Monsieur West éprouvait des envies particulièrement déviantes, cependant, elles ne représentaient pas de danger. Vouloir râper la peau d’un individu, quel que soit son sexe ou son âge, n’était étonnamment pas la chose la plus dangereuse.
Ce qui rendait la situation semblable à un stock de poudre avec un crétin fumant un bon cigare à l’intérieur était le fait qu’il arrivait de plus en plus à normaliser ses pulsions, à les justifier et donc à les rendre aussi banales que le rituel du café du matin. Autrement dit, elles devenaient de plus en plus réalisables. On a tous eu des envies de meurtre. Soit au boulot après un entretien avec un responsable non seulement plus jeune, mais de plus sous-qualifié, ou dans la vie de tous les jours et là, ce ne sont pas les exemples qui manquent. Prenez simplement n’importe quel jour dans la semaine, normalement, vous avez votre cas. Si vous ne vous sentez pas concernés et que vous n’avez jamais envie d’étriper votre chien qui vient de chier sur votre lit, ou votre gosse qui vous traite de tous les noms en hurlant et courant partout ! Ou Jeff parce qu’il a eu votre promotion pour laquelle vous avez dû bosser dur !!… Ou toute autre personne pour une raison x ou y, félicitations.
La différence entre vous, personnes concernées, et Monsieur Joe West, est votre éthosensure: les barrières morales, culturelles, logiques, humaines tout simplement que vous avez de manière innée ou fabriquée le long de votre voie de développement intérieure. Et peu importe le nombre de fois où vous y penserez, cela n’ira jamais plus loin que de la colère bête ou qu’un simple fantasme isolé, du moins jusqu’à atteindre votre point de cassure. Ce niveau particulier où votre psyché cède sous la pression, sous le choc externe suffisamment violent pour créer une réaction en chaîne intrapsychique lourde de conséquences et pouvant amener la dépression, le trouble de la personnalité borderline, la démence en autres pathologies. Le choc en question peut être verbal ou simplement situationnel, ou encore physique, ou pire un mix de tout. Il peut endommager notre esprit, ou notre cerveau de manière directe ou les deux. Et certaines personnes sont plus influençables que d’autres, cette inégalité est en grande partie établie dès la naissance en raison des quantités d’hormones productibles et sa stabilité neurochimique. Cependant l’observation a montrée des faits où l’autodiscipline mentale est venue à bout de ce déterminisme universelle.
Blabla de l'auteur. Chauffez les yeux, ça va piquer !!
Fiou, j'ai l'impression de jeter les mots comme des frisbees :)
Alors j'expliquerais quelques uns d'entres eux tout à l'heure mais avant, il se peut qu'un nombre d'entre vous a essayé de s'imaginer le rugby parkour évoqué dans la page précédente (le rugby parkour&sport association). Donc je vais apporter quelques explications. Rugby n'est pas lié au sport, mais ait lié à la ville Rugby dont est originaire la personne qui a imaginé et popularisé ce sport. Je raconterai l'histoire complète une autre fois, dans un bouquin sans doute, mais sachez juste que le ballon n'est pas ovale et que les gens ne se rentrent pas dedans en mêlée générale. Ce n'est pas un sport en équipe, du moins je ne le vois pas comme tel encore, même si je n'ai pas toutes les règles en tête. Je le vois plus comme un jeu de chat dans un environnement complexe, ou une personne doit fuir en ayant la balle et les autres doivent récupérer le ballon dans le délai imparti, et il y a des éléments de parkour, beaucoup de parkour, j'adore le parkour même si c'est extrêmement dangereux. je parle de ceux qui font le délire sur les grattes ciels, c'est complètement fou.
Bien maintenant qu'on a mit ça de côté, passons à l'éthosensure. Ce terme n'existe pas ou du moins pas à ma connaissance. L'éthos existe, et c'est un terme d'origine grecque qui est défini, selon le dictionnaire de psychologie de Cambridge comment étant: "L'ensemble des croyances directrices, les sentiments. Les valeurs, la morale et l'esprit d'une personne, d'un groupe...". Du coup pour moi l'ethosensure est le fait d'emprisonner tout ce qui est en dehors de ces valeurs morales tout au font de son être, comme la volonté de nuire, la colère, etc... Oh, ces sentiments existent mais sont limités, volontairement ou involontairement sous contrôle, jusqu'à ce qu'arrive le point de cassure ou une brèche dans notre psyché. C'est mon interprétation, je ne suis pas psychologue, j'ai juste trouvé ce terme cool :)
Intrapsychique ? C'est simplement relatif à tout ce qui se passe à l'intérieur de l'esprit d'un individu: pensées, émotions, conflits, etc...La réaction en chaîne est lorsque votre monde intérieur commence à céder, tout ce que vous avez cru se retrouve sans dessus dessous. Ce qui peut amener soit une confrontation directe avec la source du problème réelle ou imaginaire qui remet en question tout ce que vous représentez, soit pouf, le cerveau à du mal à s'en remettre. Tous les deux cas peuvent être autodestructeurs. Du moins de mon point de vue.
Quoi d'autre, TPB ? Déterminisme ? Erf, bon ok. Le TPB ou trouble de la personnalité borderline est défini selon de DPC (dico psy de Cambridge) comme : un modèle persistant et répandu d'ajustement personnel caractérisé par une instabilité dans les relations interpersonnelles, l'image de soi, et l'émotionnel.
Ce que je crois qu'il veut dire c'est qu'une personne confrontée à un choc suffisamment important va se réajusté, ce qui correspond à ce qui est dit plus haut, vu que le choc la déstabilisera. C'est comme si on était percuté par un véhicule, on ne reste pas sur place ou nos os et organes ne restent pas sur place non plus, pour l'esprit c'est pareil. Et les personnes qui développent un TPB font partie de la catégorie qui cherchera la confrontation pour un tout ou un rien, que ce soit vrai ou dans leur tête et de ce fait passerons énormément de temps en isolation sociale et émotionnelle, ce qui aura pour conséquence d'accentuer le sentiment du vide, pour ultimement préparer l'idée du suicide comme une libération non seulement pour eux mais aussi pour ceux qu'ils aiment. Du moins si ils ont des personnes qu'ils aiment mais c'est mon interprétation du truc.
Quand aux déterminisme universel, je ne vais pas insulter votre intelligence hein, non mais oh :) Vous savez ce que c'est. Personnellement je suis plus du nécessitarisme. Je m'explique, si le déterminisme est un principe de causalité qui veut que toute action entraîne des conséquences, et toute conséquence à sa/ses causes. Le nécessitarisme est l'idée selon laquelle cette conséquence est nécessaire, autrement dit elle a sa raison d'être: la vie est un école et ce qui nous arrive nous éduque, nous renforce, nous entraîne vers un but. Vous me direz, ha bulshit, et je ne peux pas vous en vouloir. Certaines personnes ont besoin de croire en quelque chose d'autre qu'eux même, car l'univers est vaste et nous petits. Pour relativiser notre place ici, j'ai opté pour cette fois là, ce qui suggère bien évidemment l'existence d'un Dieu. C'est pourquoi je ne suis pas un homme de religions mais je crois en Dieu :) C'est peut être complètement stupide, ok, mais au pire je me trompe et je réglerai çà avec les êtres concernés le jour de ma mort et ça ne regarde personne d'autre (alors pourquoi t'en parle ? Bah le sujet était propice...).
Quoi qu'il en soit merci de me lire, vous êtes formidables !!! Et je vous dit à demain pour cette aventure psychologique. Le singe, arrive ne vous en faites pas ;)
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