vendredi 3 mars 2017

Première histoire de science fiction, page 11

  • J’ai été attaqué par un z’hum, j'ai du battre en retraite.
  • Battre en retraite ? Toi ? Inconcevable.
  • Je sais. J’ai dû utiliser une grande quantité de Quätal.
  • … Des effets négatifs ?  
  • Pas pour l’instant, je me dirige au labo pour faire un check up.
  • Et le corps de ce Z’hum ? - nargua Diss
  • Est-ce une plaisanterie ? Je n’ai rien pu faire, pas avec ce matériel obsolète - fulmina Ilia e regardant son corps avec dégoût.
  • Vraiment rien ? OK. Des informations pour pouvoir l’identifier ?  
  • C’est un félidé d’espèce inconnue de couleur noire.
  • Tu essayes de me dire que tu as croisé un chat noir ? Hahahaha !
C’était la première fois depuis un long moment qu’il l’entendit rire ou qu’il s’entendit rire lui-même. Un vrai fou rire.
  • Bien, on arrête toute opération pour ce soir, je contacte Monsieur pour débriefing. Transfère-moi toutes les données, je ferai le tri.
  • Ce sera fait. Il ne sera pas compliqué à retrouver.
  • Ilia, comment était-il ?  - demanda Diss intrigué par la créature qui a pu stopper son ami
  • Jeune et inexpérimenté - affirma Ilia en toute sincérité
  • C’est tout ? Aucun intérêt donc ?
Ilia ne répondit pas immédiatement.
  • Tu verras par toi-même, mais il regrettera de m’avoir humilié. Je te recontacterai.
Il avait les poings serrés et bouillonnait de rage. Il avait combattu des entités bien plus puissantes que lui pour la responsabilité de la vie et la gloire de la mort, mais ce félin n’avait aucunement la carrure nécessaire pour se jouer de lui de la sorte. Le prendre pour une merde ? Un moins que rien ? Même pas digne d’être pris au sérieux ?...Cependant, sa colère était peut-être un moyen de cacher sa peur, car pendant un court instant, après l’avoir touché avec la décharge cinétique, il éprouva cette étrange envie de se cacher, de fuir le plus loin et le plus rapidement possible. C’était une sensation qu’on éprouvait quand on faisait face à un adversaire qu’on peut qualifier de monstrueux, dépassant toute logique en termes de capacité et d’agressivité comme les dieux de la guerre qu’ils priaient de ne jamais croiser. Hélas, c’était à ce moment-là qu’ils préféraient se montrer, le pire est toujours des plus prévisibles, car il arrivera quand l’espoir sera au plus bas, et ils arrivaient dévastant des plaines entières de quelques gestes.
  • Dois-je libérer le contrôle ? demanda Iverna.
  • Non, uniquement quand on sera en dehors de ta zone d’opération, répondit Ilia
  • Ordre confirmé.
  • La nuit est fraîche, je prendrai mon temps, songea-t-il avec un sourire aux lèvres. La seule évocation des dieux de la guerre faillit lui faire physiquement mal, c’était un souvenir qu’il gardait profondément enfoui. Il était vraiment heureux d’être ici, et il allait profiter de cette paix le temps qu’elle durerait…

Il marchait tout seul en direction de son rendez-vous, au milieu de la foule qui baissait les yeux et s’écartait devant lui de manière consciente et inconsciente, car les gens sentaient dans leur intelligence collective que ce type était synonyme de très gros problèmes.  



Blabla de l'auteur

Bonjour à tous et bienvenue. Malheureusement j'ai un cas de force majeur qui m'oblige à être très bref. Je n'aurai pas le temps de raconter des trucs bande de veinards ;)
Je me rattraperai demain pour apporter quelques explications sur les dieux de la guerre, l'intelligence collective aussi pourquoi pas, et les sujets qui apparaîtront demain. Et après je n'en sais rien, j'irai là où j'irai mais vu que j'avais évoqué dbs, hmm why not. Préparez le Gi et les perruques blondes !! Histoire d'alléger un peu le contenu.
Je m'excuse encore une fois et je vous souhaite une excellente journée. Vous êtes formidables !!

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