Les pas étaient lourds et pressés. Les personnes qui arrivaient semblaient avoir le diable aux trousses, et pour avoir cet effet il devait leur souffler dans le cou. Dalanda eut immédiatement l’image des mercenaires qu’ils croisèrent dans le désert tantôt et se mordit la lèvre,
- “Il ne manquait plus que çà” - se dit elle exaspérée. Jusqu’à quel point la situation pouvait elle empirer ? Une chose cependant était claire, il était hors de question pour elle de se faire capturer au de se faire tirer dessus sur un malentendu. Tout ce dont la jeune femme avait besoin était d'un peu de temps, et heureusement elle était accompagnée de la personne qu'il fallait...Si seulement elle arrivait à le retrouver dans tout le merdier qu'ils ont fait.
- Cid ! - appela t elle son partenaire à voix basse en le cherchant du regard - Cid, t’es où ?! Merde !
- Oh putain !!! – s’exclama Sean, haletant comme si l’oxygène s’échappait de ses poumons. Les mercenaires avaient déboulés dans le tunnel in-extremis, presque emportés par le blizzard. Les dernières centaines de mètres étaient presque du sur place pour lutter contre les forces centrifuges des tornades et éviter de se faire emporter par les courants aériens déchaînés. L'intérieur du tunnel était comme une paille qui les aspirait vers l'hydre mais chacun des white owls mettait tout ce qu'il avait pour faire un pas de plus, juste un pas, car chaque pas était une victoire. Chaque pas les menait à la sécurité dans les profondeurs du tunnel. Sean pouvait sentir l’hydre lui caresser la nuque de ses pattes glacées le mettant à la limite de l'explosion hystérique et du flot de larmes. Le vent hurlait et les bousculait dans tous les sens, puis lorsqu'il se détachèrent de la pression des griffes cycloniques les mercenaires se mirent à courir de toutes leurs forces, le plus vite et le plus loin possible jusqu'à trouver une nouvelle scène d'horreur. Une scène qu’aucun d’entre eux n’était préparé à voir – Nom de dieu… - laissa échapper Sean le souffle très court. Sa plaisanterie du matin s'était transformée en cauchemar devant ses yeux. Aucune forme de vie n’était supposée exister sur Méliacor et surtout pas quelque chose qui puisse faire ça...
- Tout le monde sur le qui-vive – leur dit Bender en signaux. Ils l’avaient tous compris, ces créatures n‘ont pas commis un suicide collectif, et le gros sac qu’ils avaient sous les yeux devait bien appartenir à quelqu’un. Le sergent indiqua par les gestes que Maki, Sean et lui-même allaient descendre et que Jess et Raby devaient les couvrir depuis leur position en hauteur. L'heure de la revanche pour la journée de merde était proche, et jonathan était prêt à en savourer chaque seconde - "l'heure de la chasse est ouverte, fils de pute".
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs. Comment allez vous en cette nouvelle journée ? Comme toujours j'espère que la réponse est positive :)
Bien commençons par la technique vite fait. Je ne sais pas quoi expliquer ici, je pense que c'est assez simple alors si vous avez des questions, suggestions, sujet de papotage, etc, vous pouvez m'écrire ici je lirai avec plaisir: unepageparjou@hotmail.com
Ensuite, malheureusement j'ai quelques problèmes que je dois régler, donc je n'aurai pas le temps de raconter n'importe quoi. Désolé, j'essayerai de me rattraper demain si il me vient une idée intéressante :)
J'espère que l'histoire vous plait jusque là, les choses vont commencer à avancer et la situation va continuer à empirer même si cela n'en aura pas forcément l'air.
Merci encore de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!
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