samedi 1 septembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 19


Entrée du 22/09/2257

Hmmmm… Cette semaine j'ai pêché exclusivement que du foï. Je ne sais pas si ça fait de moi, Matagi, quelqu'un de mauvais ou d'immature ou je ne sais quoi. Mais ça m'a fait du bien, au début. Après, les villageois ont commencé à râle parce que manger que du foï n'est pas bon. Les nutriments sont mal assimilés par l'organisme, c'est un poisson gros en chaire, mais faible en élément nutritif. On a faim même après avoir déboutonné son pantalon pour ne pas serrer le ventre. Les poissons les plus intéressants sont plus loin et malheureusement plus compliqués à attraper, allez savoir pourquoi. Et puis après, je me suis senti juste stupide.

Haaa… Ce n’était pas la faute du foï. Les poissons mangent, chient, se reproduisent et finissant dans les assiettes. Ils n’ont pas de conscience ni de volonté propre, ce sont juste des organismes qui ne font que ça : manger, chier, se reproduire et nous servir de nourriture pour qu’on puisse faire pareil. Le cycle de la vie. En vouloir au foï c’est comme en vouloir à cette machine à qui je parle à chaque fois qu’elle n’a pas voulu m’enregistrer. Quoique là, je peux me dire qu’elle est fatiguée de m’entendre parler. Pas vrai stupide ?

Ha, l’écran à flanché. Je commence vraiment à croire qu’elle m’écoute. Meh, c’est impossible.

J’en ai voulu à Valati aussi. Même s’il m’avait sauvé, la vie, même si nous n‘avions rien à faire là la nuit. Dans la journée c’est plus facile de voir s’il y a un poisson dans l’eau, à l’intérieur de la barrière.  La nuit, tout était monstre et démons. Il était déjà difficile de voir le bout de son nez loin de l’éclairage des plages. Je lui en ai voulu pour ne pas avoir empêché le poisson de tuer Alaïti. Je lui en voulus d’être si faible et incompétent. Et là, le destin a décidé de me jouer un tour et de me forcer à entrer dans ses chaussures pour le reste de ma vie.

C’est comme si les dieux de ce monde pointaient les doigts dans ma direction en me disant : c’est toi qui es coupable et tu vas voir ce que ça ait d’être pêcheur. Et effectivement j’ai vu, j’ai appris, et je regrette tous les jours de ma vie. Mais c’est comme ça… c’est comme ça. C’était la décision de toute la fataïné, jugement pour le meurtre de mon ami, de mon frère, de la seule personne au monde qui pouvait me comprendre.


Entrée du 27/09/2557

C’est fait, c’est décidé. Une nouvelle sélection va avoir lieu pour préparer le futur. Il y a suffisamment de jeunes compatibles. Je vais devoir préparer des épreuves pour tester leur physique et leur mental. Que les dieux aient pitié de leurs âmes, parce que moi Matagi je n’en aurai aucune. Je vais devoir m’assurer que celui qui triomphera soit à même de me surpasser. L’océan change pour le pire, il change pour le pire... Haaa… Je peux dire adieu à mon petit sommeil après ce qui va arriver.




Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un super samedi et un excellent week end !!

Texte time !

Fiou, j’arrive au moment où le livre que j’ai planifié rencontre ce récit. Je vais continuer encore un peu, Matagi a encore des choses à dire, mais oui je pense que c’est bientôt fini.

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!

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