Il ne restait plus que A, complètement aveugle la créature insectoïde continuait son déchaînement, déchiquetant complètement B post-mortem. Cependant son congénère n'était le seul à goûter à sa rage. Dalanda pouvait le sentir très faiblement, ainsi que la peur qui la poussait à s'enrager.
A tranchait les murs, le sol et s'acharna sur l’un des piliers qui tomba en morceaux. Elle poussait des cris pour effrayer parcequ'elle était effrayée elle même, parcequ'elle tenait à sa vie mais quelque part dans son raisonnement sa rage transcenda sa peur. La haine avait prit le dessus dans la balance des émotions, la haine de celle qui lui faisait vivre cette situation terrorisante. Alors la créature se calma soudainement et resta immobile. La seule chose qu'on pouvait entendre était le hurlement du vent qui passait dans les tunnels, un étrange son primitif et primaire. Il était familier mais distordu, à peine reconnaissable.
Dalanda restait cachée derrière son pilier. L'adrénaline était pompée en masse dans son sang, son cœur battait la chamade, la sueur perlait sur son front. Elle savait se défendre au besoin, avec Cid comme professeur ce n’était pas comme si elle avait eut d’autre choix, mais c’était loin d’être son activité préférée. Inventer, créer, oui mais se battre…Se battre était le symbole d’un échec de communication entre être doués d’intelligence. Se battre signifiait qu'il n'y avait aucune possibilité de bâtir quelque chose de solide, il n'y avait rien de plus triste au monde que d'essayer de prendre la vie d'autrui.
Malgré le fait qu’elle essayait de faire le moins de bruit possible tout en essayant de repérer ou diable pouvait être son garde du corps et qu’est ce que la créature était en train de faire, cette dernière poussa un cri terrifiant avant de se tourner vers le pilier qui cachait sa proie. A se rua dans la direction tête la première, percutant violemment le pilier qui se fissura en plusieurs endroits mais resta debout, résistant à l'assaut barbare. Dalanda roula sur le côté et se mis à distance, dans la portée optimum des deux pistolets et ouvrit le feu en concentrant au possible les tirs au même endroit pour briser la carapace. Elle tournait autour de la créature qui la pourchassait désespérément, comme une abeille, ne lui laissant aucun moment de répit.
Au bout de deux chargeurs, et en dépit de sa vivacité extraordinaire, la créature s’effondra, à bout de forces. Le sang était l'une des ressources les plus importante de toute créature, et malheureusement elle n'en avait plus assez pour tenir debout. Le sang bleuté perlait des différentes blessures sur sa carapace, ainsi de ses yeux. Les balles logées dans les orbites avait également crée quelques dégats dans le cerveau qui combiné au reste était bien plus que l'insecte pouvait supporté. Alors il s’effondra, ses pattes cédèrent sous son poids. Elle poussa un petit cri, essaya de bouger ses appendices, mais elle était trop faible.
Dalanda était pliée en deux pas loin, recouverte de sueur. Les muscles douloureux, et le cœur comme serré par une main invisible. Elle prit une profonde inspiration, luttant contre l’envie de jeter son casque à terre et de respirer un bon coup d’air frais, puis elle s’avança vers son adversaire lâchant encore des petits cris, chacun plus faibles que les précédents. Il était possible de sentir sa vie s'échapper un petit peu plus chaque seconde et la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la peine pour cet insecte qui n’avait absolument rien demandé. Si seulement, si seulement elle avait réussi à les calmer, si seulement...Mais c'était de la folie de plonger comme çà dans une espèce complètement inconnue.
Elle posa la main sur sa carapace en piteux état et pouvait sentir sa souffrance et sa colère. Une punition pour une personne douée d’une empathie assez forte pour lui permettre de capter les différentes émotions comme une antenne.
- Je suis désolée – dit-elle alors que la créature rendit l’âme. Elle le pensait en toute honnêteté, mais ils n’avaient pas d’autres choix se disaient elle.
Blabla de l'auteur. Parlons un petit peu de nous.
Hello à vous chers lecteurs. Comment va la vie ? J'espère que vous avez la pêche aujourd'hui ;)
Alors commençons technique vite faite, parceque je n'ai rien à dire. Si je me trompe et que vous avez des questions, suggestions ou si vous voulez juste papoter écrivez moi ici : unepageparjour@hotmail.com
Bien, maintenant j'aimerai parler de quelque chose d'un peu sérieux. Un peu :)
Je l'ai affirmé à plusieurs reprises que la réalité/vérité est un puzzle géant chacun ayant des pièces, une ou plusieurs pièces. Chacun essaye de le monter, certain l'ont à l'envers, d'autres l'ont bien entamé. Mais personne n'a toutes les pièces, simplement à cause de notre limite cognitive. Il est impossible de tout savoir sur l'univers.
Donc en considérant cette notion de puzzle, il y a deux personnes qui m'ont donné des pièces qui rentrent parfaitement dans mon jeu: l'une d'elle est monsieur Neil Degrasse Tyson, un astrophysicien. Et monsieur Graham Hancock, un auteur qui a des idées très intéressantes sur notre passé.
Donc quelles sont ces deux pièces du puzzle ? Commençons par monsieur Hancock et mettons son idée de côté pour l'instant. Ce monsieur à énoncé une théorie comme suit: l'espèce humaine est une espèce amnésique. Bien maintenant passons à monsieur Tyson.
Pour comprendre ce qu'il veut dire, il faut faire un petit pas en arrière et parle d'une photo: The pale blue dot (un pâle point bleu). C'était une photo prise par Voyager 1 en 1990. Voyager 1 avait prit cette photo à près de 6 milliards de kilomètres de la terre, une distance on peut le dire astronomique :)
La mission de voyager 1 était de faire le voyage pour saturne et continue encore à fonctionner après 39 ans, avec une nouvelle mission qui est d'explorer les limites de notre systèmes solaire ( star trek ?? 'o' ). Une aventure bien solitaire même pour une machine, 39 ans dans l'espace...Mais je m'égare.
Le rôle de la photo "The pale blue dot" a été, et demeure, de remettre en perspective notre place dans l'univers. A 6 milliards de kilomètres, un pas à l'échelle de l'univers, une demie vie à nos yeux, la terre n'est qu'un minuscule point bleu à peine visible. La terre n'a rien de spécial, elle ne brille pas de milles feux, elles n'est pas le centre de tout. Et nous qui vivons sur la terre ? Eh bien réfléchissons y un peu.
L'idée ou l'affirmation de monsieur Tyson est que l'espèce humaine n'est rien de spécial. Les atomes, les molécules qui nous composent sont les éléments les plus communs retrouvés dans l'univers. Nous ne somme pas composés d'or, ou de diamant, ou de je ne sais quoi. Mais d'un peu de carbone, un peu de fer, un peu d'oxygène, un peu de calcium, un peu de potassium, un peu d'iode, un peu de magnésium, etc... Rien de ce qui nous compose n'est rare, au contraire. Alors si nous nous croyons exceptionnels en tant qu'individus, nous avons un ego surdimensionné à la base.
Intéressant pas vrai ? Mais en quoi ces deux idées sont importantes pour moi ?
Revenons en à l'affirmation de monsieur Hancock, qui est beaucoup plus simple à démontré. Tellement simple.
Rien, absolument rien, de ce que nous faisons n'est original à l'échelle du temps. Nos défis du quotidien, nos parents l'ont vécu avant nous. Quelqu'un l'a vécu une seconde avant nous, une minute, une heure, un an, 100 ans, un millénaire avant nous. Nos problèmes n'ont pas changé parceque l'humain n'a pas changé :) Se nourrir, se loger, survivre, obéir aux lois, lutter contre les lois, se démarquer, inventer, aimer, tout est resté identique. La seule chose qui change est le décor, la donne change mais le jeu reste le même. Nous revivons la même pièce encore et encore sans se lasser. Pourquoi ? Parceque quelque part au cours d'un acte on est frappé d'amnésie.
Hier j'ai regardé un documentaire sur la seconde guerre mondiale. Si jamais la terre à été un enfer, c'était bien à cette époque. On l'a apprit à l'école comme une donnée, mais se replacer dans la perspective de ceux qui y ont vécu est absolument différent. Les choses que les gens faisaient, sans aucune raison justifiable et intelligente, étaient juste... incompréhensibles. Brûler, piller, des villages avec femmes et enfants. Forcer au travail, exécuter des personnes dans les rues, pour les écraser ensuite avec les chars...Tout simplement horrible et inhumain.
Mais la question que je me suis posé c'est pourquoi ? Pourquoi dans le sens où, pourquoi recommencer ces conneries, on l'a déjà vécu, on sait déjà que rien de bon n'en vient. La chine à connu plus de 500 ans de guerre non stop, le japon à connu sa période de guerres intestines, l'europe également. On l'a écrit, on l'apprend à l'école, mais encore, et encore et encore, on refait les mêmes conneries.
Pourquoi ? Parceque comme monsieur Tyson l'a affirmé nous ne sommes pas exceptionnels. L'être humain est stupide, l'être humain est banal, l'être humain est imparfait. Discuter avec des aliens ? ha, quel intérêt pour eux à part baisser en QI, comme parler à des chiens.
Nous tournons en rond, comme espèce nous n'avançons nul part si ce n'est dans le mur. Vous le sentez aussi non ? cette frustration qui bout en vous, cette impression que quelque chose ne tourne pas rond. Que les choses ne sont pas telles qu'elles devraient l'être, mais vous n'arrivez pas à mettre la main sur ce truc. Nous n'apprenons rien, ne comprenons rien, parceque nous ignorons qui nous sommes et quelles sont nos objectifs. Nous absorbons l'information mais nous ne la digérons pas. Bicher ? oui bien sur, mais qu'est ce que ça veut dire ? Qu'est ce que ca implique ? Ah ça c'est différent du travail de perroquet.
Il y a aussi une nouvelle donnée, enfin pas vraiment nouvelle mais qui a son importance. L'individualisme à prit le pas et tout le monde se tire la couverture simplement pour avoir plus de confort alors qu'il y en a suffisamment pour tout le monde. Comme des enfants, centrés sur leur propre monde. Il n'y a pas plus égoïste qu'un enfant parceque, simplement, il n'a pas encore conscience du monde. Et en grandissant on croit devenir des adultes mais c'est juste que le bac à sable à grandi.
A l'échelle de l'univers nous nous battons sur une planète pour avoir un peu plus de sable que l'autre, à peine visible a à peine 6 milliards de kilomètres. Nous nous chamaillons pour des bêtises alors qu'il y a tant à explorer parceque nous ne valons pas mieux, individualistes et voulant crier nos propres noms qu'importe le prix.
Ouh, qu'est ce qui se passe ? Bougon aujourd'hui ? Mauvaise nuit ? Non, rassurez vous. Je viens à la conclusion laissée par monsieur Tyson car cette affirmation n'est que sa première.
Il continue ensuite par dire que certes, les atomes qui nous composent son les plus banals qu'on puissent trouver. Mais ces atomes proviennent des étoiles, qui en explosant libèrent ces particules pour que d'autres mondes puissent exister, et pour que quelque part la vie puisse exister. En d'autres termes nous sommes le résultat du cycle de vie des planètes et c'est pour cette raison que nous sommes formidables. Nous sommes les enfants des étoiles, et c'est parceque les éléments qui nous composent sont si commun, que nous pouvons exister, faciles à construire :) Peu importe que nous ayons été conçu par une intelligence supérieure ou pas, ce n'est pas la question. C'est le fait que nous existons, conçus dans le cœur des étoiles, et que nous avons le choix de faire les choses biens parceque nous sommes dotés de conscience. C'est tout cela prit ensemble qui fait de nous des êtres formidables. Nous existons parceque nous sommes communs, nous sommes sur terre parceque nous sommes communs, nous sommes humains parceque nous sommes communs. C'est là notre force et notre potentiel d'être plus.
L'individualisme qui émerge de plus en plus est une bonne chose, il permet d'avoir sa personnalité, c'est comme une sorte de barrière de protection pour ne pas que son ego soit absorbé dans la masse et c'est génial voire fondamental, mais tout excès nuit. L'individualisme qu'on voit quelques fois est simplement de l’égocentrisme, la personne est tellement centrée sur elle même qu'elle gravite autour de son nombril. Mais rappelons nous de la photo, nous ne sommes pas le centre de tout :) Les autres sont tous aussi importants que nous mêmes. Et c'est quelque chose dont nous devons nous rappeler.
Autrui à une famille, autrui a des amis, autrui à une vie. Ce n'est pas simplement une donnée mais une histoire légitime qui à le droit d'exister et de ne pas être oubliée. L'amnésie doit s'arrêter ou notre prochaine connerie nous coûtera notre espèce et notre monde. Après je ne dis pas de nous rappeler d'absolument tout, mais de prêter attention aux leçons importantes. Je veux dire combien de fois on a besoin de se faire botter le cul pour comprendre que la guerre n'est pas une solution. Peu importe le camps, dans l'ensemble on est perdant parcequ'on perd la ressource humaine. Quelqu'un aurait pu inventer la voiture volante déjà qui sait, si la personne n'avait pas été fauchée par un drame absurde. Peut être que tout ça est du en parti à la sensation que nous sommes trop nombreux et du coup la valeur d'une chose commune est négligeable. Mais c'est une notion est à revoir parceque chacun d'entre nous à quelque chose à offrir au monde, autre que la folie. Acceptons nous, ce n'est pas si compliqué non ?
Voilà j'avais simplement envie de dire ça, de manière maladroite peut être mais bon je n'ai pas vraiment l'habitude des sujets un peu sérieux. J'espère que j'ai pu transférer un peu ma vision des choses. Que vous soyez d'accord ou non libre à vous, faites vous votre opinion. Prenez le temps d'observer, de vous faire votre idée et trouvez vos réponses: sélah :) C'est l'utilité de l'individualisme, et non tirer la couverture sur soit, mais de poser sa propre pierre à l'édifice de notre espèce.
Merci de me lire !! VOUS êtes formidables parceque vous êtes !!! Prenons soin les uns des autres parceque c'est ce qui fait notre force !!!! Passez une excellente journée !!!!! Tchuss et à demain !!!!!!
(ps: ça change d'hier pas vrai ;) )
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