- Préférum Van Alphen, j'aimerais revenir
sur ma proposition - dis l'un des quatre membres de sa garde rapprochée : Eva
Montero.
-
Et je comprends ton inquiétude Éva, mais tant que vous êtes tous avec moi je
n'ai rien à craindre - répondit Cornelis.
-
C'est exact, tant que nous sommes là vous n'aurez jamais rien à craindre -
affirma Anderson, le leader de sa garde. Un individu d'exception qui, selon
Cornelis, avait l'étoffe des légendes. Malheureusement, ou plutôt heureusement,
il lui manquait quelque chose de fondamental pour atteindre le sommet :
l'ambition égoïste, les crocs pour mordre dans le monde. Si seulement il avait
cette qualité... A cette idée, le sourire de Van Alphen disparut pour laisser
place à la colère engendrée par la peur et la jalousie tapie au fond de lui. Et
il dut se travailler au mental pour mettre de côté cette angoisse infondée, car,
après tout, Anderson était SON outil. Et de plus, maintenant, les choses
étaient différentes.
-
Me voilà rassuré - annonça Cornelis en tirant la manche de sa veste pour
complètement cacher son tatouage par instinct.
Éva
ravala ses craintes et continua le chemin en silence. Elle n'aimait pas cette
arrogance d'Anderson, cette illusion de contrôle absolu à laquelle seule une
personne n'ayant jamais connu l'échec pouvait succomber. Cette sensation
d'invulnérabilité, cette impression de pouvoir arrêter un train à main nue et
s'en sortir indemne était dangereuse même si elle ne demeurait pas complètement
infondée.
Du
côté d'Anderson, son assurance n'était pas l'objet d'une fiction, d'une
imagination ou d'un mensonge de la part de son cerveau. Il mettait un point
d'honneur à se connaître mieux que quiconque, et à être le plus franc possible
avec lui-même. De plus il se donnait l'obligation de connaître les personnes
qui l'entourent, de connaître leurs peurs, leurs angoisses, leurs défauts, leurs
qualités, et de les accepter comme ils sont.
Chacune
de ses décisions, chacune de ses actions était un fruit qu'il prenait sur
l'arbre de probabilités. Le cerveau semblable à un ordinateur quantique et le
corps sculpté par les dieux eux-mêmes : Guy Anderson était la représentation
même du talent et de l'injustice génétique. Mais comme toujours, moqueuse et
joueuse, la vie l’a démuni du désir d'utiliser ce don pour lui-même. Un homme
né pour enfin transcender son existence existe pour vivre pour un autre. Quelle
blague…
Blabla de l'auteur
Hello
à vous chers lecteurs ! Désolé du retard et bonne journée à vous !
Texte time !
Fiou,
elle m'a donné du mal cette page et je ne suis pas pleinement satisfait non
plus. Je comptais avancer l'histoire, mais là le personnage s'est vraiment
imposé à moi même. Le semblant de plan que j'avais est définitivement à l'eau XD
Yipi pour l'impro alors ...
https://media.giphy.com/media/b5XRfyjS2xva0/giphy.gif |
Si vous avez des questions, des
suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien
!!!!
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