Les ruines étaient comme Cid se les
rappelait, silencieuses, calmes... S'il prenait le temps de s'arrêter, il
pourrait, ici, repenser à son passé avec un recul qui pourrait calmer sa rage
primale. Où d'autres que dans un cimetière, pouvait-on se rappeler de la valeur
de la vie. Mais le z'hum était pressé, et ne pouvait se laisser aller au loisir
de l’introspection. Les molécules olfactives, stagnantes, étaient encore
pressantes, comme figées dans le temps. Rien ici ne semblait pressé, pas même
le vent... La stagnation était le terme qui définissait aux mieux cette ville
fantôme.
Les
émanations du G0t0n7 étaient également présentes, infimes, mais suffisantes
pour lui irriter les narines et lui donner un début de migraine. Mais le z'hum
avait déjà connu pire, il avait déjà été exposé à la toxine. Et c'est une
expérience qu'il ne souhaitait à personne, sauf à ses pires ennemis. Eux !.. À ceux-là,
il réservait un traitement que même en enfer on trouverait cruel. Les docteurs
qui avaient joué aux apprentis sorciers, qui ont joué à Dieu… Il était normal
qu'ils subissent le courroux de leur création. Ou plutôt, qu'ils re-subissent ce
courroux. Mais là n'était pas le moment de se projeter dans de douces pensées
vengeresses. D'abord, il devait retrouver le fichu sac de sa patronne.
Frustré
par le fait de ne pouvoir courir qu'à une vitesse modérée sur ce terrain
délicat, instable, rocheux, et inapproprié, Cid s'arrêta dans sa course et
s'accroupit avant de bondir à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol et atterrir
sur un rocher gigantesque de près de cinq fois sa taille. Ensuite il balaya la
ville du regard et renifla l'air stagnant à plusieurs reprises. Là-bas, à près
de 5 km, il put trouver ce qu'il cherchait.
Le
z'hum s'accroupit à nouveau bandant ses muscles malgré les protestations de son
armure. Le métal était déformé de force sous la pression et la visière vira au
rouge, affichant partout des risques de défaillance système et d'intégrité.
Mais Cid ignora toutes ces mises en garde, ce n'était pas la première fois
qu'il avait un conflit de jugement avec son armure et il était certain que cela
n'allait pas être le denier non plus. Ce bout de métal n'était bon qu'à servir
de radiateur.
Puis,
comme un ressort, Cid se propulsa en avant, fissurant le rocher sous ses
pattes. Le bond lui fit parcourir, en un instant, le tiers du chemin le
séparant de son objectif. Il recommença la procédure à nouveau et se retrouva à
l'étage du bâtiment délabré qui les avait accueillis tantôt. Mais il était en
plus piteux état que dans ses souvenirs.
Le
z'hum ne se rappelait plus trop ce qui c'était passé ici, le gaz l'avait mis
dans un état second et il n'avait que des bribes de mémoires concernant le
conflit violent qui avait eu lieu ici, entre lui et des spécialistes des black
owls.
-
"Sacré carnage" - se dit-il en reconstituant les scènes en
s'aidant des traces comme un pisteur.
-
"Hihihi, sacrée aubaine" - lui dit son autre voix.
-
"..."
Le
z'hum ignora le commentaire et vérifia le contenu du sac abandonné dans la
panique du moment. Une fois satisfait, il rangea ce qu'il put trouver avant de
bondir dans la rue devant le bâtiment. Là, il se baissa et se mit à creuser,
enterrant toute trace de sang, car dans le lot il y avait également le sien. Il
ne pouvait pas laisser de trace de son ADN dans la nature, même ici, au milieu
d'une ville fantôme sur une planète cachée. L'idée que son patrimoine génétique
puisse être utilisé pour créer une autre créature comme lui était l'une de ses
plus grandes hantises.
Une
fois la tâche terminée et que toute trace de sang était recouverte de roche et
de poussière, Cid poussa un soupir de soulagement et entama le chemin retour
avec un doute en tête. Il avait beau de se rassurer en se disant qu'il avait
tout nettoyé derrière lui dans le labo et ici, qu'il avait vérifié et
revérifier à plusieurs reprises... l'angoisse ne le quittait et il ne pouvait qu’espérer
que ce n'était qu'une angoisse sans fondement.
Blabla de l'auteur
Hello
à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez une excellente journée ! j-1
pour le week-end !
Texte
time !
Hmm, hmm hmm. J'ai essayé
de faire au plus court possible, mais c'est peut-être trop court... Hmm, vous
en pensez quoi ? Je développe plus où ça va ?
Si
vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un
commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien
!!!!
P.S
: dimanche j'essayerai de blablater, mais n'hésitez pas à lancer un sujet de
discussion d'ici là :)
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