jeudi 30 novembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 238*

La première chose que la créature devait faire était de trouver une première tanière. Un endroit de préférence humide, et sombre. Après tout, chaque être vivant désirait posséder un chez soit où il pouvait se poser pour guérir ses blessures, digérer toutes la viande consommée, se retrouver avec soi même, ou simplement connaître un semblant de paix.

Néanmoins, une tanière n'était pas assez. Une seule constituerait un handicap plus qu'un espace de confort. Alors sa nature nomade, son intellect ainsi que son programme, lui imposaient de posséder au minimum trois tanières, diamétralement opposées les unes des autres, indépendantes de la division géographique de ses zones de chasse.

C'est Pourquoi la créature resta tapie dans l'ombre dans sa quête. Pour étudier et mémoriser chaque spécificité de son terrain, ainsi que pour éviter tout affrontement direct en raison des dégâts internes qu'elle avait subit et qui prenaient énormément de temps à guérir. Mais l'ombre ne lui servait pas qu'à se déplacer et observer, mais également pour préparer ses assauts. Elle en surgissait comme un diable en boîte pour moissonner les cibles isolées qu’elle dévorait de la tête aux pieds, ou presque.

Elle désirait créer une atmosphère chaotique complète, et de ce fait devait s'attaquer à la psychologie de ses victimes. Ce n'était pas juste une question de quantité de nourriture, mais surtout de qualité. Si son évolution devait continuer selon le plan et tirer le dormeur de son sommeil, la qualité était une condition sine qua non.

C'est la raison pour laquelle ses attaques étaient des peintures de carnage, des barbouillages de destruction. Elle faisait en sorte de recréer une atmosphère d'abattoir, avec des morceaux laissés au sol: mains, estomacs, fragments de mâchoires... Le nécessaire pour briser le moral des humains, mais pas au point de briser leur volonté de résister. Il y avait du bon dans le conflit.

Malheureusement, le lézard ne pouvait prendre le temps de laisser son âme artistique s'exprimer selon sa volonté, car elle se sentait poursuivie. Ces choses qui amenaient le froid savaient la traquer sans erreurs, et se débarrasser d'elles n'était pas une bonne idée. Son instinct lui disait de patienter jusqu'à la phase 3.

Cependant, le danger que ces particularités biologiques représentaient n'était réel qu'en situation de lutte ou d'affrontement direct. Alors, malgré le fait qu'elles savaient utiliser leurs sens, ces choses n'étaient pas suffisamment rapides et agiles pour le rattraper. Le seul problème était l'impossibilité de se trouver une tanière, elle allait devoir bouger sans arrêt.

Pour se faire, la créature pouvait se mouvoir en silence, se cacher dans les hauteurs et dans l'obscurité, ou se faufiler dans les conduits à la manière d’un serpent grâce à l’élasticité de son corps, de ses os et organes, même si la sensation était particulièrement désagréable. C’était comme avoir la gorge serrée au point où il fallait forcer pour avoir juste ce qu’il fallait d’oxygène dans les poumons.

Une quinzaine de victimes et plus d’une heure après sa fuite, la peau sous les écailles devenait semblable à du cuir épais par sa texture mais sa résistance était comparable à du métal, les excroissances sur sa tête ressemblaient à de petites cornes de bouc, d’autres commençaient à pousser sur la queue, les avant-bras et les coudes. Mais c’était loin d’être terminé.

Il y avait tout juste suffisamment de personnes dans toutes cette installation pour qu’elle puisse réaliser une bonne transition, c'est pourquoi elle devait être absolument certaine d'éviter de s’empiffrer, mais de cultiver la panique et l'hystérie collective et enrichir ses plats par supplémentation d'épouvante.




Blabla de l'auteur. Hein ? de la semence spatiale ?

Hello à vous chers lecteurs ! Bon jeudi à vous, bonne journée, que dis je excellente journée à vous !

Texte time !

Bon, l'auto critique étant un élément fondamentale de toute forme de progrès, je dois admettre que cette page n'est pas particulièrement passionnante. Du moins, de mon point de vue. J'en suis désolé, mais je ne vois pas comment apporter ces quelques éléments différemment. Je vais y réfléchir, mais pour l'instant c'est tout ce que j'ai en tête, désolé.
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Si vous avez des questions, des pistes d'améliorations, critiques, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com. J'ai réellement envie de vous offrir la meilleure expérience de lecture possible ;)

Alors j'ai vu une histoire intéressante dont je ne sais pas trop quoi penser à part: ahan, intéressant mais... Il est difficile de trouver de nouvelles informations sur le sujet ce qui laisse quelques possibilités: l'information est fausse et n'intéresse plus personne, l'information est vrai et n'intéresse pas les bonnes personnes, ou je ne sais pas :) Pour l'écrivain que je suis en tout cas l'histoire est des plus nourricière du point de vue imagination.

Alors vous n'êtes pas sans savoir que l'internet est un drôle de zoo, on y trouve de tout: des terre-platistes, des personnes qui croient que Michael Jackson est encore en vie quelque part, que la lune est un hologramme, que l'univers a été crée dans un big bang alors que tout le monde sait que c'est Chuck Norris qui a éternué, etc... etc... Un drôle d'endroit qui est d'ailleurs menacé, mais ce n'est pas le sujet.

Ce qui va nous intéresser aujourd'hui est une certaine théorie: panspermia. Ainsi qu'une certaine "découverte" faite en 2013 par le professeur Milton Wainwright du département de la biologie moléculaire et de la biotechnologie de l'université de Sheffield... Eh bein y a des titres qui font classe quand même.

Bref, qu'est ce que la panspermie ? Alors expliqué de manière simple la panspermie c'est comme une fécondation mais à l'échelle d'une planète: Des particules biologiques extraterrestres viennent de l'espace et fertilisent la planète comme du sperme pour une ovule. SI je me rappelle bien mes cours de biologie XD

Cette théorie va jusqu'à affirmer que la vie sur terre dans son entièreté ou non, est extraterrestre. Les humains sont des formes de vie alien ou des formes de vies terrestres mutées par la panspermie. Vous voyez un peu le tableau.

Cette théorie est soutenue par un bon nombre de scientifique et revues sérieuses, et se trouve parmi les options étudiées pour coloniser d'autres planètes par nous.

Là où c'est étrange c'est autant on ambitionne une telle possibilité (et là possibilité est important car c'est tout de même une théorie) autant la possibilité que nous soyons le fruit de la panspermie disparaît des conversations, ce qui est compréhensible.

Alors en quoi intervient le professeur Wainwright ? Eh bien, en 2013 il a "découvert", et là les guillemets ne sont pas moqueurs mais juste parce que je ne sais pas quoi penser, vrai ou faux. Comme toujours, faites vous votre propre opinion.

Donc, en 2013 le professeur Wainwright a découvert des organismes possiblement d'origine alien dans notre atmosphère, à près de 27 km d'altitude. Bien évidemment l'origine alien est sujet à controverse parce que la "découverte" n'est pas approuvée par la science, comment dire, sérieuse. Mais cette dernière n'offre aucune explication non plus quant à ce que ces choses sont. Du moins, pas à ma connaissance. Si vous avez des informations complémentaires n'hésitez pas à relancer la conversation.
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dailymail.co.uk
Alors selon le professeur donc, la terre est continuellement arrosée par ces organismes... Je ne sais pas vous, mais personnellement, la perspective de me faire arroser de sperme cosmique alien toute la journée ne m'enchante pas des masses XD Désolé de la vulgarité mais c'est techniquement ça non ? Peut être que les chapeaux parapluie n'étaient pas une idée si stupide que ça lol.

Bref, jusqu'à aujourd'hui la question de la véracité demeure et je ne trouve pas de suites à la recherche, malheureusement. Donc je me vois obligé d'arrêter sur une question qui n'est au final qu'une question de foi ?

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

mercredi 29 novembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 237*

L'esprit est une chose simple par nature, mais dont la complexité peut ne pas connaître de fins. La raison de ce paradoxe est une simple image. La manière dont on voit le monde est à travers quelque chose similaire à la surface d'un liquide. Le nom de ce quelque chose est: l'horizon de conscience.

Le monde à l'intérieur de notre esprit et le monde à l'extérieur sont séparés par ce voile. Etant de nature translucide, on peut imaginer un certain postulat qui affirme que: "dans des conditions idéales ce qui est perçu d'un côté est exactement ce qui perçu de l'autre". Autrement la réalité perçue est la réalité vraie, un principe simple donc.

Cependant, il existe des troubles, des vaguelettes qui se créent et croisent sur cet horizon de conscience à chaque fois que l'esprit subit un choc: mental ou physique. Il peut y en avoir une, deux, trois, cent, milles vaguelettes et de ce fait la réalité perçue devient difficile à percevoir et n'est qu'une caricature de la réalité vraie devant nos yeux.

Le problème intervient lorsque vous essayez de reconstruire la réalité vraie à partie de la réalité perçue, dans ce cas vous construisez quelque chose qui n'est basée sur rien d'autres que votre perception, votre mémoire, votre intellect, qui peuvent être justes ou diamétralement opposés à ce qui est. Le monde est, dans ce scénario catastrophe, compris d'une manière complètement irrationnelle pour se cristalliser en réalité. Du moins, jusqu'à ce que les deux notions se confrontent dans la violence.

Benedetto croyait avoir comprit les choses. Sans même se rappeler le moment exact, ni les raisons exactes; il était convaincu, il s'était convaincu, absolument convaincu, qu'il était dans son enfer personnel manifesté par son esprit assoupi. Il vivait un cauchemar, ce qui se déroulait devant ses yeux ne pouvait être qu'un cauchemar sinon... Tous ces cadavres, tous ces...ces...pauvres gens :
  • Oh mon dieu ! Non ! - gémit Benedetto plié en deux en confrontant sa réalité vraie qui n'avait que faire de l'illusion crée par son cerveau. Elle était unique et finissait toujours, inévitablement et inlassablement par imposer sa présence.
  • A A H H H H H ! - lâcha un sifflement d'extase la créature plantée sur place, la tête levée au plafond. Ses écailles étaient complètement rougies par le sang qui commençait à sécher, entre ses crocs et ses doigts pendaient quelques fragments de viande humaine... Puis remarquant le regard de Ferreto le lézard afficha son plus beau sourire avant de sortir sa langue bifide. Il venait de sentir que sa proie était prête à être dégustée. Elle avait été "épicée à souhait", son cerveau avait sécrété ce qu'il fallait dans les veines, et en imaginant le goût, le lézard commença à baver à grosse gouttes de manière automatique.

Il s'approcha du jeune homme et s'accroupit juste devant lui, caressant presque amoureusement ses cheveux blanchis par le stress extrême, par la terreur indescriptible qu'il ressentait.
  • N...N...N... - Benedetto essayait de supplier, il essayait de dire non, de dire s'il vous plait. Mais les mots refusaient de sortir. Il savait très bien que c'était inutile, mais il ne voulait vraiment pas mourir ici. Après qu'il ait compris les règles du jeu absurde du monstre, à chaque vie qu'il échangeait contre quelques minutes de sa propre existence, il gravait sa résolution de survivre dans le marbre de son âme. Ce n'était plus une question de survie personnelle, mais de survie pour tous ceux qui sont morts à sa place. Il devait s'en sortir pour que leur massacre ait un quelconque sens. Si il mourrait là alors quel sens il y avait à ses actions ?Il s'était juste vendu pour quelques heures de terreur ? - NON ! - hurla-t-il en essayant de se défendre et envoyant son poing voler droit dans la joue du monstre.

Cependant, le poing se retrouva sectionné de manière chirurgicale par les dents crochues du lézard, aiguisées comme des scalpels. Benedetto regarda horrifié comment la créature mâchait ce qui fut, il y a quelques instants de cela, une partie de son corps. Comment elle en tirait un plaisir inégalé et il hurla comme jamais au cours de sa vie. Il cria de douleur, il cria d'injustice, il cria de peur, il hurla à s'en exploser la gorge en serrant son moignon qui pissait du sang.

La créature lui saisit la tête et Benedetto senti pour la première fois la puissance dans cette main anormalement large. Il se sentit minuscule, impuissant car bouger ce bras était comme essayer de bouger une montagne.
  • "Merde, merde !" - pleurnichait-il, intérieurement dévoré par la culpabilité et la colère, ingrédients que le lézard avait soigneusement assaisonné pour satisfaire un gourmet. Pourtant, ce dernier s'arrêta brusquement en observant un événement qui n'avait aucun sens à ses yeux, cumulé à un ressenti de danger imminent.

Intrigué, le lézard regarda la brume pénétrer le couloir ; et au cœur de cette manifestation climatologique particulière, il put apercevoir trois silhouettes. Pareilles à des ombres, elle donnèrent l'impression de sortir tout droit du sol. La glace précédait ces formes de vie inconnues recouvrant les cadavres mâchouillés, se gorgeant du sang sur le sol pour prendre une couleur rubis.

Mais ces apparitions n'étaient pas la seule source de danger. Il y eut un Tsing ! accompagné par l'ouverture des portes des ascenseurs découvrant un espace vide. Confuse par les informations fournies par ses récepteurs sensoriels, la créature préféra porter son attention sur les formes spectrales apportant le froid, ignorant que des spectres étaient également présents dans don dos.

Une quarantaine de black owl, en modes invisibles, ouvrirent le feu en formation. Au son des percussion des douilles dans les chambres, le lézard opéra par réflexe en bandant ses muscles au maximum, penchant la tête en avant pour la cacher et levant la queue le long de sa colonne vertébrale cependant elle avait affaire à des mercenaires équipés pour de la chasse au gros gibier.

Leurs munitions étaient un mix de balles perforantes et à force concussive. Les premières servaient à déchiqueter les écailles dont la disposition spécifique dispersait l'énergie cinétique. Et les secondes servaient à réduire les organes internes en bouillie en délivrant le maximum d'énergie par vibration. L'effet était comme de subir des minis explosions à l'intérieur du corps.

Complètement cernée des deux côtés et surprise par la douleur qui se propageait dans chaque cellule de son être, elle planta ses griffes dans le sol et y ouvrit une brèche suffisamment béante pour s'y faufiler. Néanmoins, avant d'emprunter son échappatoire, le lézard endura les tirs jusqu'à ce que les mercenaires soient obligés de recharger. Là, elle poussa un son étrange, une sorte de vagissement sifflé qui laissa tout le monde figé sur place car ils comprirent le message: la promesse d'un fin horrible prochainement.
  • Qu'est ce que vous foutez ! Continuez à tirer !! - hurla le seul individu qui put garder son sang froid: Philippe Morel. Cependant il ne put qu'observer, impuissant, comment le monstre disparu par la brèche.

  • On procède, ahem, on procède à la poursuite ? - lui demanda un prima qui dut se racler la gorge pour retrouver sa voix qui avait baissé de quelques octaves.
  • Non - répondit Morel en remarquant les mains très légèrement tremblantes de son subordonné. Malgré le fait que ce dernier essayait de cacher son instabilité cette dernière ressortait quand même. Les autres ne devaient pas être dans un meilleur état, ce qui était dommage vu qu'ils allaient perdre l'initiative. Mais la précipitation allait être une erreur irréparable, car il n'y avait rien de pire qu'un animal blessé, acculé et complètement psychopathe. Surtout si il avait la force de faire ressortir les balles par contraction musculaire et l'assurance de lancer une telle déclaration malgré sa punition: "je pars, mais soyez sur que je reviendrait pour vous". Du moins c'était ainsi que le préférum l'avait compris - On sécurise le centre de commande comme convenu.
  • Qu'est ce qu'on fait de lui ? - demanda alors le prima en montrant Benedetto plié en deux au sol pour ne pas prendre une balle perdue. En entendant son nom, il leva la tête plein d'espérance.

Philippe, qui avait suivit tous les événements transmis directement par Juvianne avait compris le jeu qui avait été joué. Il savait très bien que cet homme, à genoux devant lui, avait tronquer la vie des autres contre la sienne. Mais il avait compris également quelque chose d'autre, une forme de lien, qui allait peut être s'avérer utile. 
  • Mettez le avec les autres dans la "banque" du secteur 22 - commanda Morel. Le visage de Benedetto se décomposa en comprenant qu'il n'allait pas être escorté à la "surface".
  • Non, non, vous ne comprenez pas ! Je dois monter. S'il vous plait, je ne peux pas rester là... - essaya-t-il d'expliquer. Pour lui il n'y avait de sécurité qu'en orbite, et encore le plus loin possible de Meliacor.
  • Oh que si tu vas rester là, et tu vas terminer ta tâche comme un gentil petit appât - lui répondit sèchement Morel
  • "Pourquoi ? Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fais ?" - pensa Ferreto complètement abattu.
  • On se bouge, la créature est peut être blessée mais ça ne veut pas dire qu'elle restera inactive pendant longtemps ! - ordonna le préférum.

Cette dernière se faufilait dans les conduits, le corps étiré à la manière d'un serpent, cherchant un endroit tranquille où elle pourrait digérer, se régénérer et poursuivre sa métamorphose. les directives de son programme étaient simples :
  1. Se nourrir,
  2. Lorsqu’une force ennemie est détectée et peut constituer une menace, éviter toute confrontation,
  3. Lorsqu’une force ennemie est détectée en dehors des paramètres connus: l’étudier en gardant ses distances,
  4. Lorsqu’une force ennemie inconnue est détectée et que toute observation est jugée dangereuse: garder ses distances jusqu’à la phase 3 minimum,
  5. Créer une atmosphère de panique générale,
  6. Isoler et détruire.

Elle allait devoir se tapir dans l'ombre et chasser efficacement.




Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs, chers amis ! J'espère que vous allez bien et que vous êtes heureux :)
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weknowmemes.com
Texte time !

Alors les deux lignes temporelles sont en train de raccorder. Je fais de mon mieux pour ne pas créer d'inconsistances, mais je ne suis pas à l'abri d'une erreur. Mais je fais de mon mieux :)

Benedetto aura apparemment un rôle plus important que prévu alors que je n'avais même pas anticipé son existence. Le petit ****** s'est imposé à mon histoire et commence à la squatter lol. Mais bon, c'est pas plus mal :)

Ah oui, l'horizon de conscience est une théorie imaginée par moi. Je ne clame pas sa parenté, peut être que quelqu'un d'autre a la même quelque part. Je l'ai juste trouvé intéressante mais elle mérite quand même qu'on s'y attarde je pense. Je la réutiliserai peut être en y apportant plus de détails.

Euh ensuite quoi d'autre ? Pourquoi l'obsession du monstre pour Benedetto ? Et c'est quoi cette histoire de cuisine moléculaire ? C'est du toriko ou quoi cette histoire ?
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XD J'expliquerai en temps et en heure et essayant de rendre le truc le plus crédible possible. Comme d'habitude, où est ce que je me trompe complètement et personne ne comprend rien à rien XD

Si vous avez des questions, suggestions, etc... Vous connaissez la chanson, laissez moi un commentaire ou écrivez moi ici: unepageparjour@hotmail.com

Alors j'ai vu un truc fascinant, bon la nouvelle date qu'en même de quelques mois, d'octobre plus précisément. Euh oui, la chine a développé son premier véhicule hybride: électrique-hydrogène. J'en avais pas parlé ? j'ai comme un doute...

Bref le véhicule en question est un tram way et de ce qui est dit la seul émotion produite est de l'eau. Si c'est vrai et que le machin fonctionne effectivement comme médiatisé c'est juste énorme. Vous roulez pour produire de l'eau qui est une ressource limitée...Est ce qu'elle est buvable ? Je ne sais pas encore, mais je pense qu'elle peut être traitée au pire.

C'est quand même incroyable la technologie. Reste à voir les effets accessoires qui viennent avec le packaging :) Bientôt on aura des robots partout, des véhicules qui se conduisent tous seuls comme dans cars, des IA qui vont superviser un peut tout ce qui sera super compliqué... Un sacré monde nous attend et je ne sais même pas si je suis sarcastique ou sincère, vraiment confus :)

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!

mardi 28 novembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 236*

Combien de temps il servait ainsi de héraut ? Benedetto ne saurait le dire. Son esprit était craquelé de partout, sa raison ressemblait à du gruyère. Le seul fil de conscience qu'il avait était la volonté de survivre. Il devait survivre, à tout prix il devait sortir de là. Alors il courrait sans s'arrêter, habitué aux bruits de festins, aux cris et supplications. Il ne vomissait plus ce qui commençait à le soulager, il ne se griffait plus les bras aussi dans une volonté inconsciente d'expiation auto mutilatrice. Tant qu'il pouvait mettre un pied devant l'autre, tout allait bien se passer, tout allait...

Ferreto stoppa subitement, choqué par ce qu'il voyait, partagé entre le soulagement et la colère. Il était rare de voir un visage si inconsistant dans son expression. Mais devant lui se tenait une file de ses collègues stoppés dans le couloir qui menait aux ascenseurs. A première vue il pouvait compter plus d'une centaine de scientifiques qui criaient de colère, mais son hésitation fut de courte durée car il entendit dans sa tête le murmure
  • C O U R S !

Il savait que le monstre n'était pas loin. Il prenait un malin plaisir à apparaître de nulle part avant de semer la mort. Alors Benedetto, partagé par disjonction émotionnelle et mentale, tituba en avant en essuyant des larmes qu'il ne pensait plus avoir.

  • Qu'est ce qu'il se passe !! Pourquoi on ne nous laisse pas monter ?? Poussez vous ! - hurlaient les scientifiques apeurés et énervés. Leur échappatoire était bloquée par une troupe de black owl, les ascenseurs étaient inaccessibles alors que le danger approchait. Ils pouvaient tous le sentir instinctivement et cette panique n'arrangeait rien à la situation.
  • Personne ne peut monter, vous connaissez les consignes de sécurité. Chacun de vous à un numéro qui correspond à un espace de protection. S'il vous plait orientez vous vers ces zones le temps que nous réglions la situa...
  • Vous êtes complètement malades !! Vous avez vu un peu le monstre ? J'ai vu vos gars se faire bouffer tous crus et vous voulez nous faire croire que vous pouvez faire quoi que soit ? Laissez nous monter bordel de merde ! Il nous faut nous enfuir le plus loin possible !! - explosa l'un d'entre eux qui avait vu le lézard, qui avait été pétrifié par sa présence. Il savait très bien ce qu'il avait ressenti alors lorsque ces guignols lui disaient de se calmer le rendait encore plus fou.
  • De quelle créature il s'agit ? - demandaient ceux qui avaient suivi le mouvement de foule sans trop comprendre de quoi il était question - C'est un fenrir le problème ?
  • Je n'en sais rien, mais je crois pas. Ça a l'air plus sérieux.

  • Hey, qu'est ce qui te prend de pousser ? Fait la qu... Qu'est ce qui t'es arrivé mon gars ?
  • Laissez moi passer s'il vous plait, c'est important - demanda Benedetto en essayant de se faufiler timidement entre ses collègues qui n'étaient pas prêt à céder leur place
  • Tu rêve mon gars. Et puis quoi encore ?
  • S'il vous plait, laisser moi passer - redemanda Benedetto en ressayant de se frayer un chemin un plus plus fort. S'il restait ici, il allait finir comme les autres. Il devait remonter jusqu'en tête de file, rattraper tout le monde, il devait survivre... mais il fut violemment repousser au sol. Là il éclata de rire en se frottant la tête de ses paumes. Il venait d'entendre, de ressentir le snap dans son cerveau. L'un des derniers fils qui maintenait un semblant de raison venait de craquer déséquilibrant le tout - "Ah et puis merde" - pensa-t-il en se jetant dans la foule de toute ses forces.
  • Hey ! petit co...

Les mots se transformèrent en sifflement de sang alors que la tête était séparée du corps à hauteur la mâchoire. Dans son ricanement le plus intense jusque là, la créature venait de faire son apparition derrière Benedetto qui tomba vers l'avant. Il regarda en arrière et vit le monstre souriant, comme un gosse dans un magasin de jouet, pointer son index vers l'avant et il compris ce qu'il avait à faire. La marionnette se leva péniblement et continua à avancer suivie par un carnage festif.
  • Je suis désolé, je suis désolé - murmurait il sans pour autant hésiter à avancer

L'allée qui menait à l'ascenseur était partagée par un espace de décontamination actuellement ouvert. Cette transition assurait que les germes ne passaient pas de l'espace civil à l'espace professionnel et inversement. Le contenu des laboratoires devait rester en bas à tout prix. C'était la raison pour laquelle les portes étaient massives et faites d'un alliage spécial, dans le but de pouvoir également bloquer les Fenrir.

Comme première mesure de sécurité les black owls ordonnèrent à Juvianne de fermer les portes malgré la saturation en termes de personnes. Les blocs métalliques comprimèrent les occupants en séparant l'allée en deux.

Benedetto s'arrêta devant la porte de décontamination et fit la seule chose qu'il pouvait, il frappa pour demander à entrer. Sa chair fragile se lacérait contre le métal mais le jeune homme continuait à le faire sans relâche, peut être aussi était ce pour couvrir les bruits dans son dos ?

Bang, Bang, BANG !! Il regarda surpris comment un poing gigantesque traversa les centimètres d'alliages blindés et comment les bras de la créatures plièrent ce métal comme si de rien était, les arrachant ensuite des murs.

  • Ha... Ha ... Hahahaha - éclata Benedetto de rire en regardant le visage de la créature. Cette dernière remarqua que le petit être l'observait et lui rendit la pareille, amusée par l'expression de folie encrée dans ces petits yeux mouillés
  • HI HI HI SSS !! - rigola t elle à son tour extasiée par son chef d'oeuvre, mais pas encore. Un petit peu plus, il fallait pousser un petit plus, juste un zeste de plus pour satisfaire l'étoile noire.
  • Excusez moi, s'il vous plait, laissez moi passer - demanda Ferreto en essayant de se frayer un chemin au milieu de ceux qui avaient survécu à la fermeture des portes. ces derniers avalaient l'air goulûment, serrés comme des sardines ils commençaient à manquer d'oxygène. Malheureusement ils venaient d'échapper à une mort misérable pour finir droit das la gueule du lézard qui nettoya la dizaine de mètres carrés en un clin d’œil. Il arracha les secondes ports métalliques en les balançant en avant comme des shurikens qui se plantèrent dans les murs opposés, baignés de sang et de tripes.

Benedetto, précurseur d'une mort inévitable, continua sa route en ne pensant qu'à une chose: survivre à cette folie. Surement s'il atteignait l'ascenseur le cauchemar prendrait fin. Il n'en avait jamais fait un qui paraissait si réel.
  • "C'est étrange quand même, même la douleur est si réel" - pensa-t-il en se griffant à nouveau les bras jusqu'au sang. Il continuait sa petite course malgré les balles qui fusaient dans tous les sens, sans battre d'un cil, sans éviter quoi que ce soit. Qu'est ce qu'il risquait après tout ? Même la créature le protégeait pour une raison étrange... Non, pourquoi étrange ? Il n'y avait rien de plus logique, il était le maître absolu de ce monde. Benedetto accéléra légèrement le rythme tout sourire, en se trouvant ridicule d'avoir eut peur d'un rêve. Heureusement qu'il était brillant sinon il aurait pu se faire une belle frayeur au réveil.

Le jeune homme s’arrêta devant les portes de l'ascenseur et se tourna pour la première fois pour contempler l'obscurité de son imagination. Qu'est ce que son esprit tordu avait bien pu créer de toute pièce ? Il y avait même une certaine catharsis dans ce chaos. Et, en observant le massacre devant ses yeux, Benedetto ne put s'empêcher de se demander d'où est ce que provenait cette rage qu'il avait emmagasiner pour créer une telle créature ? Le boulot était stressant mais pas à ce point, où peut être qu'il y avait des gênes psychopathiques qui n'ont jamais été identifiés ? C'est vrai qu'il y avait de drôles de spécimens dans la famille, comme l'oncle Allehandro. La tante Christina était aussi une perle dans son genre...

Benedetto mis ses mains dans les poches de sa blouse et observa calmement ce qu'il pouvait de la scène. La lutte désespérée des black owls contre le lézard qui les taillait en pièce. Où comment le jeune homme interprétait, la lutte de l'autorité contre son esprit de rébellion. Et bien évidemment l'autorité était destinée à perdre, personne ne pouvait empêcher Benedetto de faire ce qu'il voulait.

  • Oh mon dieu ! Oh mon dieu - entendit il une voix complètement terrorisée. Feretto tourna la tête surpris par ce nouveau tour de son esprit qui avait placé là une survivante et pas n'importe laquelle: Madine...
  • "Madine comment déjà ? House ? Houston ? Hodgson ? Ah peu importe. Qu'est ce qu'elle fait là ? Qu'est ce que j'essaye de me dire ?" - pensa le jeune homme en dévisageant la jeune femme qui essayait de fusionner avec les portes des ascenseurs bloqués. Néanmoins, l n'y avait nulle part où reculer, nul part où fuir.

  • Non, non, non, pitié, pitié ! - hurlait elle en essayant de plaider sa vie mais la créature n'avait que faire du vent sortant de la bouche de ses proies. Il s'imposa à elle de toute sa stature gigantesque. La lumière s'écrasait contre son dos, plongeant son profil dans l'obscurité. Ses yeux brillaient d'une lueur verte pâle malfaisante, sa gueule dégoulinait d'une mélange de bave et de sang qui s'écrasait lourdement contre sa blouse...
  • Ok, on arrête là - dit Bendetto en pressant le bouton d'appel de l'ascenseur qui resta tout aussi sombre - "Tiens ?" - se dit-il en appuyant à nouveau mais toujours sans résultat.

La bête empoigna les cheveux de la jeune femme et la leva à plusieurs centimètres du sol. Cette dernière hurlait et essayait de se débattre mais il n'y avait aucune chance qu'elle puisse se sortir de cette prise plus forte que l'acier. Bendetto continuait à marteler le bouton d'appel mais sans résultats. Il commençait à se dire qu'il y avait un problème avec son rêve. Il devait pouvoir tout arrêter, il devait pouvoir s'échapper, il devait... Ses battements tranquillisés par l'illusion que sa conscience avait élaboré commença à battre très vite.

De l'autre main, le lézard enveloppa le visage de Madine et pressa légèrement. Le crâne craqua comme un noix, le sang gicla par les yeux et les oreilles touchant Benedetto perdu dans ses pensées. Il regarda le corps de la jeune femme prit dans des soubresauts comme un poisson hors de l'eau. Il regarda le lézard lui arracher la chair à coup de crocs, il croisa même le regard amusé de ce monstre qui mangeait tout en le fixant. Et le jeune homme se plia en deux dans un réflexe vomitif mais il n'y avait plus rien dans son estomac.
  • "Ce n'est pas une cauchemar ?" - se demanda-t-il en tombant des nus.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, comme toujours :p

Texte time !

Hmm c'et un plus d'une page mais peu importe. Il se peut que vous ayez des questions plus importantes que ça. Comme: qu'est ce qu'ils foutent les black owls ? Pourquoi est ce qu'ils ont bloqués les ascenseurs ? Que fait Morel, etc...

Alors, ce qui essayaient de s'enfuir par les ascenseurs n'étaient qu'une partie de l'effectif. Les autres, ceux qui étaient suffisamment éloignés de la zone d'apparition de la créature, soit en étant dans un secteur différent de l'étage, soit en étant dans des étages différents, ont suivi les consignes de sécurité. et pour les protéger il y a besoin d'un effectif non négligeable des mercenaires.

Certes la créature passé du B6 il me semble, au B4 mais elle avait suivi une seule route, celle de Benedetto.

Quant à la raison pour laquelle les ascenseurs étaient bloqués. C'était parcequ'ils devaient être utilisés uniquement par les black owls notamment pour transporter le matériel et les renforts. Sans parler de la panique qui allait suivre là haut si les scientifiques commençaient à tout raconter, c'était du boulot en plus et ça ne servait à rien. Ils avaient leurs zones protégées dans les laboratoires et les protocoles étaient clairs.

Qu'est ce que fou Morel ? Il se prépare à nettoyer le gros merdier. Il rassemble ses troupes qui ont besoin d'être ré-équipées avec du gros calibre, briefées convenablement, etc... Cela ne servait à rien de descendre juste pour le fait de descendre. Les renforts devaient aider à prendre les choses en mains et pour cela elles devaient être au courant des détails. Donc une opération ne se monte pas rapidement surtout si le danger est important, sans parler de la logistique. A mon sens, les quelques heures passées peuvent être justifiées comme ça. SI je me trompe, n'hésitez pas à me le dire, comme toujours je suis ouvert à la critique constructive.

Donc si vous avez d'autres questions auxquelles je n'ai pas répondu, si vous avez des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com.

J'essaye de rendre le texte pas trop gore, je ne sais pas où je me trouve sur l'échelle en plus ou en moins lol Mais bon... Ah oui, j'ai vu un truc fascinant. Ça s'appelle une vague lunaire. Personne ne sait exactement ce que c'est, si c'est un phénomène naturelle, un défaut ou je ne sais quoi d'autre. Certains théorisent même que la lune est un hologramme, halala internet. Une merveille XD

SI j'ai le temps j'en parlerai un peu plus. Mais il faut que je remonte corriger le texte, voir le modifier un petit peu, ou un petit peu beaucoup. Mais vous pouvez taper vague lunaire et plonger dans le monde fascinant des bizarreries théoriques d'internet XD Vous imaginez si la lune est en réalité une sorte de base spatiale camouflée ?
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Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!