- Vous n’étiez pas en froid après votre dispute ? – demanda Sean qui était un peu plus au courant de la vie de son leader. Il n'avait aucune pudeur à poser des questions sensibles et quelques fois en retour il avait des réponses autres que des insultes.
- On l'était oui, mais c'est le devoir d'un parent que de contrôler les caprices de son gosse. Raison pour laquelle je suis ici à me geler le cul.
- Je ne savais pas que vous étiez papa. C'est un peu perturbant, et une fille en plus ? - commenta Jess qui a d'imaginer à quoi pouvait ressembler cette étrange forme de vie.
- Eh bien ? - s'offusqua le sergent
- Elle a quelqu'un ? - demanda le jeune homme avec un sourire
- ... Aucune idée - répondit Bender, faisant tomber à l'eau la tentative de Jess d'égailler l'atmosphère. Ce qui lui valu un regard désapprouvant de Sean qui secouait la tête en pensant.
- "Ah ces amateurs !"
- Je ne comprends toujours pas ce qu’elle a à gagner – demanda à nouveau Raby. Il n'y avait qu'un problème pour distraire d'un autre problème.
- Je ne sais pas du tout, mais il se peut…Il se peut qu’elle envisage la possibilité qu’il n’y ait aucun renfort sur place. Après tout, ce truc qu’elle cherche, elle a dit que c’était dangereux – répondit Maki.
- Houla, je crois que tu as sauté une étape dans le raisonnement - commenta Sean qui ne voyait pas du tout le lien entre les deux.
- On essayera d’en apprendre plus sur le chemin si possible - proposa Bender
- Serg et si il s’y passe quelque chose et qu’ils refusent que vous voyiez votre fille ou qu’elle refuse de vous voir ? Qu’allez-vous faire ? - demanda Jess soudainement.
- ... Je ne sais pas, j’ai beau réfléchir mais la seule chose qui me vient à l’esprit est de faire un truc particulièrement stupide - répondit le père confus et inquiet.
- Ah je pense que le truc le plus stupide que vous ayez fait était d’accepter Sean dans l’équipe, rien ne peut battre ça – rétorqua Raby
- Yep - acquiesça Maki
- Yep – rigola Jess
- Hey mais je vous emmerde moi – répondit Sean vexé. Vexé parceque les mots lui avaient été volés de la bouche à la différence qu'il voulait se servir de Jess.
- Les suivre c’est mieux que de servir de ragoût à ces choses. Et si tout se passe bien on aura notre instant. Je doute qu'on aura plus que quelques secondes, peut être même une. Mais on l'aura, le tout c'est d'être prêt à s'en saisir - dit Maky et tout le monde acquiesçât.
- il se pourrait qu’on ait une promotion après alors il n'y a pas intérêt à se louper – rajouta Raby
- Si nous sommes tous d'accord, préparez-vous à bouger et ne faites rien de suspect jusqu’à ce qu’on arrive au labo – commanda Bender
- On est certain au moins que ces tunnels mènent aux labos ? - demanda Raby
- J’espère, sinon ce serait l’expédition la plus conne et la plus inutile du monde - répondit Bender
Il y avait trop d’inconsistance. Lui avaient ils menti sur leur plan ?
- “Non” - Il pouvait leur reprocher la genèse de tous leurs problèmes, mais le mensonge ? Non, il en était étrangement persuadé. Le plus étrange était qu'il devait lutter pour garder à l'esprit leur situation. Malgré la réticence de son interlocutrice à les appeler des otages, c’était bel et bien la position dans laquelle ils se retrouvaient. Et celui qui était leur geôlier n’était nul autre que le gros félin. Alors il devait rejeter cette sympathie parasite naissante.
Blabla de l'auteur. "Remettre en question le monde et tout ce que nous en connaissons" Aaron swartz
Hello à vous chers lecteurs. Comment vous allez en ce début de week end ? Déjà Samedi, le temps file à une de ces allures, seigneur demain je risque de me réveiller à 70 ans :)
En tout cas j'espère que vous avez la patate (ça se dit ça ?) et que vous êtes frais pour une petite cession de lecture.
Bien commençons par la technique. Je pense que c'est plus long que d'habitude, simple mais long et j'espère pas trop long. Et aussi pas trop redondant ;)
Donc si vous avez des questions, critiques, suggestions, etc... Laissez un commentait ou écrivez moi ici: unepageparjour@hotmail.com
Ok ça c'est fait, maintenant l'autre partie du projet. Monsieur Aaron Swartz. Pour ceux qui sont saoulés par ce sujet, ou qui ne sont pas intéressés. Il n'y a pas de soucis, merci de m'avoir lu, you are awesome :) Et je vous dit à demain !
Pour le reste, commençons un petit voyage particulier dans l'esprit d'un des esprits les plus brillants de notre génération, du moins la mienne :) Mes sources proviennent d'un documentaire sur lui sur la chaîne aerospace engineering (elle commence à être ma préférée). Je mettrai le lien après . Le documentaire est en anglais et dure 1h 48 par là, pour tous ceux qui seront intéressés.
https://www.youtube.com/watch?v=dYepn6QDaTI
https://www.youtube.com/watch?v=dYepn6QDaTI
Ok, c'est parti !
Aaron Swartz est né le 8 novembre 1986 et cette découverte m'avait rempli d'effroi. A savoir qu'il était né la même année que moi et que contrairement à ma très humble personne il avait tant accompli, je ne pouvais que me sentir misérable. Il était né à Chicago avant de déménagé avec ses parents et ses frères à Highland Park en Illinois, ou il connaîtra son premier amour: la programmation. De la découverte de l'ordinateur par le jeune Swartz, jusqu'à la fin de sa vie, cet outil ne l'a jamais quitté et il n'a jamais abandonné la programmation.
Il était de l'opinion que tous les problèmes du monde pouvaient être réglés par cet outil et par le langage de la deus ex machina. Bon j'exagère un peu, mais il est vrai qu'il donnait une importance capitale à sa passion pour le 0 et le 1.
Le jeune Aaron avait apprit à lire à trois ans, surprenant sa mère qui ne s'attendait pas du tout à ce qu'un garçon de cet âge puisse lire quoi que soit et encore moins poser des questions pertinentes. C'est aussi à cet âge qu'il découvrit l'ordinateur, et c'est à cet âge qu'à commencé à germer l'idée de la programmation. Les PC (personal computer) existaient déjà en 1980 avec l'illustre commodore, et en 1989 il y a avait, entre autres, le macintosh de apple.
Sacré évolution, en quelques décennies nous sommes passés d'une boîte à un téléphone bien plus puissant...Mais là je m'égare. Je ne peux affirmé avec certitude mais il me semble qu'il avait débuté justement avec le macintosh, en raison de la popularité de l'appareil à cette époque c'est le plus probable (concentre toi !)
Bref, le premier objet qu'il avait programmé était un petit jeu Star wars, crée avec son frère. Quels âges ils avaient je ne suis pas certain mais entre 8 et 14 j'imagine, ce qui est précoce peu importe ses standards. Aussi précoce que ces génies de la baston qui ont prit les gants à 2 ans et qui sont des monstres du ring à 8 ans à peine. C'est un autre sujet pour une autre fois, concentration !
Ensuite, le jeune Aaron avait conçu un site qui s'appelait "The info network". C'était un site qui demandait à des personnes de partager leurs connaissances sur tout sujet: astronomie, aviation, histoire, commerce, peu importe. La connaissance des gens au service des gens, en quelque sorte. Le Wikipédia avant Wikipédia. Il me semble que c'était à 12 ans qu'il avait eut cette brillante idée, ce qui lui avait valu des critiques de son corps enseignant. En somme ils disaient que c'était aux chercheurs et enseignant de transmettre la vérité, au travers de bouquins et d'études coûteuses j'imagine, et que tout le monde ne pouvait pas juste écrire la vérité. Qu'est ce qu'ils en savent les gens ? Ce n'tait pas leurs paroles textos, mais c'est ce que j'en ai tiré personnellement.
Et leur point de vue est compréhensible, la liberté de partagé ses connaissances est aussi la liberté de partagé de la fausse information. Et certains peuvent le faire pour le fun ou pour cacher quelque chose qu'ils sont les seuls à connaitre. C'est vrai, cependant il faut aussi faire un minimum confiance. Partager ses connaissances, c'est partager sa passion, et à travers sa passion toucher personnes, les amener à échanger, participer à une communauté. Et nous somme plus intéressés par cet aspect que par la nuisance par la désinformation. Du moins pour moi.
Quoi qu'il en soit à 12 ans (seigneur 12 ans...Je faisais quoi moi à douze ans à part grimper sur les arbres et jouer aux ninjas ? Ah ninja condor 13 et American white ninja de michael dudikoff, nostalgie..ahem excusez moi), le jeune Aaron à rencontré sa première barrière, sa première opposition. Et il a comprit à ce moment que ce que les gens disent, peu importe leur badge, peu importe leur parcours, peu importe qui ils sont, n'est pas forcément vrai. Alors il fallait tout remettre en question, remettre en question le monde et tout ce que nous en connaissons. Brillant !
Et sa réflexion lui a valu sa première consécration, sa persistance lui a valu le ArsDigita Prize sponsorisé par Ars Digita (une compagnie de développement web crée à cambridge) et monsieur Greenspun Philip (cofondateur de Ars digita) récompensant les jeunes ayant crée des sites web éducatifs et non commerciaux. Les autres n'ont pas forcément raison même si ils sont 1000000 et que nous sommes tout seul, mais cela signifie également que l'inverse peut aussi être vrai. C'est cette subtilité qui différencie le sage de l'âne, peut être qu'il aurait du discuter de ses idées avant de foncer. mais il est toujours plus simple de voir l'erreur après qu'elle ait été commise, c'est vrai...
Après son aventure avec "the info network", le jeune Aaron à vu, à son âge quelque chose que seuls les esprits les plus brillants avaient su voir. Le potentiel du rss (non ça n'a aucun lien avec l'urss...désolé elle était nulle mais nulle, sigh). Et a 14 ans il était un membre actif du développement du rss, sans lui et plusieurs autres développeurs il n'y aurait pas d'rss. et les blogs tels qu'on les connait aujourd'hui n'existeraient pas. Les sites web, internet serait différent.
Si vous vous demandez ce qu'est le rss (really simpe syndication), grossièrement c'est une technologie qui permet de simplifier un site et tout son contenu en le réduisant à un format Xml.
Bref, en raison de ses capacités et de ses croyances le jeune Aaron avait des problèmes avec l'école, l'institution en elle même qui n'était pas adéquate à ses yeux. Fait que j'approuve tout à fait et que je soutiens. L'école est devenu cet endroit où on apprend par cœur pour recracher sans comprendre, à moins d'avoir une capacité d'apprentissage excellente. Mais tout le monde à un rythme différent, tout le monde apprend d'une manière différente. Et surtout on apprend pas les bonnes choses.
Une éducation est basée sur le développement de nos outils personnels, en l’occurrence dans ce cas ci le cerveau. Le corps aussi avec l'éducation physique et sportive mais prenons le cas du cerveau. Ce que l'école doit privilégié avant tout c'est apprendre comment ses servir de nos ressources cérébrales. Elle ne doit pas se focaliser sur remplir le vide, mais comment remplir le vide. Le comment nous rend plus versatiles car si on sait comment intégrer et ressortir une donnée on peut apprendre sans soucis, et on peu s'adapter, on peu réfléchir, on peut analyser.
Cette remise en question parmi d'autres l'ont amené sur la voie de son plus grand ennemi: le copyright. Et en tant qu'auteur moi même je suis partagé mais intéressé par son opinion. Surtout par l'idée de monsieur Lessig Lawrence et créateur du CC (créative commons). L'idée de cet homme de loi était d'offrir plus de liberté et que le copyright "all rights reserved" (tous droits réservés) était une abomination. Et que c'était de la liberté des créateurs de dire non, je ne veux pas que tout soit bloqué je veux offrir de la liberté à ma création. Je ne veux que quelques droits réservés: les creative commons.
Excellente idée que j'approuve avec une part d'inquiétude du à l'absence d'informations, de ma part, sur le sujet. On craint toujours ce qu'on ne connait pas, même si il n'y a pas de raison d'avoir peur.
Houla, je crois que ça fait un peu trop long avec Meliacor non ? Et je ne suis qu'au début...Hmm écoutez je ne vais pas vous surcharger de mots, ce n'est pas le but. Je continuerai le reste demain si ça vous intéresse. Il fait beau dehors, y a du soleil, vous avez quelques bouts pour une digestion cérébrale pas besoin de se gaver :)
D'ici là je vous dit merci de me lire! Vous êtes formidables !! Bon samedi !!! Tchuss et à demain !!!!
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