jeudi 28 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 15

C’est ainsi que se passa la soirée : dans un silence meublé de quelques mondanités qui rendit tout ce qui pouvait être agréable complètement fade. Et aucun steack aussi juteux ou épicé soit il, ne pouvait changer cette triste réalité.

Le regard de Lambert senior ne faisait que tourner en rond entre son assiette et sa famille, cherchant, cherchant... Non, il ne serait pas honnête de dire qu’il cherchait quoi dire. C’était plutôt qu’il cherchait l’envie de dire quelque chose qui ne gâcherait pas cette soirée. Il avait envie de vomir sa frustration et sa peur, de l’externaliser et de l’injecter comme un venin aux autres, car il avait l’impression d’être le seul à souffrir et ce n’était pas juste à ses yeux. Il avait l’impression d’être le seul à vouloir faire des efforts. Les autres étaient contents du statu quo actuel et cette insouciance était comme une claque qui ne cessait de se répéter. Ne voyaient-ils pas ce qui était en train de se passer ? Ne voyaient-ils pas que tout pouvait se briser ? Est-ce qu’il s’en fichaient ?
Ses questions ne cessaient de tourner dans son esprit et l’absence de réponses n’aidait pas à son humeur.

Avant d’attaquer le dessert, Martin se leva brusquement et s’éloigna en direction des toilettes pour s’isoler, pour se calmer pour faire baisser la pression et reprendre le contrôle de soi sans avoir l’objet de sa frustration devant les yeux... C’est ainsi que passa la soirée : dans un silence meublé par les bruits de fonds, par des conversations étrangères des tables à côté.

- Ton travail avance ? - avait-il demandé.
- Pas vraiment - avait-il eu en réponse sans explications pour lancer la conversation.
- «Bon...» - pensa Lambert senior avant d’avaler son dessert et appeler le garçon pour payer l’addition avant de partir avec sa famille.

Même s’ils n’avaient rien à se dire, ils marchaient tous à côté en donnant l’illusion d’une unité, d’un bloc. Ashana mit même sa main autour du bras de son mari ce qui l’étonna au plus haut point après l’ambiance lourde de la soirée. Mais ce simple geste fut comme un mouchoir pour son cœur en pleure, même si une certaine confusion s’installa en lui. Néanmoins pour ce soir et ce soir uniquement il décida simplement de profiter de ce geste et de cette minuscule intimité qu’ils n’avaient pas eus depuis très longtemps. Il avait besoin de cette bouffée d’air pour envisager des efforts supplémentaires...

- HEY !!
- ÇA VA PAS NON !
- HEY ! - entendit il des vois venant de la route sur la gauche, obligeant la plupart des promeneurs à tourner la tête.
Kolin, subissant la soirée jusque là où un pincement au coeur qu’il ne sut expliquer, une poussée de curiosité qui l’obligea à prêter une attention particulière à ce qui se passait.

Alors qu’il tourna la tête en direction des cris et des insultes il vit quelque chose d’incroyable passer devant ses yeux aussi vite qu’un véhicule de course roulant à toute allure. De cette ombre, Lambert junior ne put voir que quelques détails : il s’agissait d’une personne portant un sweat à capuche malgré le fait qu’il ne faisait pas particulièrement froid. Cette personne portait également un masque qu’il ne put identifier avec précision. Mais le plus important, la chose qui le poussa à courir à la poursuite de cette ombre en abandonnant ses parents sans une seconde d’hésitation : une paire de rollers comme celles qu’il avait vues dans la vidéo.
- KOLIN ! - hurla Martin surpris et choqué, mais son fils ignora son appel et continua à courir comme s’il avait le diable au cul, poussant sans égards tous ceux qui se trouvaient sur son chemin.








Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez la santé et que les soucis du quotidien sont d'une monotonie reposante :)

Texte time ! 

L'envie me démange de lancer les dés sur un truc comme invasion d'alien mais je vais me contrôler et ne pas compliquer l'histoire plus que nécessaire. Mais c'est dure XD

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

mardi 26 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 14

Kolin ferma la porte de sa chambre dans une précipitation incontrôlable avant d’avoir une poussée d’angoisse. Il resta collé à la porte de sa chambre pendant plusieurs minutes écoutant si les pas lourds de son père se rapprochaient ou non.
- «Ce n’est pas passé loin» - pensa le jeune homme en se laissant tomber sur son lit fait à la va-vite. Les oreillers n’étaient pas tapés, les draps n’avaient pas été secoué et certainement pas changé depuis deux semaines au moins - «sigh, je ne sais pas s’il m’a cru, mais je vais devoir faire attention. Peut-être retourner en cous pendant quelques jours ? Tssk, quelle journée de merde» - soupira tristement Kolin avant de ramasser une des trois chemises traînant sur le lit avant de les renifler pour estimer leur fraîcheur.

N’ayant rien trouvé de portable à la distance de son bras tendu, Lambert junior du se lever pour fouiller dans le placard. Il n’était pas sorti depuis si longtemps qu’il ne savait plus comment s’habiller. La dernière fois c’était il y avait 6 ans...
- «waouh» - se dit Kolin en faisant le calcul dans sa tête. Il n’y avait jamais pensé auparavant, mais pendant qu’il fouillait parmi sa pile de chemises, la réalité le frappa comme une massue. Depuis que son père avait agrandi la salle de gym, ils n’avaient eu le temps de ne rien faire ensemble : ni cinéma, ni skate park, ni resto, ni rien du tout. Ils ne partageaient que le quotidien d’un père et de son fils à savoir cris et leçons de morale à deux balles.

Un voile de tristesse, non, c’était plutôt un bourgeon. Oui, un bourgeon de tristesse germa sur l’arbre de dépression qui poussait à l’intérieur de Kolin, puisant dans son énergie vitale pour fleurir et dévorant sa joie de vivre jour après jour. L’origine de cette tristesse a été la réalisation qu’il n’avait plus rien à partager avec son père ni avec sa mère d’ailleurs. Le temps avait passé et le torrent de la vie les avait séparé sans qu’ils puissent de rejoindre. Et même si, pendant un court instant, il voulut croire que cette soirée pourrait commencer à poser les fondations d’un pont reliant les trois rives, il étouffa volontairement cette idée, cette envie. Car il se disait que demain, la routine referait surface. Le jeune homme prit ses vêtements, sans se soucier de la fraîcheur et des froissures puis sorti prendre sa douche, convaincu que cette soirée n’était rien d’autre qu’une corvée à faire...

Une heure plus tard, Martin senior roulait en direction du centre-ville dans un silence inconfortable. Sa femme s’était rendue belle pour sure, mais elle avait le front posé sur la fenêtre et regardait l’extérieur sans prêter attention à ce qui se passait à l’intérieur du véhicule, peut être sans même prêter attention à ce qui se passait à l’extérieur du véhicule et à la minuscule silhouette planant à hauteur de la pleine lune.

Kolin quant à lui combattait l’envie de ressortir son téléphone et de se replonger dans sa quête des rollers magiques. Il était complètement adossé sur le siège arrière, le pied tremblant de nervosité, la tête levée vers le plafond. Il attendait avec espoir que quelqu’un mette fin à cette ambiance morbide, quelqu’un d’autre que lui, car il ne savait que dire. Raconter son quotidien à l’école ? Il n’en avait pas. Raconter des anecdotes sur ses amis ? Il n’en avait pas non plus. Ses journées étaient celles d’un criminel scolaire et le forçaient au silence...

Quant à Martin Lambert, sa soirée ne se passait pas du tout comme il l’avait prévu. Il s’attendait à des rires et de la bonne humeur, à des banalités échangées de-ci de-là, mais certainement pas à ce silence si épais qu’il pouvait être coupé au couteau.

- «Merde, qu’est-ce qui se passe enfin» - se demanda t il frustré en jetant un coup d’ oeil sur le rétroviseur intérieur pour voir son fils. Il essaya de trouver quelque chose à dire, un sujet de conversation, mais la seule chose qui lui venait en tête était - «assieds-toi correctement !» - et cette réalité le terrifia au plus haut point. Pour la première fois depuis longtemps, il se rendit compte qu’à part ses remontrances, il n’avait rien à dire, à personne.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que vous avez la santé. 

Texte time !

Euh, je ne sais pas quoi dire si ce n'est : j'espère que cette histoire vous intéresse. J'essaye aussi de la limiter pour ne pas sortir du format de la nouvelle et la terminer en 40... 60 ? pas plus de 100 pages. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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lundi 25 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 13

Kolin roulait aussi vite qu’il pouvait pour rentrer chez lui poursuivre ses recherches. Son esprit était tellement tourné sur les rollers qu’il avait vu dans la vidéo que ceux qu’il avait aux pieds le frustraient plus qu’autre chose. Ils étaient trop lents, beaucoup trop lents... Alors qu’ils lui offraient de petites ailes qui lui permettaient de «voltiger» au-dessus du béton et du goudron, désormais, ces engins n’étaient que des chaînes qui l’empêchaient de s’envoler bien plus haut, hors de cette cage à oiseau.

De ce qu’il avait vu dans la vidéo, le rollerblader ne faisait aucun mouvement de propulsion, les rollers étaient motorisés et se propulsaient tous seuls. Rien que cette fonction était simplement extraordinaire.

Le cœur battant d’une excitation qu’il n’avait pas eue depuis bien des années déjà, Lambert junior rentra chez lui en se dirigeant machinalement vers sa chambre. Mais quelle ne fut sa surprise lorsqu’il croisa son père assis dans la cuisine, tambourinant des doigts sur la table à manger, perdu dans ses pensées. Il essayait d’avaler l’accueil froid de sa femme, il s’attendait au moins à un merci ou à un baiser passionné... À quelque chose de différent de :
- «Qu’est-ce je fous là, qu’est ce que je fous la, c’est quand même ma maison, je rentre quand je veux. Ça m’apprendra à acheter des fleurs tiens, quelle connerie...» - pensa-t-il frustré avant de lever la tête pour voir son fils s’immobiliser de surprise.

Les deux hommes se regardèrent pendant quelques secondes, chacun se demandant ce que l’autre faisait là à cette heure.
- Euh, tu n’es pas encore à l’école ? - demanda Martin Lambert sur un ton confus, mais inquisiteur. Il attendait une réponse simple et claire.
- Bah... - «MERDE !» - gueula intérieurement Kolin en triturant ses méninges pour sortir un mensonge cohérent - si...si, je devais être à l’école, mais... - «mais quoi ? Mais quoi ? Pourquoi je suis à la maison une heure plus tôt ? Réfléchis !» - se demanda Kolin en essayant de paraître le plus calme possible à l’extérieur, mais si à l’intérieur il n’était que chaos.
- Mais quoi ? - insista Lambert senior impatient d’entendre la suite.
- Le prof a eu un problème... de santé. Il ne se sentait pas très bien alors on nous a laissés plus tôt - répondit Kolin en combattant l’envie de fuir dans sa chambre le plus vite possible. Au contraire, il s’obligea à s’asseoir sur la chaise en face de son père et commença à enlever ses rollers sans se presser.

- Je vois - répondit Lambert senior sans quitter son fils du regard. Il sentait que quelque chose ne collait pas comme ce matin, mais il n’avait pas le courage d’ouvrir en grand la porte de la suspicion. Une fois que cette dernière était descellée, la refermer devenait particulièrement difficile comme ce fut le cas dans l’histoire de la boîte de pandore - On va sortir vers 18 h ce soir, va te préparer on va manger au resto.
- Ah ? Lequel ? - demanda Kolin avec entrain et il vit que son père fronça des sourcils - «j’y ai mis trop d’entrain ?» - se demanda le jeune homme en essayant de calmer son faux enthousiasme - il n’y en a aucun de bon de toute façon - dit il ensuite en soupirant.

- Épargne-moi tes critiques et va t’habiller - grommela Lambert senior avant que son fils ne se lève, rollers en main pour se diriger vers sa chambre - «tssk, l’un après l’autre... Telle mère, tel fils on dirait, tous à me rendre fou d’inquiétude» - soupira-t-il avant de recommencer à tapoter des doigts sur la table, luttant contre sa frustration et son angoisse quant à l’avenir de sa famille.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un week end reposant, sans trop de problèmes :)

Texte time !

Ok, nous sommes bientôt à la bascule. Cette semaine normalement. En retard, en retard, encore une fois en retard ♩ XD.
Désolé pour les fautes 

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vendredi 22 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 12

C’est en se sentant bien, non, c’est en se sentant bon que Lambert senior gara son véhicule dans le garage. Il prit les fleurs posées sur le siège passager, et se mis a répéter mentalement comment il allait les remettre.
- «Est-ce que je chante une petite chanson ? ha, hors de question... Mais ce pourrait être sympa. Non, non...» - refusa-t-il l’idée en sortant du véhicule, perplexe quant à la manière dont il allait offrir les fleurs. Un geste simple rendue complexe par la volonté de faire plaisir et aussi, quelque part, une crainte ou plutôt une nervosité qu’il ne saurait expliqué. C’était comme s’il se retrouvait à nouveau au départ de leur relation - «allez, ce ne sont que des fleurs» - se dit il en prenant la porte du garage pour rentrer dans la maison - «Je vais juste les mettre dans un pot et voilà» - se dit il ensuite en refermant la porte avant d’appeler - Chéri ! C’est moi !

Lambert senior tourna sur la droite, traversa la cuisine, puis passa à gauche pour monter les escaliers parallèles au couloir menant à la chambre de Kolin. Une fois au sommet il prit la seconde porte sur la droite et appela
- Chérie ? - avant d’ouvrir la porte du bureau. Là, il constata sa femme assoupie sur son bureau décoré par des livres partout où le regard pouvait se perdre, livres ouverts voire aux pages déchirées.
- Hmm ? C’est toi ? - dit-elle en levant légèrement la tête pour voir son époux avant de retomber sur la table.
- Eh bien, je ne suis pas rentré ici depuis quelques mois et la déco n’a pas changée à ce que je vois.
- Qu’est ce que tu veux ? - eut-il comme réponse à sa critique  
- «Qu’est-ce que je veux ?!» - se dit Martin en commençant à regretter son geste - Tiens des fleurs - dit il en jetant le bouquet sur la table - Et habille-toi ce soir, on sort au resto - conclut il avant de fermer la porte et de se diriger vers leur chambre pour se changer.

Pendant ce temps, Kolin était adossé contre un arbre exaspéré de ne rien avoir trouvé. Il avait écumé tous les forums de passionnés de rollers, de férus de nouvelles technologies, de rumeurs... Rien. La vidéo qu’il avait vue avait comme disparu, même la personne qui l’avait posté n’avait donné aucune explication. Ses réseaux sociaux étaient submergés de questions, mais aucune réponse ne suivait ce qui donnait naissance à quelques idées de conspirations noyées dans un océan de conversations et d’injures.
- «Peut-être que c’était une mauvaise blague» - se dit le jeune homme en sentant l’énervement monté. Si tel était le cas il avait perdu la journée pour rien - «Merde !» - s’énerva-t-il avant de replonger sur son téléphone en rafraîchissant toutes les pages ouvertes et essayant de nouveaux mots clés sans peur du ridicule : rollers spatiaux, rollers extraterrestres, rollers anti gravité... Tout ce qui pouvait le mener sur une piste, mais là encore il ne trouva rien d’intéressant.


- «Je n’ai presque plus de batteries» - constata Kolin en se levant, décidé de rentrer malgré le fait qu’il n’était que 16 h, cependant il était hors de question qu’il reste sur sa frustration sans téléphone utilisable. L’idée même que son père pouvait être à la maison ne lui avait même pas traversé l’esprit, pas à cette heure...







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous êtes bien au chaud quelque part, idéalement sous la couette avec une tasse de thé ou de café :)

Texte time !

Je me demande si le rythme n'est pas trop lent ? 

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jeudi 21 novembre 2019

L'héritage d'Hermès (titre provisoire), page 11

Lambert père nettoya la salle de font en comble sans laisser la moindre trace de transpiration et repassant même une seconde puis une troisième fois pour être sur qu’il n’y avait aucune trace de dégueulasserie ou d’odeur. Il se sentait un meurtrier nettoyant les moindres indices d’une scène de crime ou comme un technicien de surface zélé.
- «Ok, j’ai terminé ici» - se dit le coach en humant le parfum de savon et de nettoyant - «J’ai même quelque minutes avant la prochaine séance» - constata-t-il ensuite en jetant un coup d’oeil à sa montre.

Lambert senior rangea le seau dans un placard camouflé à côté du gigantesque miroir indispensable à toute salle de fitness, puis se mira pendant quelques instants. Non par narcissisme, mais pour observer chaque détail de son corps nécessitant un travail, un peu comme un artiste contemplant la toile sur laquelle il avait passé toute à une vie à mettre de la peinture.
- «Hmm...» - pensa le daron avant de lever les yeux de son corps qu’il sculptait jour après jour.

Celui qui le regarda en retour était un homme dans la quarantaine aux cheveux courts poivre et sel coupés de la veille au corps jeune, plaisant au regard. Ce n’est que lorsqu’il croisa son propre regard qu’il constata quelque chose d’inquiétant qui le remplit de mélancolie. Mélancolie interrompue par l’ouverture de la porte de la salle.
- Bonjour - entendit-il les salutations d’un de ses entraînés
- Bonjour - répondit Lambert senior en souriant, en plissant les yeux si fort qu’il était impossible de les voir. Peut être essayait il de cacher ce qu’il avait tout au fond, au peut-être était il simplement ravi de voir son monde et de se distraire de ses sombres pensées.

C’est ainsi que passa sa journée avant que sonne 18 h et qu’il put enfin prendre sa douche et prendre la voiture laissant Mike, son codirecteur prendre la main. Le problème avec Mike était qu’il était bien plus intéressé par discuter que de tenir les comptes, surveiller les équipements, faire l’inventaire... À faire son travail quoi. Mais là, Lambert senior n’avait pas le choix.

Il passa d’abord par un fleuriste pour prendre un bouquet de fleurs. Ce n’est que là qu’il se rendit compte qu’il ne pouvait se rappeler la dernière fois qu’il avait porté une telle attention à sa compagne.
- «Mmm, j’ai peut-être abusé» - pensa-t-il en payant la commande - «3 mois ? 4 mois ? 3 ou 4 ?» - débâtait-il avec lui même en remontant dans son véhicule : un 4*4 à la coupe sportive - «Bon, ça lui fera plaisir. Mieux vaut tard que jamais après tout» - se résolut Lambert père en se focalisant volontairement sur le positif. Il roulait en sifflotant et en se sentant comme sur un nuage en imaginant faire plaisir à sa petite famille, sans avoir la moindre idée que cette sortie allait ouvrir les portes d’un de ses pires cauchemars en tant que père.



Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous allez bien, la semaine est presque terminée ! Yipi :)

Texte time !

Hmm, mmm, grmmm... Je ne trouve rien à dire...

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mardi 19 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 10

- Pouh, tu n’y es pas allé de main morte coach - gémit Mavrik allongé sur le dos comme une tortue, en prenait de grosses respirations comme une femme ayant des contractions. Même si le jeune de 17 ans était un sportif accompli, et l’un des meilleurs joueurs de basket universitaire il avait eut beaucoup de mal à suivre la cadence. 
- Beuargh, beuargh..
Lambert senior s’approcha de Mélanie qui vomissait tripes et boyaux au sol en ayant des spasmes abdominaux, tout en essayant de s’excuser
- Beuargh, je suis... beuargh, déso... désolée
- Non, non c’est moi. Ça va aller - répéta Lambert - Je suis sincèrement désolé de vous avoir poussé comme ça sans raison. Vous m’avez fait confiance et j’ai merdé. Alors je vais faire un geste com, le mois prochain c’est 1/3 du prix pour vous.
- Ah bah je prends coach - répondit Mavrik
- Ouais
- Ouais c’est cool - répondirent progressivement les autres.

- Très bien ! «Allez on reprend alors» - voulu dire le coach, mais il se dit que ce n’était peut être pas une bonne idée de continuer la séance avec du vomi au sol - On a terminé la séance. Bravo à tous - finit il par dire avant d’applaudir l’effort et tous ceux présents dans la salle repérèrent le geste par respect pour le, leur, travail accomplit.

Avant d’aller se doucher, Lambert senior prit un seau et son balai pour tout nettoyer lui même. Cela lui donnait l’impression de décrasser aussi sa conscience. Il aurait pu leur faire très mal. Certains de ses clients étaient des sportifs professionnels dont les blessures pouvaient signer la fin d’une compétition qu’ils préparaient depuis un an. Certes ils pouvaient s’arrêter à n’importe quel moment, mais ce n’était pas une excuse. Le rapport de confiance était là, en tant que coach il avait leur obédience et en échange il développait leurs talents physiques. Et là, il avait sérieusement entaché cette confiance.

- «Qu’est ce que j’ai foutu...» - pensa-t-il en effaçant les traces visibles de sa connerie - «Peut être que sans m’en rendre compte je suis comme ça aussi à la maison ?» - pensa Lambert sénior avant de s’immobiliser, foudroyé par cette idée terrifiante - «non, non, je ne fais que pousser le petit rien de plus, j’espère, peut être, je ne sais pas... Est ce que c’est moi qui suit responsable de sa  léthargie ?» - pensa-t-il en prenant appui sur le balai - «Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que si je ne fais rien je peux perdre ma famille. Mais qu’est ce que je peux faire ? Peut-être que si j’introduis Mavrik à Kolin ? Mavrik peut lui montrer l’exemple et déteindre positivement sur le petit. L’inviter à manger un soir à la maison ? Non ce serait peut être trop précipité, une autre fois. L’inviter à manger dehors ?... Hmm, ouais un resto ça peut être bien. Purée, ça fait combien de temps que je n’ai pas amené tout le monde au resto ? Diététik fait du bon fait-maison. Ouais c’est décidé, je vais les faire sortir ce soir. Je vais finir plutôt et laisser Mike gérer. Ça va être sympa» - se résolut Lambert senior en ayant une montée soudaine de bonne humeur. La perspective de passer un bon moment avec sa petite tribu lui remonta le moral.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que ce début de semaine se passé agréablement. 

Blabla de l'auteur

Ouf, j'y suis arrivé. Maintenant que les conditions sont posées on peut faire la promenade dont j'ai parlé au tout début. J'ai eu peur pendant un moment d'avoir trop changé l'histoire mais j'ai fini par trouver le chemin. C'était comme si au lieu de suivre google maps j'ai utilisé un gps africain qui m'a fait faire un super long détour XD... ahem. 

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lundi 18 novembre 2019

L'héritage d'Hermès (titre provisoire), page 9

L’aventure jusqu’au parc n’en fut pas une, au grand soulagement de Kolin. Soulagement mélangé à une pointe de déception. Il s’attendait à chaque instant de voir un hélicoptère le survoler en débarquant une équipe de forces spéciales, ou de se faire agripper et tirer dans une ruelle par des policiers avant d’être menotté. Cependant la réalité fut différente des scénarios générés par son esprit inquiet.

À cette heure de la journée, le parc était assez peuplé. Entre ceux qui finissaient leur pause déjeuner, et ceux qui venaient simplement profiter de la verdure et du micro climat artificiel du parc. Où qu’on soit parmi les trois différentes zones du parc : «la promenade» (au centre) avec ses chemins et jardins, la zone de jeu (à gauche) avec son skatepark à proximité du terrain de basket et du parc de jeux pour enfant, la réserve (à droite) de l’autre côté de la rivière Montaval; il était possible de ressentir la brise automnale qui caressait agréablement la peau, et ce quel que soit le jour de l’année. Après tout, sous le dôme, les lois de la nature étaient principalement dictées par l’humain.

Kolin se trouva un un coin prêt de la rivière sans personne pour le déranger ou pour le voir, puis sorti son téléphone. Bercé par le son de l’eau et les bruits d’oiseaux, le jeune homme commença sa recherche du net en quête du plus petit indice pouvant le mener sur la trace des rollers hi-tech...

Pendant ce temps, Lambert senior finissait de donner son cours de fitness de 12 h. Le cours durait une heure, une heure infernale où le corps pleurait la transpiration à grosses gouttes, et les muscles menaçaient de grève. C’était une heure de fitness intense appelé : devil fit. Il avait trouvé ce nom sur le siège des toilettes et était très fier de sa trouvaille. Le cours était assez populaire et attirait des personnes dont il appréciait l’énergie. Ils étaient tout à l’opposé de son fils et de sa femme d’ailleurs même si c’était là qu’ils s’étaient rencontrés il y a 18 ans de ça.
Elle était jeune, elle était fraîche, elle était belle et resplendissante de vie.
- «Qu’est-ce qui s’est passé» - se demanda Lambert senior en entamant le devil abs. Un exercice abdominal extrême qui pouvait faire littéralement pleurer de douleur, mais offrait un sentiment de bien-être à la fin que la souffrance en valait la peine - «Où est-ce que j’ai merdé ?» - se demanda-t-il avant de crier - Allez 5 de plus ! - «Qu’est-ce qui a merdé ?» - 5 de plus ! - «où est passé mon petit gars qui voulait me battre au bras de fer» - 5 de plus ! - gueula Lambert senior avant de constater que plus personne ne suivait. Ceux qui avaient voulu suivre se tordaient de douleur au seul et gémissaient en se tenant la ceinture abdominale.

L’entraîneur fut horrifié de son fait. C’était son job de pousser, mais pas au-delà de la zone de risque. Ce n’était pas pro, c’était inconscient surtout que la raison e cette gaffe était personnelle.

- Je suis désolé - s’excusa-t- il sincèrement - ça va passer ne vous en faites pas - «ça va passer... ça va passer» - se répéta-t-il ensuite mêlant tous les aspects de sa vie dans cette espérance.





Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs, j'espère que votre week end a été agréable et que le froid ne vous a pas encore atteint :)

Texte time !

Fiou, bon ce n'est pas complètement à jeter. 

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Ah oui, le mercredi je serais absent. Je peux dors et déjà l'affirmé :)

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vendredi 15 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 8

- «Qu’est-ce qui vient de se passer ?» - se demanda le jeune homme dont le visage commençait à accuser des symptômes d’inquiétude. Il regarda, anxieux, autour de lui en s’attendant à voir un individu avec des jumelles au loin. Cependant, il fut ravi de constater qu’il était tout seul comme d’habitude. Par contre, une petite voie appelée peur le poussait à prendre ses affaires et faire un tour le plus loin possible en occultant le fait que son téléphone pouvait indiquer sa position.

En y réfléchissant avec calme Kolin aurait sans doute pu rationaliser et rigoler de sa panique passagère, mais son état mental ne lui permettait pas de bénéficier d’un tel calme. S’il se faisait prendre, il devrait répondre à des questions délicates comme pourquoi il n’est pas à l’école, et il n’avait aucune excuse cohérente à présenter à son père. Alors rien que cette idée déjà l’incitait à ne pas prendre de risque inutile. Même si là aussi il était possible de se dire : si tu ne veux pas prendre de risque alors qu’est-ce que tu fou dehors ?
Néanmoins, la peur était un boxeur qui mettait la logique KO. Et celle de Kolin venait de recevoir un uppercut.

Il prit ses affaires et roula sans savoir où aller, confus, troublé par la mise en garde et les étranges rollers. Au bout de plusieurs minutes d’égarement, le jeune homme se rassura. Il n’avait pas croisé de véhicules de police ou de camionnettes noires et personne ne semblait le suivre. Il décida alors de faire un tour au parc «Delanoé» et traîner là bas. Le parc était éloigné de son quartier et il n’y avait aucune chance qu’il y croise des connaissances.

Kolin était impatient de se poser et de fouiller l’internet de fond en comble pour trouver ne serait-ce qu’une trace de ces rollers magiques. Car maintenant que son inquiétude s’était calmée, il ne pensait plus qu’à une chose : mettre la main sur ces engins.
- «Peut être qu’avec eux, je pourrai m’envoler de cette cage à oiseau» - pensa le jeune homme en levant une main au ciel comme pour se saisir du dôme et le briser entre ses doigts...







Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bon pre week end ! La semaine est passée à une vitesse folle, c’est juste absurde. Rembourser ! Je veux qu’on me rende mes jours ! XD

Texte time !

Désolé du texte court. J’ai... j’ai eu du mal à battre un boss dans un jeu. Je m’étais dit allez, 30 mn histoire de te changer les idées et ne pas brûler la page du regard. 3 h plus tard j’ai gagné, enfin j’ai battu le boss, mais perdu du temps... Est je vraiment gagner ? Là est la question. Sigh ! Désolé.

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Merci de me lire ! Vous êtes wonderful !! Tchuss et bon week-end !!! Portez-vous bien !!!

mercredi 13 novembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 7


- Bonjour les amis. Passionnés de rollers j’ai une vidéo qui va vous rendre fou. Alors avant de commencer...
Kolin n’était pas d’humeur à écouter tout le discours, il voulait juste voir de quoi il était question et passer à autre chose après avoir été déçu. Il avança la vidéo en sautant des sections entières avant que ses yeux ne s’écarquillent.
- «wow, wow, wow, wow, quoi ? Une seconde» - se dit-il en revenant en arrière.

- Ce que vous allez voir est juste dingue. Vous allez vous dire sans doute que c’est du pipo, mais vous me connaissez, je ne suis pas du genre à bullshiter. Ma source qui m’a envoyé la vidéo est formelle, ce n’est pas de la SF, ce truc existe et c’est dingue ! Allez sans tarder je vous mets le clip, vous allez halluciner, c’est trop DINGUE !!

Dans l’instant suivante, la scène passa du présentateur devant son garage à la vidéo en question qui n’avait aucun sens. Le rollerblader fila comme une fusée avant de sauter sur un mur et continuer à l’horizontale en roulant comme une toupie puis se propulser en réalisant un enchaînement de figures acrobatiques que Kolin ne pouvait décrire..

Le jeune homme appuya sur pause et regarda à nouveau le clip de 0.48 seconde à la recherche de la moindre trace d’effets spéciaux, mais sans effet. Il décida alors de regarder les commentaires qui ne cessaient d’affluer.
- Funkyjems21 : Lol lol lol, n’importe quoi. Il faut être stupide pour croire que c’est vrai.
Lut-il un commentaire qui énerva le jeune homme parce qu’il faillit le prendre personnellement
- «c’est toi le débile, crétin)
- Pashaducu : Ouais, on voit bien que c’est truqué. Tu t’es fait avoir avec cette vidéo mdr
- «Hmm»
- Sebjunky9 : Vous êtes con ou quoi ? J’ai fait des études en animation numérique et je peux vous dire qu’il n’y a aucune trace de cgi ou de manipulation quelconque.  
- «Ah ?»
- Funkyjems21 : lol lol lol, tu ferais mieux de te faire rembourser ton diplôme alors. Trop nul si tu ne peux pas voir que c’est truqué XD
- Saturnlover : Arrête ton troll funky. Seb a raison, cette vidéo n’est pas truquée....

La discussion continua sans rien apporter de nouveau sur des centaines de commentaires, puis Kollin tomba sur un post intéressant, une mise en garde même.
- À TOUS CEUX QUI ONT REGARDÉ CETTE VIDO. BLOQUEZ VOTRE IP OU ILS VONT VOUS TROUVER.
- Funkyjems21 : Lol lol lol, voici un autre abruti congéni...
Mais avant que Kolin ait fini de lire le commentaire, toute la section disparut et la vidéo afficha le message :
- La vidéo a été supprimée par youshow.
Le jeune homme ne put s’empêcher de penser à la mise en garde qu’il venait de lire et son cœur se mit à battre d’inquiétude. 




Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que votre journée se passe bien.

Je suis désolé de devoir vous faire faux bon demain, mais je dois régler un problème très important.

Texte time !
Hmm, je ne sais pas quoi dire O.o

Si vous avez des critiques, des suggestions, etc... N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!