- "Quelle journée..." - pensa Alésha, allongée sur le sol de sa chambre, « généreusement » fournie
par Van Alphen. Elle ne pouvait se résoudre à s'allonger dans le lit aux draps
non changés et salis par du sang séché, ainsi que des bouts de cervelle.
Apparemment, le dernier occupant s'était fait sauter le crâne, mais comment
l'en blâmer ? Après le cauchemar qui avait dû se produire ici, une balle dans
la tête devait être vue comme un véritable salut pour l’ancien occupant :
Choki Dimitriou.
Elle avait trouvé le nom sur les
documents encore présents dans les tiroirs. Laissant parler sa curiosité
naturelle, Alésha lut tout ce qu'elle put trouver et n'en fut que plus
attristée. Il semblait être un type bien, avec quelques problèmes de conscience
et plusieurs soucis professionnels… mais l’enquêtrice avait du mal à imaginer
qu’on puisse vouloir mettre fin à ses jours au lieu d’affronter ses problèmes…
La
jeune femme était au sol à côté de son armure, le contact avec le métal froid
était suffisamment rassurant pour lui donner le confort nécessaire à la détente.
C’était son arme, c’était son armure et son bouclier pour lutter contre
l'angoisse de l'obscurité, non celle de la pièce éclairée, mais celle de son
esprit endormi. Néanmoins, son imagination n'aidait pas. Elle voyait cette ombre
gigantesque dévorer tout le monde comme sur les enregistrements non détruits,
un monstre venu des profondeurs de l'enfer sans nul doute. Quelle autre
explication pouvait-il y avoir ?
La
jeune femme était allongée sur le sol à côté de son armure, tantôt fermant les
yeux pour essayer de capturer quelques minutes de repos, deux trois minutes
seulement avant de les ouvrir à nouveau, étouffée par la peur issue des
bruits environnants. Elle sentait quelque chose approcher, quelque chose rodant
non loin, mais elle savait aussi que ce n'était que le fruit de son
imagination. Pour autant l'angoisse était là, présente, et n'avait que faire de
la réalité, elle créait simplement la sienne. Et dans celle-là, la créature
pouvait surgir à n'importe quel moment ! Et c'est là qu'elle ouvrait les
yeux, se sentant ridicule et rassurée à la fois.
Au
bout d'une heure, elle eut marre de ce petit jeu avec son propre esprit qui l’épuisait
plus qu’autre chose. Alors elle entra dans son armure avant de prendre la porte
pour aller juste en face, au diable la fierté. Cependant, avant de frapper à la
porte de son frère, sa vue périphérique et son ouïe capturèrent quelque chose.
La jeune femme tourna la tête rapidement, la main sur l'arme pour dégainer au
besoin, et fut figée de stupéfaction. Au-dessus du sol, accompagnée par une
étrange musique, flottait une tête étrange aussi grosse et ronde qu'un ballon,
dépourvue d'yeux, mais parsemée de dents sortant de tous les côtés comme des
lames de couteaux.
Soudain,
la tête fit apparaître une main griffue flottant au-dessus du sol, tenant un
objet doré duquel provenait la musique. Sans attendre, sans comprendre, sans
avoir besoin de savoir qui, quoi, quand, comment, pourquoi, Alésha, dans un
calme olympien qui l'étonna elle-même, dégaina son arme et ouvrit le feu sur la
chose.
Blabla de l'auteur
Hello
à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un bon début de semaine, que dis-je,
un superbe début de semaine.
Texte time !
Fiou...
Drôle de tournure, enfin drôle je ne sais pas, mais c'est vrai que j'avais
oublié la sonata del diablo. Hmm... Je ne sais pas si le texte coule, mais
pour l’instant je ne vois pas d’autres façons de manier le flow.
Si
vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un
commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien
!!!!
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