, Eiling demanda
- Quelle histoire tu veux que je te raconte ? Celle des loups de glace ? tu aimes bien cella là non ?
- Non, je veux l'histoire du vilain petit canard - demanda Davy en bougeant du dos comme pour se gratter contre le matelas.
- Ça va ? - demanda Dalanda inquiète
- Oui, ça va - répondit le jeune homme en souriant de toutes ses dents mal formées.
- Eh bien, mon bébé, je ne connais pas cette histoire - avoua Dalanda - Tu l'as trouvée sur le Veeb ?
- No, c'est Zavatta qui me l'a racontée
- Ah ? - s'étonna Dalanda - et elle parle de quoi cette histoire tu t'en rappelle ?

- Euh, c'est l'histoire d'un petit canard - rigola Davy - Il s'appelle Aelling, et tous les autres canards le trouvaient très vilains
- Hmm - fit Dalanda, n'approuvant pas le début de cette histoire et elle n'approuvait pas non plus le nom du caneton. Mais elle prit sur elle pour ne pas monter dans les tours hystériques et trouer le docteur de balles et de reproches - Et qu'est ce qui lui arrive à ce petit canard ?
- Eh bien, comme il est différent, il est obligé de s'éloigner de sa famille et... - là Davy baissa les yeux vers la droite pour se rappeler les détails et puis il fut pris d'un "Ah !" de soulagement - Et puis, il rencontre d'autres oiseaux qui se moquent de lui parce qu’il n'est pas très joli. Et puis, et puis après il tombe sur un gentil monsieur qui le recueille dans sa ferme. Mais Aelling veut voir son papa et sa maman, même si le monsieur il est gentil. Alors il repart d'où il est venu, mais quand il se retrouve devant le lac il voit qu'il est devenu différent. Il est devenu un cygne. Un cygne c'est un oiseau tout blanc et il est vraiment très beau, je l'ai vu sur les images.
- C'est vrai qu'il est beau - répondit Dalanda pensive. Elle ne savait pas trop quoi penser de cette histoire. Elle dégageait un sentiment d'abandon de la part de sa famille et c'était blessant et surtout faux. Elle l'avait placé ici pour les infrastructures, pour la présence du personnel compétent. Ce n'est pas comme si elle aurait pu avoir tout ce matériel dans son appartement.

Dalanda regarda Raèl qui était posé dans un coin, mais ce dernier était perdu dans ses pensées et ne semblait avoir porter aucune attention au récit. Puis elle se tourna vers le laboratoire R&D, bien décidée d'avoir une conversation avec le docteur Zavatta qui s'était décrit le beau rôle dans l'histoire.
- Maman ? - fit Davy les yeux mouillés - je commence à avoir mal - ajouta-t-il ensuite en commençant à se tordre un petit peu sur le lit
- Quoi ? - "C'est bien trop tôt" - pensa Eiling en se rappelant les mots de Zavatta lui expliquant que les anti-douleurs ne marchaient plus comme avant - DOCTEUR !  - appela - t - elle en voyant les torsions de plus en plus inquiétantes de Davy et puis il y eut le cri qui lui retira tout l'air des poumons. Ce cri de douleur lui arracha les larmes, elle se senti complètement impuissante, elle se senti complètement inutile devant ce spectacle. Alors que Davy hurlait de tous ses poumons, elle ne pouvait même pas lui prendre la main de peur de la briser.

Dans les secondes qui suivirent, l'équipe d'intervention sorti avec tout le matériel nécessaire sur le dos, accompagnée de madame Shirley. La situation devenait grave et cela se voyait dans les mouvements de Davy, et ses contorsions peu naturelles malgré le fait d'être saucissonné sur le lit. Rapidement, les premiers infirmiers déboulèrent dans la pièce et commencèrent à prendre soin de Davy avec des gestes expertement maîtrisés pour le tenir à plat sur le lit, le temps que l’anesthésiste face sa piqûre. Cette dernière connaissait les veines de Davy sur le bout des doigts et s'en même prendre la peine de chercher, injecta le produit.

Il fallut attendre quelques secondes avant que le produit ne commence à faire son effet et que le jeune homme sombre dans le sommeil, arrêtant ses cris déchirants. 
- S'il vous plait, venez avec moi - demanda délicatement Shirley en prenant la main de Dalanda. Cette dernière se laissa guidée à l’extérieur sous le regard inquiet de Raèl qui les suivit hors de la chambre de son frère. Son cœur qui battait d'habitude sur un rythme métronomique avait des sauts irréguliers. Il se sentait bizarre, mais il n'arrivait pas à mettre la main sur la raison de son affolement cardiaque
- Je suis désolé - leur dit Zavatta qui les attendait dehors - Je pensais qu'on pourrait vous offrir plus de temps que ça mais...
- Je sais, je sais - répondit Dalanda en se redressant, revêtant son armure émotionnelle - Vous avez cartes blanches pour développer le nouveau produit. Finissez-le en un an 
- Nous faisons de notre mieux - expliqua Shirley mais Dalanda dégagea son bras en répondant
- Mieux ce n'est pas assez ! - dit-elle en laissant le docteur et son assistante derrière. 

Une fois dans l'ascenseur, elle sorti son portable et composa un numéro pré-enregistré. 
- Je veux qu'on avance notre expédition - dit-elle une fois que la personne de l'autre accepta l'appel
- Houla, quoi ? 
- Je veux qu'on avance notre expédition - répéta Eiling
- Kru rru rru, tu me rassure. J'avais cru entendre que tu voulais qu'on avance notre expédition.
- Je ne plaisante pas Cid ! - hurla Dalanda 
- Moi non plus. Il est hors de question qu'on fasse ça et ce n'est pas négociable. Une planète perdue (planète mutée par les kissadzés) n'est rien en comparé à ce qu'on a fait jusque-là...
- Je sais...
- NON TU NE SAIS PAS ! - rugit Cid - Tu réfléchis à chaud, et je peux comprendre. Mais si on doit s'aventurer sur une planète perdue, je prends la main sur les opérations, c'était notre accord. Le plus important c'est...
- ... - Dalanda mit fin à la communication. Elle savait déjà ce que Cid allait dire. La préparation était fondamentale, que le risque de mortalité sur une planète perdue sans préparation était de 99 % et que même lui n'allait rien pouvoir y faire. Mais la préparation demandait du temps, temps qui semblait lui manquer 
- Maman ? Tu vas bien ? - demanda bêtement Raèl
- Hmm ? - se tourna Eiling surprise de voir son fils. Elle avait même oublié qu'il était là - Oui je vais bien - mentit elle. 

- Vrr, vrr - le téléphone de Raèl sonna dans sa poche. Il le déploya pour voir la notification et trouva un message. 
- J'arrive, prend soin de ta mère en attendant et dites mois où vous serez. Elle risque de faire une connerie.
- "Sigh" - soupira Raèl en ne sachant pas par quel bout commencer. Il ne voyait rien d'autre à faire que de la suivre. C'était plus simple de taper sur quelqu'un, et il se surprit à désirer qu'il se passe quelque chose dans ce fichu hôpital qui lui permette d'extérioriser sa frustration.  







Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, la santé c'est le plus important sur cette terre ;)

Texte time !

Alors, commençons par Aelling eut dire caneton en danois et c'est une histoire écrite par monsieur Hans Christian Andersen, et je vous jure que quand j'ai donné le nom d'Eiling à Dalanda je n'avais pas ce lien qui est pourtant pertinent. Mais c'est une sacrée surprise, peut être que je suis plus brillant que je ne le crois XD... Ah, doux rêve éphémère, sigh...

Autre note, l'histoire du petit canard racontée ici est légèrement différente d’originale. On peut le voir comme les conséquences du temps... ouais, on va dire ça :)

Ensuite, je n'avais aucune idée de quoi écrire aujourd'hui, j'y ai pensé toute la nuit mais une fois que mes doigts se posèrent sur le clavier j'ai eu cette pensée pour le vilain petit canard et puis boom. Peut-être qu'Enstein avait raison et que l'imagination est une dimension à part entière de laquelle nous captons quelques idées (il a dit ça Einstein ??). 

Bref, si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour. Je vous promet qu'au milieu de toutes ces histoires sombres il y aura du positivisme, quelque part XD. Il faut que je m'en rappelle de ça, c'est super important. 

Je ne sais pas si vous avez entendu le nom de Mamadou Gassama, probablement. Pour une fois qu'un black ne nous met pas la honte XD Je plaisante, personnellement si j'étais à sa place je ne sais pas si j'aurai fait ce qu'il a fait. Probablement pas, j'aurai été tellement dans la réflexion que j'aurai été figé. Un défaut de ma personne sur lequel je dois travailler. 

Cette histoire montre bien que peu importe notre couleur, os convictions idéologiques, politiques ou religieuses, nous sommes avant tout humains et que le courage existe encore. Sigh mes amis maliens ne vont pas arrêter de me casser les oreilles avec cette histoire, il y a une petite rivalité entre nos deux pays lol. 

Je meurs de faim, je n'ai rien eut le temps de mettre sous la dent depuis hier après midi, alors excusez moi de vous abandonner maintenant. Je vais me chercher un truc à dévorer. Il ne faut jamais faire les courses le ventre vide, ça fini toujours par une hémorragie du portefeuille lol.
Bref... 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables, oh oui formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!