jeudi 1 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 55


Du domaine de Talatua il ne restait plus qu'une marre, mais elle avait une pureté à couper le souffle, et d'une beauté sans pareille malgré l'aube rouge.

Mama Vaï pria, supplia Talatua de les aider, de les sauver. Mais trop faible il était pour entendre, pour agir. Tout son domaine avait été bouilli par l'aube rouge. 

Autre fois serpent enlaçant le soleil et la lune, désormais ver de terre pataugeant dans sa mare, les touts puissants n'étaient plus, détruits par l'influence de l'aube rouge.

Ah ! Comment elle était déçue Mama Vaï ! Comment elle était chagrinée Mama Vaï ! Seule et perdue, je vous le dis, il n'y avait pas plus triste être au monde que Mama Vaï.

- Et qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est ce qu'elle a fait ? 
- L'ulwazi ? 
- L'ulwazi ? 
- Oui, l'ulwazi. 
- Pourquoi l'ulwazi ? 
- Elle avait l'ulwazi ?
- Mais c'est quoi l'ulwazi concrètement ? 
- Ow ! ow, les petits ! Ne fatiguez pas les oreilles avec ces questions, vous verrez ça après. Le temps c'est du poisson. Continue !
- Ah, oui, Taloa Matagi. L'histoire est presque terminée.

Ahem... Si triste elle était Mama Vaï qu'une larme coula le long de sa joue et tomba sur l'ulwazi qu'elle tenait entre ses mains. 

Et je vous le dis, que le ciel me punisse si je mens. Le domaine de Talatua commença à se remplir d'eau, une eau d'une pureté à couper le souffle, et d'une beauté sans pareille malgré l'aube rouge. 

Talatua grossit dans ses os, il grossit tellement qu'il peut enlacer tout le monde d'une part à l'autre, alors que son eau engloutit tout sur son passage.  

Mama vaï fut balayée par le courant de cette eau sacrée et se perdit à jamais dans les profondeurs séparées à jamais de l'ulwazi. 

Ainsi se termine la triste histoire de Mama Vaï, maudite et perdue à jamais, errant depuis la nuit des temps, assallie par le malheur et le regret...

- C'est tout ? 
- C'est tout ce que je sais, Taloa Matagi. 
- Petit ! Regarde-moi bien. Est-ce que tu es sûr que c'est la bonne histoire. Vraiment sur.
- Ah ! c'est l'histoire que j'ai retenue.
- Peuh ! Quelle perte de temps.
- Est-ce que vous allez ? 
- Pêcher ! Pour mon plus grand malheur, les ventres ne se remplissent pas tous seuls.





Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne Toussaint à vous !

Texte time !

Pouh, pouh, pouh… je vais être franc, je ne suis pas très satisfait. Le travail va demander pas mal de réécriture du point de vue détail. Le squelette est là, c’est déjà pas mal. Le sens ne va pas beaucoup changer et ne va pas impacter le reste de l’histoire. Les changements que je ferai ce sera plus pour la forme que le fond. Enfin je vais voir.

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Merci de vote patience !! Vous êtes formidables !!! Tchuss et à demain !!!! Portez-vous bien !!!!!

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