samedi 29 septembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 40


Entrée du 01/03/2558

Lilico a retrouvé un semblant de calme. Tout le monde regarde encore l'océan avec beaucoup de craintes et de mépris. Les souvenirs sont encore frais, et le seront toujours sauf pour les enfants qui ne sont pas encore nés. On me demande encore de ramener les cadavres des deux autres, qu’ils sont un danger, qu’ils sont des monstres. C’est vrai, c’est tout à fait vrai, je ne peux rien répondre à ces faits.

Par contre, ce que moi, Matagi, peut leur répondre c’est d'aller le faire eux-mêmes. Moi, Matagi, je suis pêcheur, et tant que je peux pêcher en paix je compte rester à l'écart de ces créatures. Mais je me pose aussi la question : est-ce que je peux vraiment pêcher en paix ? kellu, dans ses enfantillages, a laissé une plaie qui ne guérira probablement jamais. C'est quand même étrange la vie, on est confronté à des situations qui nous poussent vers des directions qu'on aurait dit impossibles avant. Je me voyais juste pêcher des poissons pour le reste de ma vie et pas réfléchir au sens de la vie comme dans mon enfance.

Meh, ce n'est pas le moment de penser à des choses qui me dépassent. La sélection arrive à grands pas et les bâtisseurs refusent de laisser tomber la construction du mur. Comme quoi je devrais préparer les épreuves moi-même vu que je refuse de m’occuper des monstres. Moi, Matagi, pêcheur de profession, je dois encore construire des trucs ? Hahahaha... J'en ai pris deux par les oreilles pour qu'ils se mettent au boulot et si je les vois dormir je vais leur pêcher le cul. 

Tssk, ils m'énervent ceux-là. Pour qui ils pensent que je fais tout ça ? Et si je me fais bouffer ils vont faire quoi hein ? ... Meh.

J'ai décidé d'y aller doucement avec les épreuves. L'océan change, c'est vrai. J'aurais voulu avoir un successeur qui est prêt, qui n'a pas peur, qui sait déjà se débrouiller de lui-même, naturellement doué comme moi, Matagi. Tu lui mets juste la lance dans la main, tu lui donnes deux trois conseils et c'est bon, il est prêt. Haaa, je peux déjà imaginer ça. J’ai quand même été une vraie chance pour le vieux fou Valati. Mais c'est impossible d’avoir un deuxième mois en deux trois générations d’écart, ce n'est pas comme ça que ça marche. Je n'ai même aucune garantie que ça marche. 

J'étais prêt à tout miser sur une possibilité en rejetant la possibilité de préparer, moi, Matagi, le successeur dont nous avons besoin. J'étais prêt à laisser la chance et non l'effort faire le travail à ma place. Les dieux ont leurs plans, cela n'empêche pas les hommes à faire les leurs. C'est pourquoi celui qui réussira les épreuves, moi, Matagi, je vouerai le reste de ma vie à faire de lui une légende dont le nom n'aurait d'égal que le mien : Vay Matagi.









Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que votre samedi passe crème, et qu'il est tranquille.
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Texte time !


Fiou, j'hésite à arrêter là cette histoire ou à continuer. Hmm je verrai, mais il y a encore des choses à raconter. Mais les raconter ici ? Ou je commence le livre ? Hmm

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire : unepageparjour@hotmail.com.


Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!



   


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