- Je pense être mieux équipé pour faire face à ce genre de menace – répondit-il en levant son fusil. Modèle W76 Enriksen ou W7 ou encore l’Enri, un gros engin qui ne paraissait pas ridicule entre leurs mains, malgrés les armures qui leurs donnaient l’air d’armoire décorées de têtes de harfang. Le fusil était capable de tirer 25 balles calibre 6,56 mm ou 55 AF à la seconde avec suffisamment de force pour pénétrer les carapaces des créatures présentes, avec un tir concentré pour être plus précis (soutenue par la technologie Spark1, porté maximale 5550 mètres, cadence de tir: 1500/mn, longueur du canon 510 mm, longueur totale 710 mm, hauteur du canon: 30 mm, vitesse projectile max: 1125 m/s).
- Hmm ok, c’est peut être une bonne idée. T’en pense quoi ? - demanda t elle à Cid qui attendait les bras croisé
- Perte de temps. Ils se mettent où ils veulent, qu’ils fassent la chenille si ça leur chante. Je veux simplement qu’on se mette en route, on perd du temps - répondit il tout en pensant
- “Je commence à crever d’ennui là”
- “Hihihi pauvre choux”
- Très bien, vous pouvez tous rester à l’arrière si ça vous va – leur dit Dalanda
Bender tout comme le reste ne comprenait toujours pas la raison de cette nonchalance. L’éventualité de pouvoir leur tirer dans le dos…Dès que cette idée lui vint à l’esprit il senti le regard de Cid se poser sur lui à travers la visière et il eut l’une des trouilles de sa vie. Presque à la même échelle que celles qu'il avait éprouvé dans sa jeunesse. La différence d'atmosphère était sensible même physiquement, comme si une main les forçait au sol.
Peut-être que ce n’était pas uniquement de la nonchalance mais réellement un excès de confiance jusqu’à présent justifié. Après tout ils avaient terrassé ces monstres et ils ont réussi à les désarmé alors pourquoi ne seraient ils pas confiants ? Ce que le sergent espérait était que cette confiance évolue en excès de confiance. L'opportunité allait apparaître à ce moment.
- On devrait mettre une journée ou une journée et demie environ en marchant, ça permettra de préserver nos batteries. Cependant je préfère traîner le moins longtemps possible dans ces tunnels, alors préparez-vous à nous suivre - ordonna Dalanda à la troupe.
Avant qu’ils ne puissent pleinement comprendre ce qu’elle venait de dire, Dalanda et Cid sprintèrent dans le tunnel, alors Bender et son équipe se précipitèrent pour les suivre ce qui n’était pas la chose la plus facile à faire. Le tigre était à la tête de du groupe, suivi de son boss qu’ils avaient à peine l’opportunité d’apercevoir avant qu'elle ne plonge à nouveau derrière la roche. Cette dernière leur donnait des indications par la gestuelle sur la direction à prendre, facilitant leur progression dans ce dangereux labyrinthe.
- Je n’aime pas ça Serg, j’ai l’impression de courir tout droit dans un piège – lui dit Maki qui était en charge de leur navigation.
- Ouais je sais..pant…pant…Mais on savait dans quoi on s’embarquait, gardez le doigt sur vos gâchettes et soyez prêt à tout… comme d’habitude – répondit-Bender, déjà essoufflé.
Blabla de l'auteur. Terminons l'histoire d'une catastrophe humaine, une parmi des milliers...
Hello à vous chers lecteurs !! J'espère que votre dimanche était top et que vous êtes relaxés, et pleins de vigueurs pour entamer cette nouvelle semaine.
Pour ma part je n'ai pratiquement pas fermé l'oeil, un problème de voisinage vers 2h du matin et je crois même que des policiers sont passés. Alors si je raconte des trucs plus bizarres que d'habitude, j'en suis désolé c'est le manque de sommeil. Ah oui je me suis couché vers 2h c'est pourquoi, mais bref...
Passons à la technique. L'histoire reprend en action, je pense que les motivations sont plus ou moins claires. Il est temps d'avancer l'histoire vers les vrais dangers, les vrais problèmes et des développements plus intéressants ( à mon sens :) )
Si vous trouvez que ce n'est pas le cas, motivations ambiguës ou autres. Donc si vous avez des critiques, suggestions, sujets de conversations, etc...Laissez moi un commentaire ou écrivez moi ici: unepageparjour@hotmail.com
Bon on va continuer et j'espère terminer l'histoire d'Aaron swartz, je ne veux pas non plus me précipiter. Il mérite mieux et sa vision du monde offre des possibilités de débat intéressantes. Il avait raison sur quelques sujets, peut être tord sur d'autres ou l'inverse. Il serait intéressant d'avoir vos positions sur les sujets qui touchent la liberté, l'accès à l'information, et le système étatique en général. Après le but n'est pas de lever des opinions anarchiques mais des pistes d'améliorations pour un système vieillissant.
Bref nous nous sommes arrêté hier sur le fait que le jeune Swartz voulait s'attaquer aux informations publiques et les rendre réellement publiques ce qui est en soit un paradoxe et la marque que quelque chose ne tourne pas rond vous ne trouvez pas ? C'est comme si vous preniez une voiture à crédit et qu'au bout de 20 ans vous avez tout remboursé cependant après cette période vous continuez encore à payer. Il y a comme qui dirait un problème :)
Cette problématique qui n'avait pourtant pas lieu d'être, un domaine publique est censé être ouvert, était rencontrée par plusieurs personnes comme monsieur Kahle Brewster, le fondateur de l'Internet Archive. Et monsieur Stephen Shultze qui avait découvert un fait particulier, l'existence de quelque chose qui s'appelait PACER (Public Access to Court Electronic Record. En somme: accès publiques aux archives électroniques des tribunaux). Ce qui l'a amené à rencontrer un opposant à ce système attardé, monsieur Carl Malamud, fondateur de Public.resource.org. un site gratuit qui héberge des informations du domaine publique.
Parceque, l'aberration et vous l'aurez compris, c'est que Pacer est payant. Pour accéder aux informations du domaine publique qui sont par définition ouverts et offerts au publique, il faut payer. Quelque chose de gratuit était payant, et tous ne pouvaient pas se le permettre, ce qui impliquait que l'accès à l'information n'était pas libre mais élitiste ?
Shultze étant un camarade d'Aaron lui avait demandé de l'aide pour pouvoir accéder à des informations du domaine publique et les deux ayant rencontré des barrières, ce sont tourné vers Carl Malamud. Leurs barrières n'étaient pas financières, mais des barrières de principe. C'est le principe (et le contexte) qui définissent qu'une chose est normale ou non. C'est le principe qui dit qu'une chose est gratuite qu'elle doit être gratuite. C'est le principe et la sagesse qui dit tous les hommes sont nés égaux sur terre et munis du même droit à la vie qui fait qu'il ne doit pas y avoir d’ambiguïté. Et pourtant nous sommes à nouveau face à un paradoxe cognitif.
Swartz et Shultze ont donc conçus un programme qui pouvait directement télécharger les documents depuis Pacer. A savoir que lorsque le problème avait été évoqué, certains politiques ont "obligé" la compagnie à mettre en place quelques librairies réellement publiques, mais elles étaient peu nombreuses au point ou le problème n'avait pas bougé d'un iota. C'est à partir de ces bibliothèques d'accès publiques aux informations du domaine publique que Swartz a opéré son piratage. Sauf que si on pirate quelque chose qui est déjà sensé être offert à tous et qu'on l'offre à tous, est ce que c'est du piratage ?
La réponse est oui, dès lors que des grosses sommes sont impliquées. Le chiffre d'affaire de Pacer est dans les milliards de dollars ce qui veut dire que le gouvernement reçoit des taxes, et donc nous avons deux géants insatisfaits même si la situation était immorale de leur part. L'histoire est écrite par les vainqueurs, elle n'est pas forcément juste ou fidèle à ce qui s'est réellement passé...
Les données étaient envoyées à Malamud sur son site anti Pacer et il était grandement étonné. Il y avait je crois 20 millions de pages ? Quelques choses comme ça. Et ce "piratage" à réveillé le FBI qui a commencé à s’intéresser à Aaron Swartz. Il ne s'attendait pas à ça, il était paniqué, tout le monde serait paniqué d'avoir le FBI sur le dos.
Nul n'est sensé ignoré la loi, une loi payante et de par ce fait non accessible à tous. Nul n'est sensé ignoré la loi était l'action d'Aaron et cette action lui a mit l'état à dos. Encore un paradoxe, le même paradoxe qui nous pourrit à tous l'existence. Le pouvoir et la raison ne sont pas toujours compatibles.
Aaron s'est donc intéressé à la politique et à la loi, parcequ'il a constaté que ces institutions n'étaient ni aveugles, ni justes, mais manipulables. Et plus il fouillait plus il se rendait compte que le problème n'était pas uniquement Pacer. Il y avait un business de plusieurs milliards de dollars sur l'accessibilité de l'information publiques. Ce n'était pas simplement la loi, mais des fruits de recherches, des thèses, des brevets, tout l'héritage culturel était monétisé par diverses compagnies. Et ce n'était en aucun cas normal ou acceptable pour Swartz.
L'exemple donné dans le documentaire était le cas d'un recherche, après toutes les phases qui ont prit des années et des années de travail, de doute , de stress, de eureka et de peines. Tout le fruit de ce travail était prit par ces compagnies sous le sigle du copyright: all right reserved. Nul ne pouvait y accéder sans y mettre la somme adéquate et peu importe l'opinion des chercheurs. monde étrange que nous construisons là pour nos enfants, très étrange.
Après Pacer, Swartz c'est attaqué à JSTOR, un publieur de ce type. Pas le plus important, mais pas le plus innocent non plus j'aime à croire. Et à une conférence de la compagnie, Aaron avait demandé qu'est ce cela coûterait d'ouvrir JSTOR à tous et sans limite de temps, pour l'éternité en somme. La réponse a été 200 millions de dollars. C'est la valeur estimée de notre intellect collectif et à travers elle nos vies. Mais je reviendrai sur cette affirmation plus tard.
Pour accéder à JSTOR, Swartz c'est inscrit sous un faux nom: Gary Host au réseau du MIT (Massachusetts institute of technology). Harvard, MIT et plusieurs universités importantes ont des partenariat avec de type d'entreprise pour permettre à leurs étudiants d'accéder aux informations, articles, etc... Même l'éducation sensée être un droit devient un privilège, hmm devient ou a toujours été ? Plus devient depuis que les universités ont été privatisées et fonctionnent selon des business models ce qui d''ailleurs commence à faire gueuler mais ça c'est un autre sujet.
Aaron avait téléchargé tellement de données, tellement efficacement que la seule solution que JSTOR est put mettre en place a été de révoquer l'accès du MIT. Du coup il a décidé d'accéder physiquement à leurs serveurs et c'est peut être là que la goutte a débordé le vase. Les autorités avaient trouvés son ordinateur connecté aux serveurs et pour piéger Swartz ont placé des caméras de sécurité qu l'ont filmé récupérant son matériel.
Le but étant de monter un dossier contre Aaron et tous ceux comme lui qu "défient" le système. Et donc il devait être un exemple pour les autres. Arrêté par la police, son dossier est remonté jusqu'aux services secrets. Et le procureur choisit pour ce dossier était monsieur Stephen Heymann qui s'occupait des dossiers liés aux crimes informatiques. Et je tiens à rappeler que les informations étaient de base et par principe destinées au publique.
Parmi tous les hackers, parmi les activités de Wikileaks, de Anonymous et d'autres groupes, c'est le cas d'Aaron Swartz qui était jugé simplement parcequ'ils l'avaient entre les mains et qu'ils voulaient non seulement montrer qu'ils faisaient quelque chose mais aussi pour en faire un exemple pour effrayer les autres. Le procureur lui avait proposé de confirmer sa culpabilité en échange d'une peine réduite: 3 ans de prison et aucun contact avec un ordinateur. Aaron a fini par refuser.
Alors Haymann c'est tourné vers madame Norton, la petite amie d'Aaron de l'époque et malgré ses réticences le procureur continuait à mettre de plus en plus de pression. Evidemment ils ont prit ce qui les intéressait en dehors du contexte comme le guerilla open access manifesto. Et madame Norton a dès lors remis en cause la justice dans le concept social de justice. Il n'y a rien de juste là dedans et nous sommes tous responsables parceque notre silence vaut u oui. Et là c'est vrai je suis coupable au même titre que tous ceux qui détournent les yeux de ces problèmes. Nous construisons le monde, et à un moment nous avons oublié cette simple vérité.
Pour soutenir le fait que ce n'était pas normal, JSTOR avait abandonné les charges contre Aaron et c'est l'état qui a continué les poursuites. Le procureur ayant même annoncé à la famille d'Aaron qu'il allait être un exemple et c'était un acte purement politique. Il n'y avait aucune forme d'argent dans l'histoire ni de brutalité à autrui, alors pourquoi utiliser autant de ressources publiques ? Parceque justement il 'y avait pas d'argent en jeu, il n'y avait pas de levier contre eux. C'était un brebis à l'intérieur d'une meute de loup.
Alors qu'il avait tous ces problèmes, quelque chose était sur le point de changer internet: SOPA (Stop Online Piracy Act) un projet de loi pro copyright, qui avait le pouvoir de fermer des sites juste sous présomption de nuire à cette institution du all right reserved. Et Aaron s'est à nouveau levé contre cette injustice. Vous imaginez un peu ? Vous êtes menacé de 35 ans de prisons et plein d'autres trucs et pourtant vous trouvez le temps et le courage d'aggravé votre cas aux yeux du gouvernement en défendant la liberté d'expression, la liberté de l'information, la liberté tout court. Et des milliers, des millions de personnes ont suivi le mouvement. Les geeks sont montés sur le ring sous la direction de Swartz, une vague de support s'est levée entraînant les grosses entreprises dans leur lutte au point où la maison blanche s'est détachée de SOPA. Ce n'était pas leur idée, ils n'ont rien à voir avec ça, so politic.
Et puis voyant la balance flancher, les politiques ont suivis. Pour l'une des rare fois dans l'histoire les gens ont pu s'opposer au capital. Parceque derrière internet c'était bien cela l'enjeu. C'était la liberté des gens contre le tout puissant dollars que le copyright allait rapporté. Et le discours d'Aaron était de dire que même si les gens n'ont pas l'impression d'avoir du pouvoir, c'est faux. tous ensemble nous avons ce pouvoir. Je dirai même plus, nous avons Le pouvoir et je ne sais pas comment nous avons oublié. Les révolutions du monde ont toujours été les petites gens contre les puissants et qui a fini par gagner ? Cela a toujours été nous, les insignifiants. Encore et encore les choses se répètent et c'est tellement stupide...Il serait peut être temps qu'on se rappelle c'est qui le patron à la maison.
Le politicien ne doit pas être élu par défaut, il ne doit pas être élu sur une image, sur un speech mais sur un plan. C'est un contrat entre lui et nous, un job qu'il doit faire ni plus ni moins. Et si il ne fait pas son job il dégage, aussi simple que ça. Et pourtant à quel moment est ce qu'on a été formaté pour le carnaval qu'on a ? Ce show qui n'a aucun sens.
L'exemple d'Aaron Swartz est l'un des plus pertinent sur ce paradoxe du monde. Sa victoire sur la SOPA a été quelque chose d'incroyable pour le monde entier et qui lui avait donné la force de lutter contre sa situation. Mais les pressions contre lui ont presque triplé. De 4 chefs d'accusations il est passé à 13 ce qui n'était plus pareil du tout. Tout ce qu'il voulait était de fixer le monde, tout ce qu'il avait jamais voulu était d'apporter de l'espoir au monde, sa seule ambition était de faire de ce monde un endroit meilleur pour tous. Mais il a été écrasé parcequ'on son ambition a été jugée dérisoire, inutile, stupide, irréalisable et anti-politique.
Quand j'étais plus jeune j'avais eut cette idée, si jamais par je ne sais quel miracle un nouveau jésus descendait sur terre qu'est ce qui se passerait. Attention je ne prétend pas que Swartz était d'une quelconque manière associée à jésus lol C'est un exemple qui stipule juste, si quelqu'un au cœur pur venait à naître en ce monde et qu'il avait la volonté de le "purifier", qu'est ce qui se passerait pour lui ?
Il y a de fortes chances qu'il se démonise ou qu'il cède comme Swartz parceque ce monde n'a aucun sens au final. Et c'est dommage, il aurait pu se battre, monsieur Mandela l'a montré que ce n'était pas impossible Qu'un prisonnier pouvait devenir bien plus, que les chaines n'étaient que dans la tête. Mais tout le monde n'était pas Mandela. A bout d'argent, à bout de force, et ne voulant pas être un poids pour ses proches, Swartz s'est suicidé avant le jugement. Il avait clamé jusqu'à la fin qu'il n'avait rien fait de mal, qu'il voulait juste arrangé un peu les choses. Et c'est une perte, une énorme perte et une leçon pour chacun de nous. Pour ceux qui ont l'ambition de changer le monde vers le meilleur, le système est inutilement plus complexe qu'il ne devrait l'être, plein de paradoxes et de corruption.
Il aurait pu accomplir tellement plus, tellement plus... Vous savez c'est quoi le pire, ou peut être le meilleur. Ce pourquoi il a été accusé, un jeune homme de 14 ans est tombé sur les fichiers "libérés" par Aaron et distribué au public. Et il a eut une idée, développée aujourd'hui pour lutter contre le cancer du pancréas. C'est tout ce que Swartz voulait, libéré l'information parceque quelqu'un dans ce monde a la solution. Il lui manque juste un petit quelque chose qu'il peut trouver dans ces documents. Il n'a peut être pas simplement les moyens pour y accéder. Quelqu'un dans ce monde à peut être la solution contre le réchauffement climatique, contre le sida, contre l’Alzheimer, mais comment peut il trouver ces solution si il est privé de la chose la plus importante au monde: l'information. Et c'est pourquoi je ne cesse de dire que vous êtes formidables, parceque vous avez peut être, sans même le savoir la clé à un problème qui pourrait changer le monde.
Voila l'histoire résumée d'une personne exceptionnelle. j'espère qu'elle vous aura inspiré ou fait réfléchir, c'était le but. J'espère que j'ai pu lui rendre un petit hommage, parcequ'il le mérite vraiment. Merci Aaron Swartz d'avoir lutté pour nous, merci et malheureusement au-revoir en espérant ne jamais oublier, ni toi, ni tes efforts.
Merci encore de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire