Entrée du 01/03/2558
Lilico
a retrouvé un semblant de calme. Tout le monde regarde encore l'océan avec
beaucoup de craintes et de mépris. Les souvenirs sont encore frais, et le seront
toujours sauf pour les enfants qui ne sont pas encore nés. On me demande encore
de ramener les cadavres des deux autres, qu’ils sont un danger, qu’ils sont des
monstres. C’est vrai, c’est tout à fait vrai, je ne peux rien répondre à ces
faits.
Par contre, ce que moi, Matagi,
peut leur répondre c’est d'aller le faire eux-mêmes. Moi, Matagi, je suis pêcheur,
et tant que je peux pêcher en paix je compte rester à l'écart de ces créatures.
Mais je me pose aussi la question : est-ce que je peux vraiment pêcher en
paix ? kellu, dans ses enfantillages, a laissé une plaie qui ne guérira
probablement jamais. C'est quand même étrange la vie, on est confronté à des
situations qui nous poussent vers des directions qu'on aurait dit impossibles
avant. Je me voyais juste pêcher des poissons pour le reste de ma vie et
pas réfléchir au sens de la vie comme dans mon enfance.
Meh,
ce n'est pas le moment de penser à des choses qui me dépassent. La sélection
arrive à grands pas et les bâtisseurs refusent de laisser tomber la
construction du mur. Comme quoi je devrais préparer les épreuves moi-même vu
que je refuse de m’occuper des monstres. Moi, Matagi, pêcheur de profession, je
dois encore construire des trucs ? Hahahaha... J'en ai pris deux par les
oreilles pour qu'ils se mettent au boulot et si je les vois dormir je vais
leur pêcher le cul.
Tssk,
ils m'énervent ceux-là. Pour qui ils pensent que je fais tout ça ? Et si je me
fais bouffer ils vont faire quoi hein ? ... Meh.
J'ai
décidé d'y aller doucement avec les épreuves. L'océan change, c'est vrai.
J'aurais voulu avoir un successeur qui est prêt, qui n'a pas peur, qui sait
déjà se débrouiller de lui-même, naturellement doué comme moi, Matagi. Tu lui mets
juste la lance dans la main, tu lui donnes deux trois conseils et c'est bon, il
est prêt. Haaa, je peux déjà imaginer ça. J’ai quand même été une vraie chance
pour le vieux fou Valati. Mais c'est impossible d’avoir un deuxième mois en deux
trois générations d’écart, ce n'est pas comme ça que ça marche. Je n'ai même
aucune garantie que ça marche.
J'étais
prêt à tout miser sur une possibilité en rejetant la possibilité de préparer,
moi, Matagi, le successeur dont nous avons besoin. J'étais prêt à laisser la
chance et non l'effort faire le travail à ma place. Les dieux ont leurs plans,
cela n'empêche pas les hommes à faire les leurs. C'est pourquoi celui qui
réussira les épreuves, moi, Matagi, je vouerai le reste de ma vie à faire de
lui une légende dont le nom n'aurait d'égal que le mien : Vay Matagi.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que votre samedi passe crème, et qu'il est tranquille.
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Texte time !
Fiou,
j'hésite à arrêter là cette histoire ou à continuer. Hmm je verrai, mais il
y a encore des choses à raconter. Mais les raconter ici ? Ou je commence le
livre ? Hmm
Si
vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un
commentaire ou à m'écrire : unepageparjour@hotmail.com.
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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