lundi 26 novembre 2018

Meliacor : stargorad, page 69


Le z'hum était plus discret qu'une ombre, un avatar de sauvagerie, une concentration phénoménale d'agressivité, mais d'une précision chirurgicale. Il était la représentation de concepts qui se voulaient antinomiques : un paradoxe trompeur. 

Chaque insecte qu'il rencontrait, en groupe restreint de quatre au plus, ou isolé, était décortiqué et éviscéré. Cependant chaque coup porté, aussi brutal fut-il, visait une zone que le z'hum considérait comme sensible. 

Durant ses affrontements avec ces... paramélures, comme il les avait nommés, il ne faisait pas qu'essayer de les détruire, il récoltait également des informations sur leur anatomie dans le but d'être plus efficace dans leur élimination. Il apprit ainsi que la vitalité de ces créatures était hors normes même sur son échelle de mesure. Leur ouvrir le ventre ou fracasser le crâne ne servait qu'à les énerver, mais : leur ouvrir le ventre, tirer les boyaux puis fracasser le crâne servait à les plonger dans le sommeil éternel. 

Les... paramélures avaient cette particularité métabolique d'organes mous, mais pas que : ces derniers étaient également ouverts et baignaient dans l'hémolymphe ou ce qui sert d’hémolymphe : de sang d'insecte, qui avait la fâcheuse tendance de geler au contact de l'oxygène.  

Elles bénéficiaient donc de deux systèmes circulatoires différents, avec deux cœurs différents et des organes de rechange. Ce qui expliquait leur résilience face aux traumas physiques ainsi que leur force qui n'était surpassée que par une autre aberration de la nature : Cidolphas Marshall. 

C'est ainsi qu'il se baladait, ne se dévoilant que pour frapper avec toute la rage animale et toute la folie humaine cumulées, se transformant en un vent silencieux qui ne portait qu'un seul message : la mort. Un vent qui n'avait de répit que d'aller plus bas, encore plus bas, dans les entrailles de Meliacor. 

Et, au bout de quelques heures, il tomba sur un nid. 
- KRUU RRU RRUU RRRRUUUU !  - éclata de rire le z'hum - sacré comité d'accueil - dit-il ensuite avec ironie. 
- "Hihihi, une mère reste toujours une mère. Peuh ! Cet instinct me donne envie de vomir et de gober ces œufs". 
- "Ta gueule ! Ne me fais pas me sentir plus sale que je ne le suis" - répondit Cid, dégouté par les images flashant dans son esprit.
- "Hihihisss"

A la sortie du tunnel se tenait une petite "armée" d'insectes, et tout autour, Cid pouvait les sentir converger. Comme il le souhaitait, la reine avait fait converger ses forces pour la protection de sa progéniture. Face à ce danger réel, elle n’avait d’autre choix que de mettre de côté son plan concernant l’embuscade, laissant ainsi à Dalanda et aux autres une chance de s’en sortir. Mais ils devaient faire vite, ils devaient s'éloigner le plus vite possible du territoire de la reine, car Cid ne se sentait capable de maintenir les insectes, ici, que durant quelques heures, trois jours au grand maximum. 
- "Allez, au boulot" - pensa le géant en s'étirant les membres avant de pousser un rugissement qui secoua la caverne, rugissement accueilli par des milliers de cliquetis venant de toutes les directions.  La musique dans les oreilles, Cid se mit à quatre pattes, bandant tous ses muscles d'acier. Puis, il se projeta comme une fusée, percutant un insecte à l'abdomen si fort qu'il roula en arrière comme une boule de bowling, l'estomac explosé. 
- RAMENEZ VOUS !!! - hurla le félin et les créatures ne se firent pas prier, l'assaillant de tous les côtés...






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un bon début de semaine et aussi que la vie vous sourit de ses plus belles dents.

Texte time !

Ah ça fait longtemps qu'il n'y a pas eu d'action là, je commençais à m'ennuyer nahahahahahaha !!!!.... Ahem. Ne vous en faites pas, je ne vais pas sauter sur les autres personnages, pas avant quelques pages en tout cas, le temps de laisser à Cid de s'exprimer convenablement. 

Si vous avez des questions, des suggestions, si vous pensez que le plan de Cid ne tient pas la route, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!



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