jeudi 15 novembre 2018

Meliacor : Stargorad, page 63


Crrr rrr crr crrr rrr. Lorsque Monroe toucha l’objet, ce dernier s’anima, et commença à jouer de la musique. Cependant, le son était parasité et la boîte elle-même craquetait et toussait, comme si le mécanisme était grippé. 
- Fascinant ! - commenta le jeune enquêteur, intrigué par le mystère devant les yeux. Monroe Niko avait toujours été fasciné par les jeux d’esprit, par les puzzles physiques et mentaux. Cependant, son acquisition de la boîte fut de courte durée, car Alésha le shoota du pied hors de la main de son frère. L'objet fila comme un ballon à plus de 300 km à l’heure et s’encastra profondément dans le mur. 
- Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ? - demanda Monroe en regardant sa sœur avec incompréhension, alors qu'à l'autre bout du couloir la boîte lâcha comme un son, plus clair, mais également grippé.
Tiirriirrrr rriitti...

La musique ne dura qu’un instant à peine et puis ce fut à nouveau le silence.
- Il faut qu'on parte d'ici - dit Alésha sans donner d’explication à son comportement violent et dénué de sens, en apparence.
- pourquoi ? – demanda calmement son frère en se levant. Son esprit travaillait à vive allure en essayant de comprendre pourquoi. Sa sœur était rustre et masculine, un trait qu’elle avait développé parce qu’ils partageaient les mêmes amis, principalement des garçons, et le séjour en armée n’avait rien arrangé à la situation. Elle avait également un tempérament agressif doublé d’une faible patience, cependant, l’éducation de Haysh Niko faisait barrière à ces mauvais côtés. Jamais au grand jamais, elle ne s’était comportée de la sorte avec un membre de sa famille, à moins qu’elle soit convaincue que c’était la bonne chose à faire. Comme durant leur bizutage qui s’était mal passé où elle lui avait pété plusieurs côtes pour le faire tomber et éviter de se faire fracasser le crâne avec un haltère. Dans l’esprit d’Alésha, cette méthode faisait sens, mais uniquement lorsqu’elle avait une excuse. Alors quelle était l’excuse cette fois-ci ? Monroe ne pouvait trouver, après tout ce n’était qu’une boîte à musique.

- Je n'ai pas envie de l'expliquer maintenant. Allez vient ! – dit Alésha en faisant volte-face pour partir.
- ... Et ce truc ? - demanda Monroe en hochant de la tête en direction de la boîte à musique. 
- Eh bien quoi ? on la laisse là – répondit sa sœur agacée.
- Non – répondit calmement Monroe.
- Non ? Comment ça non ? – s’étonna Alésha.

- Je crois comprendre que ton comportement étrange est lié à cet objet. Pourquoi, comment ? Je ne sais pas, mais je te connais suffisamment pour savoir que tu as peur...
- hmpf...
- ... de cette chose – expliqua le jeune homme - elle doit présenter un danger que j'ignore, alors si c'est le cas, nous ne pouvons juste la laisser là. Quelqu'un d'autre pourrait la trouver, n'est-ce pas ? 
- ... Ouais, ouais, c'est vrai – admit Alésha - mais... – « Mais ce n’est pas notre problème, ça nous dépasse », voulu-t-elle dire.
- Pas de mais. Je te rappelle qu’en l’absence d’officiers de police, nous avons comme mission de nous substituer à ce rôle dans l’intérêt de la protection du public – dit Monroe.
- Ah tu fais chier Monroe, ce n'est pas le moment de penser à ce genre chose. 
- Alors quand est-ce que c'est le moment ? Si face on danger on décide de fermer les yeux et d’ignorer nos responsabilités alors n'avons-nous pas failli notre rôle ? C’est ce que tu veux être ? Un échec ?
- ... Putain – s’énerva la jeune femme en étant à court d’arguments. Son frère avait fait mouche et elle ne pouvait riposter sans perdre la face en faisant preuve de mauvaise foi.
- Tu es trop émoti...
- Ah ça va hein ! Ne commence pas. Tu n'as pas vu ce que j'ai vu.
- Et qu'est-ce que tu as vu ? Tu refuses de me le dire – rappela Monroe.
- ... Un fantôme – répondit Alésha après quelques instants d’hésitation.

- Un fantôme ? Par fantôme tu veux dire une personne...
- Non, pas une personne camouflée ! Tu me prends pour qui ? Je te parle d'un vrai fantôme ! J'ai vidé mon chargeur sur cette créature et rien, rien !
- Hmm, une seconde - demanda Monroe en passant un appel privé - oui, papa ? On a une situation particulière.
- Qu'est-ce que tu fais ? - demanda Alésha furieuse - raccroche tout de suite ! – dit elle morte de honte. Ils n’étaient plus des enfants, ils pouvaient gérer cette situation tous seuls. Et comment elle allait lui parler de fantômes ? Il allait sans doute penser qu’elle avait céder face au stress.
- Trop tard, il va arriver - répondit Monroe juste avant d'entendre un petit "clank !". Le jeune homme baissa le regard et vu la boîte à musique au pied de sa sœur. 






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne journée à vous et toutes mes excuses pour mon absence hier, je n'ai pas pu trouver de temps pour faire de recherches. 

Texte time !

Pff.. je ne sais pas trop quoi dire, si ce n'est que ça sent le roussi. Bien sur, le moment venu j'expliquerai ce qui doit être expliqué. Cependant je ne suis pas à l'abri d'omissions. C'est pourquoi : 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!



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