- ... Bon, j'écoute – se redit
Bender
- Kruu rru rru ! Bien ! Où est-ce
que j'en étais ?
- ...
- Alors ?
– insista le félin.
- Quoi, ce n'était pas une question
rhétorique ? – s’étonna
Jonathan.
- Pourquoi poserais-je une question
rhétorique à haute voix ? –
s’étonna à son tour Cid.
- ... Je n’en sais rien. Tu parlais
d'un type que t'avais massacré – répondit Bender juste pour qu’il lui fiche la
paix.
- Kruu ruu rru, quoi t'as une
mémoire de piaf aussi ? –
se moqua le z’hum.
- T'es plutôt mal placé pour parler
– commenta sèchement le sergent.
- Moi, j'assume et toi tête de piaf
? Ou plutôt cervelle de moineau, kruu rru ruu
– se moqua à nouveau Cid.
- ... Comment elle fait pour te
supporter ? – demanda Jonathan,
incrédule. La patience nécessaire pour interagir avec cet individu était juste inhumaine.
- Question très pertinente à
laquelle je n'ai pas la réponse. Mais ce n'est pas le sujet. Alors ?
– insista à nouveau le z’hum.
- Tu tiens à ce que je réponde hein
? – soupira Bender
- Oui, très beaucoup, kruu rru rru.
- Sigh. Tu parlais de ce
type : Thamos Leezarbeard - répondit Bender en se rendant compte
qu'il jouait le jeu. Sa réticence à répondre était en elle-même un sujet de
divertissement pour le z'hum. Une situation délicate qui apparaissait n'offrir
qu'une solution : se soumettre. Mais, une légère gymnastique d'esprit pouvait
offrir une perspective différente à cette, problématique psychologique et dans
ce contexte particulier. Après tout, il ne s'agissait que d'une histoire, alors
une transaction pouvait être faite : un peu d'égo, contre beaucoup de paix.
- Bien !...
- "Hihihihihi !! Qui ça ?"
- ... Je disais donc que nos
capacités cognitives avaient été sacrément diminuées. On était plus des bêtes
que des z'hums, une différence que peu de personnes comprennent, pas vrai ?
- Hey, je n'ai rien contre les
z'hums. Je connais même des généraux qui auraient tué pour vous avoir dans
leurs bataillons. Surtout t'avoir toi - admis Cid. Les troupes au sol étaient
celles qui en avaient le plus bavé durant la guerre. Il fallait être
complètement fou pour affronter les kiss dans leurs nids.
- Kruu rru rru, oh ils l'ont fait.
- ?
- J'avais connu le petit sur le
vaisseau qui nus avais amené : l'Evangelik, notre billet pour une nouvelle vie,
plus noble, plus conforme, plus juste. Je crois que tu connais ça pas vrai ? La
volonté de démarrer une nouvelle vie.
- C'est vrai - admis Bender
- Je ne te demanderais pas
pourquoi, parce que je m'en fiche royalement...
- Sympa...
- Quoi, tu me répondrais si je
demandais ?
- Aucune chance.
- Kruu rru rru, où est le problème
alors.
- Tssk, t'es juste.... Continue.
- Bien ! - dit Cid sur un ton
satisfait - Le petit n'avait connu que la guerre et les temps troubles qui
suivirent la reconstruction, surtout sur une planète comme Kyran. Pourrie avant
la guerre et juste à jeter après, les mauvaises habitudes restreintes durant la
guerre ont juste explosé après la libération de la victoire…
- "… "
- … De ce que Thamos m’avait
raconté, sa famille n’avait pas de quoi payer ses dettes prises chez un prêteur
sur gages du coin. Et il a envoyé ses sbires prendre son dû en nature :
les organes du père et la mère… Je crois que la mort aurait été préférable. Ce
qui arrive dans ces cas n’est jamais très plaisant. Quant au petit Thamos, il
avait eu la lâcheté de fuir. N’ayant personne d’autre au monde, et terrorisé,
il devint un invisible, vivant dans la rue aux yeux de tous sans jamais être
vu. L’Evangelik était son retour à la civilisation après six ans de fuite,
de peur et de solitude. Tu aurais du voir ce petit... Je crois que c'était le plus heureux d'entre nous, débordant d'espoir et de rêves. Une vraie boule d'énergie et positivisme. Mais…
- Tu l'as tué.
- Ouais. Il était lion, moi j'étais
tigre, tous les deux apeurés, rendus fous par la drogue, la pression et l’instinct
; ne sachant pas quoi faire si ce n'est survivre. Je n'avais jamais tué
personne avant, et je n'ai pu offrir à Thamos une mort rapide. Tu as déjà
entendu une personne respirer et gémir alors que sa gorge était ouverte, et que
le sang bullait à cause de l'air ? Et le regard... Le regard d'une
personne se sentant partir et luttant encore, incrédule, souffrante, tu l'as
déjà vu aussi pas vrai ?
- Oui, j'ai déjà vu - admis le sergent.
- Je lui ai brisé les os, je l'ai
griffé, je lui ouvert le ventre, j'ai tout essayé pour qu'il arrête de gigoter
et se débattre. Mais je n'avais ni l'art ni la manière à l'époque, j'étais un
puceau du meurtre, et ça m'a pris quinze bonnes minutes pour qu'il parte. Les
quinze minutes les plus longues et les plus étranges de mon existence, enfin,
parmi les plus longues et les plus étranges de mon existence. Ce genre de
fantôme te hante toute la vie, petite voix remplie de haine.
- "HIHHIHIHIHI !!! HIHIHIHI !!
Toi alors !!"
- Et toi ? C'est quoi le tient ? - demanda Cid
- De fantôme ? Pourquoi ça
t'intéresserait ? - répondit Bender, prudent.
- Je ne me suis pas fait chier à
raconter cette histoire juste pour le plaisir de m'entendre parler, kruu rru
rru. Mais si tu préfères te taire, ça me va aussi.
- Mais bien sûr - répondit Bender
sur un ton sarcastique. Il avait déjà entendu ça auparavant - Sigh... Suzy.
Suzanne Béranger, mon bras droit - répondit le sergent en essayant de ne pas
être complètement submergé de tristesse.
Blabla de l'auteur
Hello
à vous chers lecteurs ! J'espère que vous profitez de cette belle journée...
d'ailleurs j'espère que vous avez un beau soleil agréable et que vous en
profitez :)
Texte time !
Hmm,
il y a quelques parties dont je ne suis pas satisfait mais je ne sais pas
encore comment les tourner pour avoir le rendu que je souhaite. Mais ça va
venir.
Si
vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un
commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien
!!!!
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