Entrée du 03/05/2558
Sigh...
Entrée
du 04/05/2558
Sigh...
Entrée
du 05/05/2558
Sigh...
Je ne trouve pas. J'ai beau chercher, je ne trouve pas de réponses. Le petit
Tamaïti m'a posé une question à laquelle j'ai du mal à répondre. Il m'a dit :
-
Oh Taloa Matagi, j'ai une question.
Et
moi je lui ai dit
-
Encor... euh, je veux dire. Vas-y, petit, exprime ta pensée.
Si
je savais, j'aurais dû lui mettre un chiffon dans la bouche. Il a dit :
-
Voilà, je pensais, à quoi rime tout ça.
Et
donc je lui réponds
-
C'est à dire ? - réaction normale vu que je ne comprenais pas ce qu'il voulait
dire.
Et
là ! il me dit
-
Eh bien, je réfléchissais au sens de la vie.
Là,
c'est mon erreur. J'aurais dû le stopper là, mais il apprend tellement vite que
je ne peux même pas l'envoyer lire mes notes sans me sentir ridicule. Le
problème de Tamaïti n'est pas sa capacité à apprendre, c'est plutôt que son
esprit n'est pas parmi les hommes. Ni son cœur d'ailleurs, il est comme une
poupée vide. Enfin, pas entièrement vide. Je sais qu'il ressent la peur, et pas
qu'un peu. Mais uniquement tant que c'est lui qui est en danger. Il ressent la
curiosité, beaucoup aussi, vu les questions qu'il me pose.
Ah
oui, à propos de la question. Il me fait
- Eh bien, je réfléchissais au sens
de la vie et je me suis dit. Si nous sommes tous nés de la terre sur laquelle a
marché Tagatua, et que nous retournons à la poussière une fois que la chaleur
de son pas s'estompe. Alors sommes-nous réellement en vie, ou plutôt mourrons-nous
réellement ? Parce que la poussière que nous devenons va servir à une nouvelle
naissance, alors sommes-nous vraiment morts ? Ou avons-nous même été nous
? Et si la vie ne rime à rien, pourquoi perdre du temps à pêcher ?
Alors,
là, moi Matagi, ait senti mon esprit prendre ses valises. Ma réaction
principale a été
-
Petit, je suis pêcheur et si je n'attrape pas de poisson, je sais que tu vas
définitivement mourir de faim.
Mais
à voir sa tête, ma réponse ne l'a pas convaincu. Depuis il me regarde avec un
air, comme si j'avais de la mousse dans la tête. Ça m’énerve !
Sigh… Il faut que j’y réfléchisse
encore. Je sais que je devrais me focaliser sur autre chose et ignorer ce genre
de détail, mais… Je suis son mentor, et également son éducateur. Peut-être que
je devrais lui dire simplement que je n’en sais rien ? Mais ce serait
dégradant pour moi, Matagi.
Ah oui, avant que j’oublie je dois
noter un autre détail. Hier, j’ai vu un Feto’ia échoué contre la barrière de
corail. Il était comme mangé de l’intérieur qui pourrissait comme s’il était là
depuis des lunes. Je ne sais pas encore ce qui se passe, mais le village est à
nouveau stressé. Et bien sûr, c’est moi, Matagi, qui vais devoir trouver la
réponse. Déjà je vais observer si le phénomène se répète et si c’est le cas… Je
ne sais pas, je verrai.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez une excellente journée :)
Texte time !
Eh bein voyons, la paix n'aurai pas pu durer plus longtemps... C'est reparti pour les ennuis.
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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