vendredi 30 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 72


Entrée du 11/08/2558

J'ai essayé, je n'y arrive pas. Je pensais pouvoir compenser d'une manière l'absence de mes membres, mais moi, Matagi, n'ai pas trouvé comment. Si j'essaye de pêcher comme ça, je serais plus appât qu'autre chose. Moi, Matagi, incapable ??? C'est faux, même si c'est vrai ! Je vais trouver quelque chose... Mais quoi ? Il me faudrait au moins une nouvelle jambe et je me vois mal faire le marché en prenant celle d'un autre... Est-ce que ça pourrait fonctionn... Non, non, je dis une bêtise. Le corps humain ne fonctionne pas comme ça. Mais si seulement je pouvais... oh, oh, j'ai comme une idée qui me vient. Oh, j’ai les cheveux qui se lèvent ! Je crois que... erf, elle est partie. Meh, elle reviendra, je n'ai rien d'autre à faire que ça de toute façon et regarder le village mourir à petit feu. 
Le petit à salement pris. Il a une chance de s'en être sorti parce que le poisson qu'il l'a attaqué a mal saisi sa tête, il a pu s'échapper au prix de la moitié de son visage et son œil. Maintenant, s'il était paniqué avant... Là, maintenant, on peut faire une croix sur lui pour continuer la pêche. Ahhh, il a fallu que je me blesse pour que tout commence à devenir poussière. Je savais que moi, Matagi, était irremplaçable, mais quand même...

Ahhh !! Ahhh !! L'autre là ! Ahhh, le mot m'échappe ! L'arbre là ! Le Nyssa !! Mais oui !  Je peux me faire une jambe avec ... Ou bien je ne vois pas clair ? Est-ce que ça peut marcher ? Hmm, non. Comme est-ce que je vais l'attacher à ma jambe ? C'est une idée stupide... Ou bien ?...

Entrée du 12/08/2558

Les réserves que j'ai constituées commencent à fondre, je le vois bien. Déjà que le problème de poisson pourri n'est pas résolu maintenant il y a pénurie de poisson tout court et je n'ai pas le temps de former un nouveau pêcheur et le faire reconnaître par la tour, et tout le festival inutile. De toute façon il n'y a personne de qualifié pour plonger à part moi et Tamaïti, mais il dort encore, ça fait des jours qu'il ne s'est pas réveillé. Je me demande s'il veut même se réveiller. Qu'est-ce qui l'attend ici à part souffrance ? Autant qu'il parte dans son sommeil, c'est préférable à ce que nous allons tous subir si je ne trouve pas comme me débrouiller. Oh ! je donnerai tout pour une deuxième jambe !

Je réfléchis encore à l'idée du Nyssa, mais j'ai beau réfléchir, je ne vois pas comment l'attacher à ma jambe. J'aurai un bout de bois qui peut partir à n'importe quel moment, pourtant mon instinct à moi, Matagi, me dit que ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça. Et si je mettais un clou de dao et puis je le clouais à l'os ?... Non, non, non.. Ou bien ? Oublions le détail de la douleur, est-ce que ça peut marcher ? Qui s'y connait là dans le village. Hmm, peut être que le vieux Hama peut penser à quelque chose. Hmm, j’espère qu’il va me trouver une autre idée que le clou parce que bon, ce n’est pas que j’ai peur de souffrir, mais c’est quand même un clou dans l’os. Hmm, est-ce que je vais même lui en parler ? Parce qui si ça peut marcher tout le village va essayer de me convaincre que c’est une bonne idée. Ah, je n’avais pas pensé à ça. Les lilicons seront prêts à me clouer le bout de bois à plusieurs reprises juste pour être sûrs que ça tienne. Hmm, dangereuse idée que j’ai l’ai, dangereuse pour moi.

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Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs, bons week end à vous !

Texte time !

J’avais complètement oublié le nyssa. Ha ! C’est amusant.

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à dimanche !!! Portez vous bien tout le monde, PORTEZ VOUS BIEN J !!!!


Meliacor : stargorad, page 72


Alors que la lutte faisait rage durant des heures et que Cid sema temporairement ses poursuivants, profitant de quelques minutes précieuses minutes pour souffler, un œuf commença à remuer à deux kilomètres de sa position. 

De cet œuf sortit un condamné, un prématuré, un aperçu d'une route évolutive possible pour cette espèce. Le petit être était petit, fragile et en besoin d'attention, attention qui ne tarda pas à arriver. A la première inspiration de cette pathétique petite chose, il entra dans le lien télépathique entre la reine et ses sujets. Cette... injection dans le réseau de pensées créa une légère instabilité dans le contrôle de la reine, comme si quelqu'un contestait son autorité. 

La panique de la pauvre créature fut à son comble, elle voyait son règne, sa ruche, détruite. Cependant, un message unique changea la donne, une réponse qu'elle ne comptait jamais recevoir : une réponse instinctive comprenant issue d'une association complexe d'idées dont la signification la plus proche était "maman".

Jamais auparavant, il n'y eut d'échanges entre une reine et ses sujets. La communication n'aillait que dans un seul sens, telle était la nature de leur relation. Mais là, là, la reine ne put qu'éprouver une curiosité craintive en cherchant la source de cet appel, et en voyant cette nouvelle création imprévue, elle ne put être qu'émerveillée. 

Là, sur le sol, gisait, elle le savait, elle le sentait, elle le comprenait ; là, sur le sol, gisait la solution à tous ses problèmes d'invasion. C'est pourquoi elle n'hésita pas une seconde à envoyer les nourrices s'occuper de cette petite perle, ce miracle génétique.

- " maman...faim" - pensa la chose et une fois qu'elle reçut l'aval de la reine, la petite chose se leva sur ses pattes tremblantes et se jeta sur les nourrices avec une gloutonnerie irraisonnée. Grosses, juteuses, elles avaient tous les éléments nécessaires à la croissance de l'être. Il n'avait d'autres choix que d'user de cette méthode, car, il le savait, son existence en ce monde était temporaire. Une évolution spontanée de cette nature était loin d'être parfaite, très loin d'être parfaite, et ne servait qu'à remplir qu'une seule fonction. Et en échange des outils nécessaires pour remplir cette fonction, le prix à payer était un métabolisme accéléré résultant en une courte espérance de vie. Un prix que le petit être était prêt à payer volontiers, car plus insecte que... que cette bouillie génétique parcourant ses veines. Il n'avait aucun libre arbitre hormis une volonté raisonnée de défendre son espèce et sa mère. 

Cependant, ce métabolisme accéléré permit au petit être d'avoir une croissance accélérée. Et là-bas, dans les entrailles de Meliacor, à l'insu de tous sauf de la reine, une arme biologique était en train de se repaître de ses semblables pour arriver à maturité. Et dans un cri de douleur déchirant, du fait que son corps opérait des changements si drastiques si rapides, le monstre se jeta dans les tunnels en quête de sa proie. 





Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vus êtes prêt pour le week-end ! Hollééé !!!

Texte time !

Hahahahaha, j’aime déjà ce que je vais écrire. Mais bon, j’espère ne pas trop saboter mon travail… J'hésite même à prendre ma pause demain, mais bon je n'ai pas le choix XD. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc.. N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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jeudi 29 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 71


Entrée du 07/08/2558

Les choses commencent à se calmer un peu. Tout n'est pas réglé, loin de là, mais au moins le petit continue à pêcher. Je vois bien qu'il fait de son mieux, mais... Meh, c'est à lui de gérer maintenant. Je ne peux que le former. D'ailleurs j'ai pensé à enseigner, moi Matagi, j'ai beaucoup de savoir à partager sur l'océan. Je peux peut-être continuer à aider, mais d'une façon différente. La journée est bien longue lorsqu'on ne fait rien. 

En parlant d'océan, il faut que je pose ce que j'ai vu là-bas avant que ma mémoire ne commence à oublier. Ce que j'ai vu là-bas... ce que j'ai vu las bas, je ne sais même pas comment le mettre en mots. Ce que j'ai vu là-bas, c'est comme si c'était un autre monde. C'était comme si ce que j'imaginais dans ma tête lorsque je rêvais de monde dans les étoiles, c'était retrouvé au fond de l'océan. 

Je.. Je n'ai jamais eu si peur de ma vie, et je n'ai jamais été autant confus. Le jardin d'aulélé est comme une porte vers un domaine qui n'appartient pas... qui est... Meh, je ne sais même pas comment le faire comprendre. 

Mais le plus intéressant, ce qui m'a directement frappé, hormis les poissons. Ah ceux-là, ces saloperies !!! MMMM !! Rien que de penser à eux ça me rend... mmm !! Tssk, et le pire c'est qu'il y avait bien pire là-bas, dans cet endroit...

Hmmm, comme moi, Matagi, disait, le plus intéressant et qui m'a directement frappé, c'est la clarté. Cette obscurité étrange dans l'océan, là-bas, certaines feuilles faisaient l'inverse. Elles produisaient de la lumière ! Comme c'est possible ?!

Matagi ! Matagi, C'est Tamaïti, il est blessé !

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Entrée du 09/08/2558

Le petit est… Il a perdu un œil, et son visage est, on va dire déformé. Je ne sais pas encore ce qui s’est passé, mais avec un seul œil je ne pense pas qu’il puisse continuer. Moi, Matagi, je serai donc le dernier pêcheur de Lilico, parcequ’après moi, il y aura qui ?

Je vais devoir replonger, dans l’eau, une jambe en moins ce n’est pas si grave pas, je crois. Le bras c’est un peu plus gênant, mais je vais bien trouver une solution. Je dois trouver une solution pour Lilico. Le maire a essayé de m’empêcher, ha ! essayé. Il m’a juste demandé si j’étais sûr de moi, et il attendait, il avait espoir surtout que je dise oui. Et je ne me voyais pas lui refuser cet espoir, je ne vois pas leur refuser cet espoir, même si en toute sincérité… Les problèmes viennent plus vite que je ne peux les résoudre, ce n’est pas un très bon signe. Mais, hey, je suis Matagi ! Si je ne peux pas le faire alors qui le peut, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ?!...








Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une très très belle journée !

Texte time !

Erf !

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Meliacor : Stargorad, page 71


Dans un claquement de queue qui retentit comme un coup de feu : signal de départ de la plus vieille compétition de l’univers dont le prix était la survie ; Cid plongea dans la mêlée sans réfléchir, laissant sa nature s'exprimer dans toute sa violence. Son corps, forgé par des décennies de combats et de situations désespérées à la frontière de la mort et de la santé mentale, opérait comme une machine conçue de destruction.

Flash, flash, et il esquiva comme dans un jeu de twister pour se retrouver dans une position de yoga avant de se sortir de là. Flash, flash et il frappa un insecte d’un drop kick comme au catch, l’envoyant rouler dans ses semblables. Flash, flash et il enchaîna plus pirouette avant de plonger ses griffes dans le crâne d’un insecte et l’écarter dans une explosion de cervelle, d’os et de sang…

Les insectes, dans des cliquetis de rage, affluaient sans relâche essayant d'utiliser une stratégie de nombre et le noyer dans la masse, étouffer, enterrer, écraser, à défaut de transformer en chichekébab. Une stratégie désespérée aux yeux des humains, mais complètement sensée pour des insectes pouvant se reproduire en si grand nombre. Et une stratégie que Cid pouvait contrer en disparaissant momentanément. Non par magie, mais simplement en se creusant un trou dans le sol ou dans le mur ou même le plafond, histoire de disparaître des radars quelque minutes, voire quelques heures.

Son plus gros souci n'était pas le nombre, mais une unité de mesure qui diminuait continuellement à chacune de ses actions, à chacune de ses respirations, à chacun de ses battements du cœur : calories. Cid n'était pas préoccupé par l'énergie de son armure qui fonctionnait en mode support en fournissant le minimum pour assurer la survie, ni par la largeur de l’armée qu’il devait affronter. Non, ce qui lui faisait peur était la micro gestion de cette ressource : calorie.

En temps normal, il aurait pu dévorer ses proies pour refaire de plein de protéines, de glucides et de vitamines, mais croquer dans ses insectes n'allait avoir pour résultat que de lui glacer l'estomac avec une diarrhée en prime, si ce n'était pire. Mais là, il n'avait d'autre choix que de compter sur ce qu'il avait et se recharger avec des rations embarquées.

Là, était tout son problème : comment être le plus efficient possible, comment être le plus performant en utilisant le moins possible de ressources... Cependant, là n'était pas le seul problème de Cid, ni de ses compagnons d'ailleurs. Il est dit qu'une espèce évolue par nécessité pour survivre. Ces changements ne sont pas drastiques et concernent le plus souvent la couleur du pelage ou la forme du bec, néanmoins, quelques fois, face à un stress intense, quelque chose peut se débloquer dans la banque génétique.

À l'insu de tous, et même de la reine malgré le fait que son état émotionnel désastreux était le catalyseur de ce bond évolutif, un peu partout dans les différents nids de la colonie, des œufs essayaient de donner naissance à des outils de défense biologique : de véritables soldats, puisant dans le patrimoine riche des paramélures et dont le rôle était simple : détruire la menace.

Alors que Cid se baignait dans le sang et les tripes des paramélures, fracassant leurs pattes-faux à coups de jambes, envoyant tout le monde valser aux quatre coins du champ de bataille, cinq œufs sur des millions fabriquaient une réponse à la menace qu’il représentait. Cinq, dont un prématuré qui se préparait à voir les ténèbres des tunnels du Meliacor.








Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous avez la forme, le jus divin, l’énergie de dire au monde : attend j’arrive en remontre votre jupe ou pantalon.

Texte time !

Ouh, boy, voilà qui est inattendu XD. Je vous jure, ce n’était pas prévu XD, là je ne sais pas ce qui va arriver parce que la présence de ces machins change presque tout. Erf, dégouté, je peux tout jeter ou bruler…Mais bon, c’est comme ça XD

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mercredi 28 novembre 2018

Blabla du mercredi, spéculations tirées par les cheveux


Bonjour à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, 

Pour commencer, j'aimerais vous prévenir que dimanche il y a un truc de Noël dans la ville voisine. Pourtant on sera début décembre. Bref, ma dame m'a gentiment demandé de venir alors voila, j'y serai. Je vais voir comment le planificateur marche, du coup même si je ne suis devant l'ordi il y aura quelque chose à lire pour vous. Je ne promets rien, je vais déjà voir comment ça marche...

Ensuite, j'aimerai savoir si l'histoire ou les histoires vous plaisent jusque-là, mais si vous avez des griefs, des choses que vous n'aimez pas, etc, n'hésitez pas, n'hésitez pas à me le dire. J'apprends et je me perfectionne, surtout avec vous, enfin j'espère que je me perfectionne XD. 

Bien, maintenant j'aimerais parler cerveau. Vous l'avez peut-être senti, mais j'adore les cerveaux. Pas à la Hannibal, je vous rassure. Ma copine m'a dit un jour qu'elle a mangé de la cervelle de singe, j'ai hésité à l'embrasser pendant deux semaines XD. Je plaisante...


J'ai écouté un Ted talk de madame Nita Farahany, une experte en sciences humaines entre autres spécialités. Et elle le sujet qu'elle a abordé est particulièrement intéressant : la protection des données cognitives. Je savais que ça arrivait, c'est une technologie développée dans bon nombre de sciences-fictions, mais je ne savais pas que ça arrivait aussi vite. Pour avoir beaucoup parlé d'IA, j'ai oublié qu'elles allaient également assister les recherches médicales dont de déchiffrage du cerveau. 

Ok, je m'explique vite fait. Imaginez un monde où vous pouvez commander des appareils par la pensée : téléphone, télé, voiture, porte de garage, ordinateur, etc... Nous sommes dans la phase vocalisée de ce processus, mais les machines ne savent pas encore traduire nos impulsions synaptiques, notre rythmique neuronale (je crache des termes pour le fun XD). 

Nous avons cortana, siri, alexa et je j'en passe qui feront partie intégrante des maisons du futur, vu qu'on va laisser faire parce que c'est cool. Bref, ce processus de vocalisation de nos désirs dans le but de limiter nos efforts, ou de gérer plusieurs choses en même temps, cette raison est préférable, entraîne irrémédiablement la penséïfication de nos désirs. Ok, j'arrête d'inventer des termes. 

Entre dire : Siri, appelle Jérome ou penser : Siri, appelle Jérôme, vous préférez quoi ? Honnêtement, si vous aviez le choix vous choisiriez quoi ? Personnellement ? Penser, parce que parler c'est fatigant. Mais, ce n'est pas parce que je préfère, que je suis ok avec ça. Au contraire, parce que je sais les effets que cela va avoir sur moi qui suit de nature paresseuse. C'est très, très mauvais. 

Mais ce n'est pas le sujet. Où je veux en venir, et ce contre quoi madame Farahany nous met en garde, c'est qu'on va bientôt avoir une technologie qui traduit nos pensées et on pourra avoir accès à la pensée de tous. On pourra lire ce qu'il y a dans la tête de chacun, et je ne vais pas peindre cette technologie uniquement de défauts. 

Ça peut rassurer pour savoir si vous avez le bon choix de compagnon pour votre vie, ça peut permettre de détecter des troubles psychologiques plus facilement, ça peut enfin nous faire comprendre que ceux qui dictent les règles de notre civilisation sont des sociopathes, ça peut aider à la conduite, car la voiture peut détecter une fatigue ou instabilité, etc... Il y a d'excellentes applications de cette technologie qui changeront le monde, ce sera carrément une nouvelle ère de la communication. Et je ne pense même pas que j'exagère.

Donc, d'où vient le problème ? Le problème vient et viendra toujours, toujours, de la personne qui utilise cette technologie. Prenons le cas d'un tyran comme il y en a beaucoup à travers le monde, et qu'il ait accès à cette technologie, à la transparence complète des pensées de tout le monde. À votre avis, qu'est-ce qui peut se passer ? 
Prenons une entreprise, qui comme l'explique monsieur Wolff est un endroit totalitaire qui n'a qu'un seul but, un seul et unique but : la productivité. Attention, je ne parle pas de toutes les entreprises, les tpe sont en générale correcte en termes de climat social, tout dépend de personnalité et des ambitions du dirigeant. Les pme... compliqué à dire, mais encore une fois ce n'est pas le sujet. J'étais prêt à m'égarer en statistiques et informations, ce qui n'aura comme résultat que d'alourdir le tout. Vous le savez, ce qu'on vous demande à tous c'est de bosser plus, vous reposer moins, ne pas parler entre collègues, ne pas avoir votre téléphone, abandonner tout droit et liberté pour plus de chiffres. Je sais que tout le monde n'est pas concerné et tant mieux, mais je suis prêt à parié que la grande majorité est touchée, pas dans une tpe, mais pme et plus. D'ailleurs, n'hésitez pas à partager vos expériences, je suis curieux de savoir si j'ai raison. D'habitude je veux avoir tort, mais là, j'aimerais avoir raison. 

Bref, donc si vous êtes dans ce cas négatif ou la structure essaye de vous presser au maximum et vous hésitez à vous mettre en arrêt maladie par souci de conscience professionnelle, imaginez si votre patron à accès à vos pensées. Et là, vous vous dites peut-être, bah qu'est-ce que ça change ? 

SI vos pensées peuvent être admises comme facteur de motivation, ou retenues juridiquement contre vous, l'entreprise pourra vous renvoyer pour nulle autre raison que vous avez eue de mauvaises pensées. Combien de fois vous avez pensé connard après un entretien avec un client, ou combien de fois avez-vous insulté votre boss ou un collègue dans la tête, combien de fois avez-vous eu des pensées déplacées sur votre lieu de travail, etc... Ce sont autant de munitions qui peuvent être retenues contre vous à moins que, vous vous donniez à 120% dans votre travail comme une parfaite petite machine. 

Fascinant n'est-ce pas ? Le monde de demain. J'avoue que je n'y avais pas pensé, enfin je le voyais comme quelque chose qui va arriver loin dans le futur, un siècle minimum, mais c'est là à nos portes. Dans 30 ans environ, je suis certain que cette technologie sera déjà à sa deuxième génération.  Et là, je veux me tromper, j'exige de me tromper, car j'ai espoir qu'on dira non. C'est cool, mais sans façon. J'ai mes pieds, je peux me déplacer jusqu'à la télécommande, ou je peux encore conduire moi-même, je ne suis pas prêt à être un assisté complet. Ou du moins, j'espère que la législation sera tellement vissée que les dérives seront impossibles, mais cela dépend de nous : futurs clients. 

Ok, ça s’est fait. Poussons la réflexion un tout petit peu plus loin : qui dit technologie dit anti technologie : radar -antiradar, armes à feu - kevlar, armes blanches - mailles de fer, etc... Donc, parlons un peu des brouilleurs cérébraux. Disons qu'on ne change pas et qu'on se dise youpi l'iphone ZXD et il lit dans mes pensées, trop génial !!! Je n'ai même pas besoin de cliquer sur un nom pour appeler... déjà, je crains pas mal de faux appels vu le bordel dans nos têtes. Mais bon, disons qu'on ne pense pas plus loin que demain et cette technologie envahi tout le marché et qu'après un moment on se dise : hey, mais non, ça craint, ma copine a aussi accès à tout mon répertoire ou inversement. Qu'est-ce qui va se passer ? Maintenant qu'on aura mis des efforts insensés dans le fait de décoder la pensée humaine, on va déployer des efforts insensés pour cacher la pensée humaine, parce que oh ! quand même, on veut, mais pas trop hein. Et je parie que c'est les mêmes entreprises qui nous vendront les solutions à un problème qu'ils ont conçu, ou du moins participer à concevoir.

Oh, vous êtes un gros pervers et personne ne veut vous approcher parce que vos pensées sont trop crades ? Ce n’est pas grave, on a le produit juste pour vous chers clients. Vous pouvez choisir parmi une gamme complète de fausses pensées : papillon, mathématique, philosophie, tout le monde n'y verra que du feu. Après tout, on tient à la préservation de votre vie privée. D'ailleurs ce sera quoi la vie privée ?

Il y aura donc, des brouilleurs. La question que je veux me poser, encore une fois c'est une hypothèse dans laquelle nous : humains, avons été cons. Ce n'est pas du tout ce que je pense va arriver, enfin j'espère surtout. Dans cette hypothèse, je me demande si ces brouilleurs seront illégaux. Est-ce qu'on sera dans un monde où le politiquement correct, où la décence voudrait qu'on ait une pureté d'esprit exemplaire ou est-ce que les mauvaises pensées seront tolérées. Et les pensées vicieuses masquées à l'aide de la technologie. Vous imaginez un peu ce monde pour nos enfants, ou même nous ? Je suis curieux de voir notre futur dans 50 ans environ. J'espère que je serai encore de ce monde. 

Voili voilou, désolé de précipiter la conclusion comme ça, mais je dois y aller. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien et à demain !!!! 







mardi 27 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 70


Entrée du 01/08/2558

Ça fait plaisir de retrouver sa routine, même si elle a beaucoup changé. Moi, Matagi, à la retraite, HA ! Ehh, ma gorge...

Je ne vais pas mentir, je ne pensais pas que je finirais comme ça, à la retraite. Je me tourne les pouces, meh, un pouce... Je me tourne le pouce, même si je me réveille aux mêmes heures. Ça fait trop longtemps que je suis pêcheur. Là, je ne sais même pas quoi faire pour m'occuper, je me sens vieux... Et personne n'arrive à m'expliquer pour ça me gratte là où je n'ai plus rien à gratter. C'est à me rendre fou. 

Je ne vais pas mentir non plus, Tamaïti m'a bien déçu. Je sais, il est jeune. Je sais, ce n'est pas un travail facile, mais je le pensais capable. De là à s'enfermer ici... ça c'est quoi ? Hein, ça s'est quoi ? ...

Je sais, je sais, le petit a vécu toute sa vie dans sa tête, indifférent à tout, indifférent au monde comme s'il était étranger dans sa propre vie. C'est la première fois qu'il ressent quelque chose de si intense, et malheureusement ce qu'il ressent c'est la peur. Puisqu'il était vide de tout, il a été rempli que par la peur, petit à petit, et au final ce maudit poison lui a mangé l'esprit. 

Mais est-ce que c'est une excuse pour ne pas faire son travail ? Surtout qu'il y a des gens qui en dépendent ? Est-ce que c'est une excuse, hein ? ?... Je ne sais si je dois le frapper de ma canne pour lui ôter ce mal de la tête ou si je dois le serrer contre moi. Le pauvre petit... 

Meh, qu'est-ce que je raconte. Hmm, je commence à avoir mal à la gorge, on m'a dit de ne pas beaucoup parler. Étrange comment un souhait peut se réaliser de manière inattendue. Je n'ai jamais été un homme de beaucoup de mots et maintenant je suis forcé à le rester, mais à quel prix. Quelle vie...


Entrée du 03/08/2558

Je ne parlerai pas beaucoup aujourd’hui, je suis invité quelque part. Dire que c’est maintenant que je commence à avoir une vie sociale, meh…
J’avais prévu de raconter ce qui m’était arrivé et ce que j’ai vu. Mais là je n’arrête pas de penser à comment je dois m’habiller, ou ce que je dois dire. Est-ce que je dois sourire tout le temps ou est-ce que… est-ce que je dois me tenir droit et garder l’air Matagi ?
Je dois voir une dame, je l’ai croisée une ou deux fois au marché, mais je ne lui ai jamais prêté attention avant. Je n’avais pas le temps. Elle tient un caba de poisson, et cuisine très bien. C’est quand la dernière fois que je suis sorti mangé ? À part pour les fêtes.

Elle est bien en chair aussi, héhé Matagi aime quand il y a beaucoup de matière à travailler… Meh, pourquoi je dis ça moi ? On dirait que je suis plus nerveux que je croyais. Allez courage à moi.. Ce n’est pas que je veux… C’est juste que je trouverai dommage de ne pas connaitre la personne. Voilà, c’est ça. C’est bien ça même.
- Ah, tu es rentré ? Je vais faire un tour dehors acheter à manger. Nettoie un peu ton matériel là, c’est tout sale.
- Vous allez voir Mafuna ?
- Hein ? Qui… Comment tu sais ça toi ?
- Tout le village est au courant
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Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien aujourd'hui et que vous irez mieux demain :)

Texte time !

Bon, j'ai voulu finir sur quelque chose de léger histoire de vous laisser souffler. Non, en fait c'est venu comme ça, mais, mais ça vous permet de souffler avant qu'on replonge dans les ennuis. 

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Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!! 

Meliacor : stargorad, page 70


Affronter plusieurs adversaires qui ont en tête, non, à cœur de vous découper en fine lamelle de saucisson est synonyme de folie. Si les adversaires non ni peur de se faire très mal, ni égard pour leur propre vie, la tâche devient simplement suicidaire. 

Conscient de cela, Cid n'avait d'autres choix que de conter sur un outil qui l'a rarement trahi jusque-là : la mémoire musculaire. Devoir affronter autant, c'était gérer une quantité astronomique d'informations, une quantité telle que même Cid ne pouvait consciemment gérer. Il fallait un raccourci, entre la perception et l'action. Ce raccourci était la mémoire musculaire : lorsque le corps était comme animé de sa propre volonté, agissant sans le concours de la réflexion, simplement en puisant dans le puis de l'expérience. 

Au milieu de toutes ces créatures qui ne cherchaient qu'à le charcuter, au même titre que lui d'ailleurs essayait de les oblitérer, Cid ne pensait pas. Il ne réfléchissait pas comme lors d'un duel à la prochaine manœuvre, il n'avait pas le temps, il n'avait pas le luxe d'opérer de cette manière. Tout ce qu'il voulait était de fournir suffisamment d'information visuelle pour réagir de manière optimum. Avec les cliquetis, les bruits de pattes-faux tranchant l'air, les pas lourds, et autres stimuli auditifs, le z'hum préféra ne pas compter sur ses oreilles. 

Les premières créatures l’encerclèrent par dizaine. Dans des cliquetis de rage, elles abattirent leurs protubérances dorsales, aiguisées comme des lames de rasoir, mais le Z'hum était déjà parti. Bouger, ne jamais rester en place, bouger et semer le chaos en utilisant le nombre contre eux, et surtout ne pas avoir peur de prendre un mauvais coup. Il valait mieux être blessé que d'être mort... en vérité il valait mieux fuir que de se faire subir de tels tourments, mais Cid était en mission, et il était déterminé comme jamais. 

Le z'hum plongea au sol sans aucune hésitation, car sa vie en dépendait. Il entama une roulade pour se repositionner, non pas vers l'avant, mais pour trouver les hauteurs. En mi-roulade, le z'hum plaça les mains au sol et se propulsa, pattes arrière en avant, droit dans la tête d'une paramélure qui exposa comme une tomate trop mure sans pour autant la tuer sur le coup. C'est pourquoi Cid s'en servit comme une plateforme pour se projeter au plafond, pour éviter de se faire déchiqueter par les pattes des autres qui essayaient de l'atteindre sans aucun égard pour leur semblable.

 Cependant sur les murs comme un plafond, Cid ne pouvait espérer trouver de répit, car toute la caverne pullulait de ces horribles créatures, rendant le conflit complètement tridimensionnel : une discipline que très peu arrivaient à maîtriser, mais là-bas, dans les cages arènes qui l'ont vu renaître, cette discipline était devenue le prérequis pour ne pas finir dans l'assiette.  

Après plusieurs acrobaties qui paraissaient légèrement en désaccord avec les lois de la gravité, évitant les assauts répétés et infatigables des paramélures, Cid eut marre d’être sur la défensive. Il agrippa fermement le plafond de ses doigts, puis le frappa de ses jambes, de toutes ses forces. La caverne trembla violemment, comme si elle venait d’être frappée par un missile, créant un début d’éboulis l’envoyant, lui, les insectes et plus important, quelques tonnes de pierres s’écraser contre le sol.

Dans sa chute, il saisit un gros rocher qu'il projeta ensuite en dessous de lui comme une petite météorite qui fit trembler à nouveau la caverne, créant une onde de choc et de chaleur qui fit reculer les insectes qui se retrouvèrent alors écrasés, partiellement. 
- KRUU RRUU RRU ! - rugit Cid de rire en s'étirant à nouveau.
- « Hihihi, on a eu chaud ! »
- « Ta gueule ! C’est la seule idée que j’ai pu avoir »
- « Hihihi ! »
- « Bon, l'échauffement est terminé, c'est le temps pour la baston ! » - pensa-t-il ensuite tout excité en prenant une réelle posture de combat, non pas une imitation d’animal comme dans certains arts martiaux, mais celle pratiquée par les z'hums carnivores, toutes griffes dehors. 





Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous passez ne excellente journée ! Oui, aujourd’hui je fais simple comme salutations.

Texte time !

Houlà, c’est n’importe nawak, mais j’aime bien. Cependant, c’est améliorable, je pense. Ouais, améliorable, plus de détails peut-être ? … Vous en pensez quoi ?

Si vous avez des questions, suggestions, critiques, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!





lundi 26 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 69


Entrée du 26/07/2558

Je crois que je suis en train de tomber malade. J'ai les paupières qui tremblent, les mains aussi n'arrêtent pas. Mon estomac n'est pas tranquille non plus. Je ne sais pas ce qui se passe, enfin je sais, mais pourquoi si subitement. Il y a quelques jours tout allait bien… Enfin pas vraiment bien, mais je pouvais gérer. 

Ah ! mais qu'est-ce que vous faites debout ? Il vous faut du repos. 
Je devrais, mais je ne peux pas.

J'ai essayé, j'ai vraiment essayé. J'ai essayé de me motiver. J’ai essayé de trouver des arguments pour me faire comprendre raison.  

Ah vraiment ... il faut lui parler.
Meh, vous pensez que je suis debout pourquoi ?!

J'ai essayé de me dire que si je ne fais rien des gens vont mourir de faim, mais, mais je m'en fiche. Rien que de voir de l'eau m'empêche de respirer. Il y a des jours où ça va, mais l'océan est devenu complètement fou...

- Fou ? Ce n'est pas l'océan qui est fou, c'est toi
- Hein ? 

- Qu'est-ce que tu fais ici ?! 
- Ma... Matagi ? Qu'est-ce que vous faites ici ? 

- Qu'est-ce que je fais ici ? Moi-même je me demande. Je devrais être encore en train de me reposer avec toutes les femmes de médecine, mais me voilà ici. Pourquoi je suis là ? Dis-moi, Tamaïti, le non pêcheur de Lilico. Déjà fou le camp de ma chaise, ou je vais t'en chasser à coup de canne. 
- Je ne peux pas

- Oh ? Tu ne peux pas ? Tu es sur ? 
- Je ne peux pas y aller. J’ai essayé, j'ai vraiment essayé, j'ai fait mon job, mais vous ne savez pas... Vous... Je ne suis pas fait pour ça.

- Petit, écoute-moi très bien. Lève, tes fesses, de cette chaise. Bien ! Moi, Matagi, je pense savoir ce qui te passe par la tête. Non, vraiment, ne secoue pas la tête comme ça. Mais là, il n'y a qu'une question que je vais te poser. Est-ce que tu veux que je reprenne la lance ou pas ? 
- ... Ce n'est pas juste ! Vous savez très bien que je ne peux pas le faire !

- Ah bon ? Pourquoi ? Tu crois que parce que moi, Matagi, j'ai une canne, je ne peux pas pêcher ? La canne la même c'est parce que je ne veux pas me fatiguer. Donc je te repose la question : est-ce que tu veux que je reprenne la lance ?  Où est ce que tu vas finalement sortir de cette tour ? Ça fait combien de jours que tu es là ? 
- Deux...

- Deux ? Deux ! Ahan, je vois. FICHE-MOI LE CAMP D'ICI OU JE TE PROMETS QUE TU NE POURRAS PLUS JAMAIS T'ASSEOIR DE TA VIE !
- JE NE PEUX PAS Ok ? C'est de la folie dans l'eau... Non, qu'est-ce que vous faites ! Non, lâchez ça ! Matagi !

- Visiblement, tu veux que je reprenne la lance. Je reviens !
- Non, Matagi, vous ne comprenez pas... Attendez ! Attendez !

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Blabla de l'eauteur XD

Excusez le jeu de mots, j'ai cru à tort que c'était amusant... Bonsoir à vous et bon début de semaine ! J'espère que tout se passe bien pour vous et que vous êtes au contact de vos proches. Un peu de chaleur humaine, ça ne fait de mal à personne. :)

Texte time !  

Hmm... et moi qui pensait qu'il commençait à gérer.Mais les traumas sont... c'est compliqué. Un jour vous êtes le roi du monde, le lendemain vous êtes enfermé chez vous en vous demandant ce que vous fichez là. Malgré le fait de se raisonner, malgré les conversations rationnelles que vous pouvez mener avec vous-même, malgré les arguments béton, le corps refuse de bouger. Ce n’est pas la joie pour ceux qui sont atteints de ce mal, ni d'aucuns d'ailleurs. L'addiction c'est pareil, une fois que le cerveau est atteint, c'est compliqué. Ah oui, Matagi a été blessé à la gorge entre autres blessures. C’est pourquoi sa voix est basse.

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!