mardi 7 mars 2017

Première histoire de science fiction, page 15

L’atterrissage demanda un effort supplémentaire, ses pattes arrière fissurèrent le goudron, il avait dû encaisser le maximum de la force de l’impact possible, voire plus pour contrer la chute. Ils avaient atterri de l’autre côté de l’immeuble, dans la cour intérieure, et là aussi, il y avait des gens, dont certains qu’il avait sauvés. Nadine lui agrippa la chemise d’une main
  • Vous êtes complètement cinglés ! hurla-t-elle tenant encore le lit de l’autre.
  • Maman ! protesta Sam.
Elle regarda son fils, puis autour d’elle. C’était là qu’elle percuta où elle se trouvait, en sécurité. Elle lâcha le T-shirt du chat qui avait vu de bien meilleurs jours, puis en retenant les larmes, elle serra ses enfants de toutes ses forces.
  • Merci, merci ! dit-elle.  
Il ne répondit pas. Il ne savait pas quoi répondre ni comment répondre. C’était étrange et il ne savait pas comment se l’expliquer. Il n’avait jamais aidé comme aujourd’hui auparavant. Il avait observé des humains s’entre-tuer, il avait violenté beaucoup d’entre eux armés de couteaux, de pistolets et de fusils pour s’amuser quelquefois. Mais il n’avait jamais « sauvé » comme aujourd’hui.
Il fit un geste de la tête puis alla chercher son dernier sac à patates qui atterrit quelques instants plus tard, terrifié, mais sauf au milieu de ses voisins. C’était tout ce qu’il pouvait faire ici alors que le feu dévorait les immeubles, vu que les survivants étaient tous dehors. Il restait à s’occuper du deuxième site et avant que la foule ne l’étouffe de remerciement et/ou de questions, il disparut dans l’obscurité qui d’ailleurs ne tarda pas à se dissiper. Les lumières revinrent comme par enchantement, la poche arrière de son pantalon commença à vibrer, les communications dans la zone devaient être restaurées également, mais il n’avait pas le temps de répondre. Une fois sur place, il constata que la situation n’était pas si différente et qu’il allait opérer de la même façon. Une fois la tâche accomplie, il partit comme il arriva, sans un bruit, sans un mot, laissant la police et les pompiers fraîchement débarqués s’occuper du chaos. Le téléphone vibra à nouveau, il prit l’appareil délicatement entre ses doigts pour éviter de l’écraser par inadvertance et regarda qui pouvait bien l’appeler avec autant d’insistance si tard dans la nuit. Il vit « maman », et sa main tomba, comme si tout à coup, elle était complètement vidée de toute énergie.
« Ah, c’est aujourd’hui… », pensa-t-il en levant les yeux vers le ciel dépourvu d’étoiles, masquées par les innombrables lumières de Louisville. « Merde, c’est aujourd’hui », se dit-il à nouveau, déprimé à la perspective de ce qui allait arriver sur les prochains jours.     


Le chat envoya un rapide message disant simplement « J’arrive ».
Puis il regarda dans la direction opposée du spatioport, en direction du plus grand hôpital de la ville, une cité médicale plutôt qu’un hôpital en fait : Pasteuria. Il ne se sentait pas d’humeur d’y courir, alors il regarda la carte pour se géo-localiser puis se commanda un taxi. En prenant la Blue road qui traversait le cœur de la ville, la connectant du nord au sud, il en avait pour un peu plus d’un quart d’heure. Rapidement, il dégonfla et perdit plusieurs dizaines de centimètres. Ses traits changèrent en prenant une apparence humaine dans un bruit de craquement d’os, puis il descendit l’immeuble avec agilité.   

C’était une nuit particulière pour le destin de Louisville et de tous ses habitants sans exception. Le chat venait de faire incursion dans une partie qui se jouait depuis fort longtemps et qui avait pour enjeu la survie de l’univers. Un trait de famille qui allait coûter très cher.    





Remerciements de l'auteur !!


Bonjour à tous et bienvenue à vous, oh vous personnes incroyables :) Le premier chapitre de l'aventure: le chat de Louisville, est terminé. Fiou, on peut attaquer la suite.

Ma première idée avec cette histoire était une histoire policière, une enquête qui amènerait à la découverte du chat de Louisville et de l'organisation de Monsieur. Mais par la suite j'ai eut une autre idée, deux idées à la suite !! halala quel esprit productif :) Bref, l'histoire de l'enquête touchera quelque chose de plus dangereux que le chat, quelque chose de bien plus terrible se passant sur différentes colonies humaines. Dans mon plan de travail je commencerai à l'écrire après, hmm j'ai rêvé d'un singe, Meliacor, Sephorah à tout prix, Meliacor novgorod, Entrevue avec un sociopathe, Meliacor ulwazi, Le protecteur, Les pêcheurs de Lylico, .. oui peut être par là. Ce ne sera pas de suite, de suite en tout cas. Ah oui les titres sont provisoires.


Quoiqu'il en soit ce que j'avais en tête pour cette page était de mettre en avant, je ne dirais pas la bonté humaine, mais plutôt l'acceptation humaine ? Hmm. L'être humain est fondamentalement bon, je n'en doute pas. Le problème, de mon point de vue ait que l'être humain est influençable et se complaît dans son ignorance en se créant sa propre logique pour contrebalancer son manque d'information. Le cerveau se refuse à se dire qu'il est idiot ou qu'il se trompe et tout le monde veut avoir son opinion, même si elle est erronée. Par idiotie, j'entends le fait de croire en une chose alors que l'image est brouillée ou qu'il manque une grande partie de l'histoire, autrement dit en ignorant les faits comme le fait que l'une des différences fondamentales entre être humains est la mélanine qui influence la couleur de la peau pour réguler les radiations ultraviolettes. Il n'y a ni espèce différente, ni espèce supérieure, juste une adaptation de notre espèce donnant différentes possibilités: africains, caucasiens (ce n'est pas synonyme de blanc), asiatiques, etc... En raisons de leurs migrations et des problèmes climatiques rencontrés dans les différentes parties du monde.

Ou de croire que tous les musulmans sont des terroristes alors que la grande majorité désire la paix. Je ne suis pas musulman, je ne suis pas chrétien ou orthodoxe, mais je suis croyant. Comment çà ? Je l'expliquerai peut être un autre jour. Le fait est (j'écris toujours "le fait ait" en premier, wtf !) que les actes de terrorismes sont aussi réalisés par les chrétiens (Anders Breivik par exemple), les fanatiques existent dans tous les camps même bouddhistes, si si. En Birmanie il me semble. Mais ne paniquons pas, les attaques terroristes religieuses sont rares et sont loin d'être parmi les premières causes de mortalité au monde. Dites mois si je me trompe avec des chiffres (ouais mais toi même tu en donne pas. J'ai la flemme ok ?!!! :) )

Le problème de cette petite partie de notre société, de mon point de vue, est simplement une cuillerée d'isolement, une bonne pincée de paranoïa médiatisée, et un soupçon d'ignorance ainsi qu'un zeste de méchanceté bête et stupide. A vrai dire la méchanceté bête et stupide est peut être plus importante dans la recette du malheur. Je me demande d'où cela vient ? Quel besoin psychologique en est à l'origine ? Qu'est ce que cela apporte de détester autrui sans raison ? Du soulagement ? Un sens à son malheur ? Malheureusement il en suffit d'un seul pour faire l'inimaginable...Les zoo humains dans l'histoire ont en plus le malheur d'avoir une apparence plutôt terrifiante alors c'est compréhensible. Cependant j'aimerai poser la question de l'humanité. Qu'est ce qui fait qu'une créature peut être qualifiée d'humaine ? L'humanité est elle une si bonne chose qu'on puisse l'utilisé comme un étalon de mesure pour définir la qualité d'un "individu" ?

Ce genre de petites questions dont je ne connais pas la réponse et que je découvrirai eut être au cours de mes écrits. Je peux aboutir à un happy end entre les deux espèces ou au contraire, tout dépend de la théorie des jeux de l'histoire, comment les différents acteurs vont interagir. Il y a plein de forces capables d'influencer le déroulement de l'histoire, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs.

Ensuite, la fin du chapitre est un cliffhanger. Tout sera révélé !! Ne vous en faites pas.


Quoi qu'il en soit je ne voulais pas démarrer sur des questionnements et tout ce qui va avec, il n'y en a pas besoin. Mais simplement vous dire merci, merci beaucoup de me lire. J'étais un peu partie sur un ton déprimant non ? :) Ne vous en faîtes pas, si jamais vous avez cette impression, le monde n'est pas aussi noir qu'on le pense, ou qu'il a un jour été, c'est juste l'époque qui est pénible comme toutes les époques en sommes. Demandez à vos parents ou à vos grand parents. Ils diront que c'était mieux avant probablement mais ils avaient également leurs ennuis (c'est pas pareil, je sais ce n'est jamais pareil parceque nous sommes concernés. Alors imaginez ceux qui sont directement concernés comme en Afghanistan ou en Irak. Nos enfants auront leurs ennuis, et leurs enfants également. Les ennuis sont une constante dans l'équation de la vie). Juste évitez certains pays pour les vacances.


Merci encore, vous êtes formidables et je vous souhaite une excellente journée. Cartonnez au taff, souriez, riez (très important), soyez heureux, baladez vous, aimez, criez vous dessus, réconciliez vous, etc, etc... (Un peu de positivité quand même, non mais !!)

AH oui !! Je ne sais pas encore quand je délivrerai le chapitre complet, soit tout à l'heure, soit demain.
Ok, je crois que j'ai tout bon sans me ridiculiser ;) A demain, tchuss !

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