jeudi 28 février 2019

Meliacor : Stargorad, page 114


La situation venait de prendre une tournure inattendue pour les Nikos, encore une fois. Haysh jeta un coup d'oeil à la boîte, puis regarda ses enfants, ensuite la chose dans son dos qui avait posé sa main sur son épaule... La décision était évidente, le désir de se débarrasser de ce fantôme était aussi brûlant que de l'alcool sur une plaie. Et si ça ne tenait qu'à lui, Haysh aurait jeté la boîte à Anderson sans rien demander en retour en pensant.
- "Tiens, cadeau".
Cependant, cependant il devait prendre son mal en patience. Il tenait là la seule, l'unique fil de Marianne qui pouvait le conduire à la vérité. S'il refusait de la saisir juste par peur, par facilité, parce que c'était compliqué ou pour toute autre raison qui l'accusait en tant que personne, alors comment pouvait-il avoir le culot de parler aux familles de victimes ? Non, c'était bien plus personnel que ça. Comment pourrait-il se regarder dans la glace chaque matin sans vouloir briser son reflet ?

Mais avec quel diable allait-il signer un pacte ? Avec celui dans son dos qui n'arrêtait pas de lui montrer des images d'un destin cruel ? Ou celui devant lui, qui promettait une forme de délivrance ?
- Quelle est ta proposition exactement ? - demanda Haysh
- Ouais, qu'est-ce que tu veux ? Comment tu sais pour a boîte ?
- Allons, comme s'il était difficile de remarquer l'éléphant dans la pièce - se moqua Anderson - il est d'une évidence évidente que cet objet est une forme de clé - conclut Guy en avançant vers le trio
- "Une clé ?" - pensa simultanément chacun des membres de la famille Niko. Il est vrai que c'était une hypothèse à laquelle ils avaient pensé, mais de là à conclure que c'était effectivement le cas... Il était bien prématuré de le penser. 
- Les spécificités m'échappent, mais je crois comprendre la logique du phénomène.
- La logique ? Ce phénomène n'a aucune logique.

- Allons, allons, ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas quelque chose que ça n'a aucun sens. C'est une façon pathétique de penser monsieur l'enquêteur. Vous valez bien mieux que ça.
- ...
- Quelle est ma proposition ? La vérité en échange de la boîte.
- La vérité ? Quelle vérité ?
- La vraie bien évidemment. Celle qui vous permettra de boucler cette enquête avec les honneurs
- Van Alphen n’autorisera jamais un truc du genre. Qu'est-ce que tu mijotes "Bull" ? - demanda Alésha.
- Les manigances ne m'intéressent pas, je suis plus du genre manuel que cérébral. Quant à l'autorisation, disons que j'ai celle de l'intéressé : Morel.
- Morel ? Il est vivant ? Où est-il ?
- Boîte ? - demanda Anderson en tendant la main
- Très bien.

D'un côté Haysh avait une proposition concrète et de l'autre il avait une énigme qui n'arrêtait pas de lui srriier les oreilles. Quel être humain... non, quel être vivant rationnel aurait hésité face à ces deux choix. S'il y en avait un, Niko père n'était pas celui-là. Il donna la boîte avec soulagement à Anderson qui essaya de la regarder de plus près et là tout le monde comprit qu'il y avait un problème. Malgré tous ses efforts pour la faire bouger, l'objet resta figer au même endroit et il n'y avait que Haysh qui pouvait comprendre pourquoi. Il était le seul à voir l'entité tenir la boîte et refuser de la donner à un autre que lui. 
- Srriiimmma ! - dit elle sur un ton désapprobateur








Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien. J'ai passé la journée avec ma famille hier et c'était super. Il faisait super beau, ce qui est particulier pour le mois de février.

Texte time !

Hmm, pas grand chose à dire mais ça commence à me plaire cette histoire. Elle a des défauts narratifs et scénaristiques mais l'idée générale commence à me plaire. Par contre elle va demander beaucoup de boulot de réécriture ça c'est sur. 

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!


mardi 26 février 2019

Meliacor : Stargorad, page 113


Avant de sortir, Morel tituba légèrement et regarda autour de lui comme pour chercher ce qu'il faisait là. 
- Ça va ? - demanda Anderson qui arriva à sa hauteur
- Hein ? oui, bien sûr que ça va – répondit le préférum en gardant son calme, même si dans son esprit des sirènes d’alarme beuglaient de partout.
- Hey, ne perds pas - dit ensuite le spécialiste en donnant une tape sur la poitrine de son boss
- Quoi ? Où est ce que tu vas ? - demanda Van Alphen confus. Plusieurs choses ne faisaient pas sens : sa position, celles d'Anderson, la distance à la porte... C'était comme s'il avait cligné des yeux et subitement tout avait bougé comme dans un méli-mélo.  Il se rappelait être entré ici, avoir vu un chalamalec qu'il ne savait pas comment expliquer au beau milieu de la chambre, et puis rien. 
- Chercher quelque chose - répondit le spécialiste en avançant vers la sortie
- Tu m'as appelé là et maintenant tu t'en vas ? Oï, Anderson ? 
- Je t'ai appelé là pour te montrer ce machin. Maintenant que c'est fait, je n'ai pas besoin de rester là - expliqua Anderson en sortant.
- Comment ça tu n'as pas besoin... Oï, Anderson ! - hurla le préférum, mais ce dernier était déjà parti - "Ah et puis merde ! Qu'est-ce qui vient de se passer bon sang ? " 

Il ne fallut pas longtemps pour qu'il comprenne que Morel avait à nouveau émergé et qu'une discussion eût lieu entre lui et Anderson, une discussion à laquelle il n'avait pas accès et c'était inquiétant sur plusieurs fronts :
1 - Morel arrivait à émerger de manière incontrôlée
2 - Morel essayait de comploter avec Anderson pour le faire disparaître... Mais dans ce cas, les mots de son bras droit n'avaient aucun sens ?
- "Est-ce qu'il essaye de m'embrouiller ?" - pensa le préférum avant de jurer intérieurement. 

Son inquiétude venait de son complexe d'infériorité concernant Philippe Morel et de l'idée que peut être Morel essayait de recruter son bras droit.  
- "Ça ne va pas se passer comme ça !" - se promit il intérieurement - "Anderson est à moi, c'est mon outil ! Et je ne le donnerai à personne, surtout pas à toi ! Tu vas voir, je vais te bouffer et monter jusqu'au sommet de ce monde" - se dit-il avant de sortir de la pièce à son tour.
- Fait venir l'autre là, euh, Demeuray - dit Van Alphen à Joe Ramirez, un des gardes du corps - et fait le venir le plus vite possible. 
- Bien reçu - répondit Joe avant de partir au pas de course
- Peut-on savoir ce qu'il se passe ? - demanda Eva Montero, 
- Si je savais je n'aurais pas besoin de Demeuray - répliqua Van Alphen agacé avant de pousser un soupir - notre séjour ici risque d'être inutilement compliqué. 

Haysh et sa famille étaient assis à même le sol dans un couloir, personne n'arrivait à se calmer et personne ne savait que dire hormis : "irréel". C'était simplement irréel. Qu'est ce qu'ils devaient faire ? Qu'est ce qu'ils pouvaient faire ? Où devaient-ils aller ? Est-ce qu'ils devaient contacter Van Alphen ? 
- "C'est peut-être la meilleure chose à faire. La situation dépasse le cadre du job. Si j'essaye de tout gérer par moi-même je risque d'aggraver la situation. Mais si je travaille avec lui, mon enquête risque d'en pâtir. Qu'est-ce que je vais dire aux familles des disparus ? Si je savais... non, non, c'est inutile de partir sur ce chemin. Il était impossible de savoir quoi que ce soit concernant cet endroit. Allez Haysh, concentre-toi. Là tu agis en victime des circonstances et tu sais qu'il ne faut jamais être victime des circonstances, mais acteur. Toujours, toujours, toujours, garder son sang-froid".
- Est-ce qu'on devrait rentrer ? - demanda Monroe
- Quoi ? - s'étonna Haysh
- On est en dehors de notre domaine de compétence. Même si nous n'avons pas terminé l'enquête, nous en avons appris suffisamment... – essaya de dire Monroe.
- Suffisamment ? On n'a même pas commencé à égratigner la surface. Il nous faut des preuves, des témoins, un dossier complet. Si on rentre maintenant l'affaire pour laquelle nous avons été mandatés finira par être rangée au placard et on nous accusera d’incompétence alors on peut oublier de demander un autre mandat – expliqua Haysh.

- Je pleins votre position – entendirent ils Anderson qui était arrivé si silencieusement que même Monroe ne put le remarquer.
- Anderson ? qu'est que ce vous faites là ? – questionna Alésha
- Je vous cherchai – répondit-il simplement en croisant ses mains dans le dos.
- Pourquoi donc ? Vous auriez pu m'appeler – demanda Haysh
- C'est vrai, mais certaines propositions doivent se discuter en personne – dit le spécialiste.
- Propositions ? – s’enquit Haysh.
- Cette petite boîte à musique entre vos mains à piquer ma curiosité – dit Anderson en pointant sur la boite dorée entre les mains de Niko père - Alors je vous propose des informations en échange de sa possession. Qu'en dites-vous ?







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite tout le bonheur du monde ad vitam eaternam :) 

Texte time !

Ça se sent que je m'accroche aux branches ou pas ? XD Ne vous en faites pas, c'est bientôt fini. Enfin, pas exactement bientôt bientôt, mais bientôt...
En tout cas, objectivement, j'ai une vision plus large de Meliacor et je sais comment l'améliorer donc c'est bien, je crois XD. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

Ah oui, non, demain je ne serai pas disponible, j'ai activités familiales XD. A moins que je gribouille quelques trucs vite fait le matin ? Bon si vous ne voyez rien, ce n'est pas que j'ai oublié mais je n'ai pas eut le temps d'écrire...




lundi 25 février 2019

Meliacor : Stargorad, page 112


Guy Anderson resta devant le phénomène inexplicable, sourire aux lèvres. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été autant stimulé intellectuellement. Il avait devant lui une pièce du puzzle qui remettait en question toute la construction qu'il avait faite jusque-là. C'était comme si cette pièce appartenait à un puzzle différent, mais pourtant il savait qu'il n'y avait qu'un seul jeu. Donc cette pièce avait sa place, mais où ? 

Ce phénomène était une telle anomalie qu'il demandait la reconstruction de tout le puzzle depuis le début, il demandait la reconstruction de toute l'argumentation de ce qui était possible ou non et Anderson ne pouvait qu'en rire. Ce challenge pouvait occuper son existence monotone, malheureusement il avait un rôle qui l'empêchait un tel divertissement. 

- Allo ? À qui je parle ? - appela Anderson son patron.
- À qui crois-tu parler ? - répondit Van Alphen agacé
- Ces derniers temps, il est difficile de suivre
- Qu'est-ce que tu veux ? Tu as déjà fini ta pause ? Il est quelle heure ? 
- Du calme préférum. J'apprécie mon petit exil…
- Tout de suite les grands mots.
- Je plaisante. En temps normal j'aurai apprécié mon temps de repos dans la quiétude d'un livre, mais là on a un problème urgent. 
- Un problème ? Quel problème ? 
- Je l'ignore, c'est pourquoi j'aurai besoin de ta présence. 
- Ah bon ? Euh, ok. Où est ce que tu es ? 
- Dans ma chambre
- Dans ta chambre ? 
- C'est exact
- Euh... dis-moi, ce n'est pas un problème d'araignée non ? Je sais que tu détestes les insectes...
- HAHAHAHAHAHA ! - explosa de rire Anderson - Ça fait quinze ans que j'écrase mes insectes et que je connais la différence entre arachnides et insectes. Mais au moins tu te rappelles que je les déteste. Hahaha, non, non, ce n'est pas un problème d'arthropodes. Si je devais le qualifier, je dirais plus que c'est un problème de frontière.
- Quoi ? Je ne... Bon, ok j'arrive.

Guy Anderson s'assit en tailleur sur le sol, le coude sur la cuisse et le poing sous la joue, observant le phénomène sous toutes ses coutures. Ce n'était clairement pas une hallucination, le déni de la réalité était inutile et ne pouvait qu'avoir des effets négatifs sur sa capacité d'analyse et sa rationalité. Le jeune homme avait suffisamment confiance en lui même pour s'éviter la peine de douter. Le doute était une occupation pour les simples d'esprit, c'était comme un chien qui s'amusait à s'attraper la queue, divertissant à regarder, mais inutile à expérimenter. 

Il resta dans cette position, attentif et pensif, jusqu'à ce que la porte s'ouvre laissant entrer un Van Alphen pressé qui s'immobilisa immédiatement en voyant l’étrange voile
- Wow, c'est quoi ce truc ? 
- Notre problème de frontière - répondit Anderson 
- AH LE SALOPARD ! - hurla subitement le préférum - LE SALOPARD ! MAIS QUEL ABRUTI ! MAIS QUEL ABRUTI ! 
- Je peux savoir de quoi il est question ? 
- Akiro, ce stupide fils de pute. Il n'a pas idée des problèmes qu'il a causé. Merde, j'aurai du... peu importe.  
- Et quel sont ces problèmes ? - demanda Anderson en ignorant la transition entre Van Alphen et Philippe Morel. 
- Ce truc est une brèche dimensionnelle produite par l'effet d'une vibration particulière, une fréquence pratiquement impossible à reproduire appelée : la sonata del diavolo, mise au point par un musicien et physicien du 14e siècle : Tulio Herrero sous une certaine... influence. Il l'avait composée durant ses vacances dans la ville de Mellavila qui a depuis disparu de l'histoire, littéralement.  
- Oh ? - s'étonna Anderson
- Tssk, il faut évacuer au plus vite. La brèche semble endormie pour l'instant, mais il est impossible de savoir combien de temps elle peut résister aux assauts de l'autre côté - dit Morel en faisant volte-face.
- Hmm, est-ce qu'une boîte dorée est liée à ce phénomène ? - demanda Anderson pensif
- Où est-ce que tu l'as vue ? - demanda Morel 
- Pas très loin - répondit Anderson en se levant - entre les mains du papa - dit-il ensuite sur un ton moqueur.
- Co...
- Aucune idée. Il l'avait et elle jouait de la musique, c'est tout ce que je peux dire avec certitude. 
- "Qu'est-ce que tu manigances Palounine ? À quoi ça rime tout ça ?" - se demanda Morel avant de demander - Ramène là moi, et je te montrerai quelque chose d'intéressant.
- Intéressant comment ? - demanda Anderson
- À t'en faire vriller les neurones - répondit Morel 
- Et s'ils refusent ? 
- S'il est bien question de ce que je crois, actuellement je suis prêt à parier qu'ils cherchent à s'en débarrasser. Mais si jamais le cas se présente, essaye d'être le plus diplomate possible. 
- Très bien - répondit Anderson en se levant.









Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un excellent week end. Si vous avez des congés j'espère que vous pourrez en profiter sans courir partout ;)

Texte time !

Hmm, que dire, que dire ? Je ne sais pas, mais cette histoire commence à me parler. Je ne sais pas encore où on va mais continuant quad même à avancer et on verra où on va arriver XD. Quelques fois, le chemin est plus intéressant que la destination pas vrai ? 

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vendredi 22 février 2019

Meliacor : stargorad, page 111


Intrigué par cette étrange manifestation, Haysh baissa les yeux pour regarder la boite à musique qui commençait à nouveau à émettre des cliquetis mécaniques, comme si le mécanisme s'était mis en route, mais pourtant il n'y avait pas de musique. À ce stade l'enquêteur ne savait que penser de cet objet qui semblait complètement aléatoire. 

Soudainement, les appendices disparurent et l'anomalie retrouva son calme. Mais Haysh eut immédiatement un mauvais pressentiment et il n'était pas le seul. Anderson recula précipitamment de quelques pas alors qu'un bras géant essaya de s'emparer du spécialiste qui s'était mis à la juste distance comme pour narguer la tentative simplette de l'entité à l'autre bout.

Dans l'instant suivant, comme sous l'effet d'un élastique, l'anomalie força le bras à retourner d'où il venait avant de dévoiler un visage particulièrement laid et insatisfait. L'effet généré par le voile donna l'impression que les yeux dévorés par des flammes couleur améthyste, regardaient tout le monde simultanément jusque dans les profondeurs de leurs âmes.

La boîte à musique commença à jouer une mélodie similaire à celle d'une berceuse et le voile devint plus opaque, cachant l'entité aux yeux du monde.
- Intéressant - dit Anderson en plaçant les mains derrière le dos - l'univers ne finit jamais de vous émerveiller - dit-il ensuite avec un ravissement non dissimilé.
- Ouais, bah ce genre de surprises, très peu pour moi - grommela Alésha qui combattait son anxiété du mieux qu'elle pouvait. Mais l'envie de se coucher sous le lit comme quand elle était petite la titillait sévèrement. Et comment l'en blâmer ? Même Monroe, cyborg, fut pris de panique au point où son esprit fut frappé de blanc. Il était physiquement là et mentalement ailleurs. Dans cet univers rationalisé au maximum, scientisé, le paradoxe de Fermi était considéré comme une absolue réalité. 

Il ne pouvait pas avoir d'autres formes de vies, autres que les humains, dans l'univers. Cette réalité était enseignée depuis des siècles et était devenue une réalité que même les Kiss n'avaient su ébranler. Ils étaient l'exception et non la règle, ils étaient un paradoxe ou paradoxe tout simplement. Alors, les personnes présentes dans cette pièce, que venaient-elles de voir ? Depuis leur arrivée sur Méliacor, leur conception du monde était pelée couche par couche, comme si cet endroit voulait les rendre complètement fous. 

Tremblant comme une feuille à l'intérieur de son armure, Haysh décida de prendre la porte
- Où est-ce que vous allez ? - demanda Anderson
- Prendre l'air - dit-il en sortant précipitamment de la pièce
- Et vous ? Vous comptez rester en ma compagnie ? - demanda Guy aux enfants de l'enquêteur.
- Qu'est-ce que vous faites là ? - redemanda à nouveau Alésha
- N'y cherchez rien d'étrange. C'est la chambre qui m'a été allouée et je suis aussi surpris que vous de cette... étrangeté - répondit le spécialiste.
- Hmpf, vient Monroe - dit la jeune femme en tirant son frère par le bras
- Où est-ce qu'on va ? - demanda ce dernier encore dans la lune
- Ailleurs - répondit Alésha en le tirant à l'extérieur où Haysh n'était visible nulle part
- Il est parti par-là ! - pointa Clarke du doigt - vous avez v...

Sans attendre une seconde de plus et sans prendre la peine de dire merci. Alésha continua à tirer son frère dans la direction indiquée par le black owl pour rattraper son père. Et ce dernier était accroupi contre un mur dans une allée cachée à l'abri des regards, le casque au sol, respirant à grosse bouffée pour essayer de calmer sa crise d'angoisse.
- "Impossible, impossible, impossible" - était le seul mot qui tournait dans son esprit.
- Ssrriiiimmmaa ! - entendit-il venant de son nouveau compagnon inséparable 
- Hein ? - s'étonna Haysh - voilà que tu parles maintenant ? Merde !








Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! C'est le week end ! enfin, pas exactement, c'est surtout demain mais hey, plus qu'un jour avant le week end !

Texte time !

hahahahaha, mon cerveau s'est liquéfié je crois... Sur une autre note, j'irai voir Alita demain, de ce que j'ai entendu le film est bien. 

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jeudi 21 février 2019

Meliacor : Stargorad, page 110


La jeune femme avait eu une crise de panique, une erreur digne d'un bleu-bite, une erreur qu'elle n'aurait jamais cru commettre un jour parce qu'elle se pensait meilleure que ça. Mais comme toute chose par nature, c'était une question de contexte et dans ce contexte-ci d'anxiété et de surprise, son instinct la plaça automatiquement en situation de combat (fight-flee-freeze), et ayant une arme en main le résultat était simple.

Les coups de feu partirent avant même qu'elle ne s'en rende vraiment compte, et Alésha ne put que regretter, malheureusement, trop tard le geste. Monroe lui fait baisser son arme par la force et Haysh s'apprêtait à passer un sévère savon à sa fille même s'il savait que pour cette fois le geste était nul de conséquence.

La personne qui avait été prise pour cible était Guy "Bull" Anderson, le bras droit du préférum Van Alphen. La distance qui le séparait d'Alésha était d'environ 7 mètres, une distance négligeable pour un projectile craché à plus de 420 m/s. Le commun des mortels n'aurait même pas le temps de cligner des yeux (entre 0.1 et 0.15 seconde) avant de se faire toucher. Mais Anderson ne faisait pas partie du commun des mortels. Lui-même ne savait pas comment expliquer ce don, ce talent propre aux spéticus, êtres capables de surpasser les limitations du corps humain. En d'autres temps, ils auraient été sans doute considérés comme des demi-dieux issus d'Hermès, Hermod, etc...

Mais au 28e siècle, ils étaient plutôt considérés comme des individus à la génétique anormale qui n'ont leur place que dans l'armée. Ils étaient des armes de guerre ou des calamités qui devaient exister en dehors de la société pour que celle-ci fonctionne de manière correcte. 

Cependant, même si les spéticus étaient considérés comme les avatars de la faucheuse, leur rendait leur existence tolérable et non terrifiante. En général un spéticus voyait le jour avec un ratio d'1/2500000. Il était possible de vivre toute une vie sans jamais en croiser un hors du champ de bataille. Cependant, même au sein de cette catégorie il existait des individus au talent différent. Le fleuron était IVAN DRAGNOFF aka "le typhon", mais Anderson était aussi un spécimen intéressant. Un talent rare que Van Alphen n'aurait jamais cru trouver un jour, surtout pas au sein de sa famille aux embranchements perdus à l'histoire. 1/10000000000, c'était la chance ou la malchance de tomber sur quelqu'un comme le spécialiste. 

Lorsque la première bastos quitta le canon dans un flash de lumière, les réflexes de Guy purent analyser la situation avec une rapidité que même une machine ne pouvait reproduire. Aidé de son armure, il se jeta au sol dans une roulade. À l'instant où les projectiles touchèrent le mur, le spéticus était déjà en train de se relever, mais tout s'était passé si vite pour Alésha, Monroe et Haysh que le cerveau n'avait pas eu le temps d'analyser la situation, comblant les trous dans leur esprit. 

Pour eux, dans l'espace d'une seconde, leur cerveau était persuadé qu'ils voyaient un cadavre au sol et Alésha était persuadée d'avoir tiré sur un innocent. Une forme d'illusion issue des limitations physiologiques. 
- Ça vous prend souvent de tirer sans sommation ? - demanda Anderson en faisant à nouveau sursauter Alésha au point où elle était prête à tirer à nouveau. 
- « Anderson ? Qu’est ce qu’il fiche ici ? » - se demanda Alésha. Le spécialiste ne quittait pratiquement jamais Van Alphen. Mais cette question resta non posée, car la jeune femme s’emporta sous l’effet de l’agacement - Non mais ça ne va pas de faire ce genre de chose ? – explosa-t-elle sans se rendre compte du ridicule de la situation. 
-  Alésha ! Garde ton sang-froid bon sang ! Qu'est-ce que tu crois qu'il serait arrivé si c'était un civil à la place, hein ? - s'énerva Haysh en entrant dans une colère noire - ce manque de professionnalisme est intolérable, est ce que je me suis fait bien comprendre !! 
- SSrriiiiii

- Cinq sur cinq - répondit Alésha en grinçant des dents. Elle savait qu'elle avait merdé, il n'était pas nécessaire de remuer le couteau dans la plaie. L'impact émotionnel était d'autant plus important que c'était un comportement rare de la part de son père, il n'était pas du genre à hausser le ton. 
- J'avoue que je suis assez déçu, mais je ne remonterai pas cet incident devant le comité...
- Et tu veux qu'on te dise merci peut-être ? 
- Ça suffit ! As-tu une idée de ce que tu aurais encouru sinon ? - s'énerva à nouveau Haysh 
- Je sais - murmura Alésha
- Quoi ?! Je ne t'ai pas entendu ! 
- JE SAIS !
- Alors ferme là - cria Haysh alors qu'Anderson observait amusé, les bras croisé dans son dos - Qu'est-ce que vous voulez ? - demanda Haysh au spécialiste en craignant que cette faveur pouvait être lourde de conséquences. Techniquement, il avait de quoi le tenir.

- Rien du tout - répondit Anderson en se tournant vers l'anomalie au centre de la pièce
- J'ai du mal à comprendre pourquoi - demanda Monroe. Si l’enquête les dérangeait alors c’était le moment ou jamais de faire jouer cet avantage…
- Je ne suis pas du genre captieux. Si jamais me vient l’idée de vous nuire, j’utiliserai des méthodes plus manuelles. Les manigances ne sont pas de mon goût et puis nous avons un problème ineffable sur les bras. Toute aide serait la bienvenue. 
- Hmpf - fit Haysh en gardant ses distances.
- Alors ? Que savez-vous de la nature de cette anomalie ? - demanda Anderson en continuant à observer.
- Tout - avoua Niko père
- Vraiment ? Alors vous pouvez m'expliquer pourquoi ces protubérances donnent l'impression de vouloir vous attraper ? 
- Aucune idée – répondit Haysh en faisant quelque pas autour de cet étrange espace et effectivement, les bras qui essayaient de passer à travers le suivaient de partout, lui ou…








Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! C'est bientôt la fin de la semaine ! Yipi ! Et je me suis rendu compte que ça fait deux ans que j'ai commencé ce blog... Woah... Ce que le temps passe vite, c'est terrifiant, déprimant et incroyable :)

Texte time !

Hmm, alors les chiffres sur la rareté des individus comme Anderson, morel, Cid, etc... Peuvent sembler énormes. Mais dans une galaxie peuplée par des centaines de milliards d'individus, je pense même que j'aurai pu encore pousser. 

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