lundi 2 avril 2018

Technologie et humanité

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne paque à vous !! (c'est bien ça non ? Pâque ? Hou... j'ai un sentiment de déjà vu)

Je zonais un peu sur internet, les ted talks avant d'être attiré par une conférence sur les recherches académiques et leur disponibilité publique. Et ça m'a rappelé le regretté Aaron Swartz qui avait mené une lutte dans cette direction car il avait découvert que les étude financées par l'argent du contribuable, les taxes, ne sont pas données à nous citoyens. Non, non, non, elles sont reprises par des publieurs qui en font un commerce lucratif en revendant cette information aux universités, aux médiathèques etc... Autrement dit, nous les abrutis, on paye deux fois pour avoir accès à une information sensée être gratuite. Elle est pas géniale la vie ?

Et donc il y avait cette demoiselle du nom d'Erica Stones qui explique un peu la position des chercheurs et créateurs de contenu académiques. Le problème est qu'ils n'obtiennent des fonds et des subventions que lorsqu'ils publient dans journaux académiques qui demandent des abonnements, ou qu'ils sont pris par des maisons d'éditions spécialisées qui en font un business très lucratif. Certaines font un chiffre de plus d'un milliards de dollars par an. Et ces dernières revendent ces informations ensuite aux universités et médiathèques pour accès au publique, et encore à certains publiques.

Nous vivons dans une société où l'un des biens les plus précieux est la connaissance, et les mecs savent très bien comment rentabiliser cette ressource qui de plus est gratuite. Imaginez un peu qu'on vous vende des bouteilles d'oxygènes ou de l'eau en bouteille... Houlà qu'est ce que je raconte, ça existe déjà lol.

Le problème pour les chercheurs est qu'ils n'ont aucun intérêt professionnel et économique à publier dans des journaux publiques, parce une ce type de publication ne fourni pas de subventions, au contraire ça énerve les compagnies privées qui commercialisent des produits financé par les citoyens. Malheureusement il n'y a aucune structure qui aide les chercheurs à être transparent avec leurs recherches et à rendre au public l'objet de leur travail. Les clients c'est nous à la base.

C'est vraiment incompréhensible que des choses pareilles puissent arriver. Comment peut on progresser, comment peut on avancer si l'une des ressources les plus importante à notre évolution est bloquée derrière des barrière artificielles, nous maintenant dans un état de stagnation tout aussi artificiel.

Homo sapiens, nous sommes sommes devenus homo technologus au lieu d'homo spiritus. Endormis, au lieu d'être éveillés...

Et puis je suis tombé sur une autre conférence très intéressante  de monsieur Chuck N... Non ce n'est pas monsieur Chuck Norris. Ce dernier ne donne pas de conférences, il ignore la rédondance (vu que donner et conférer...désolé elle est super pourrie, mais tellement pourrie)
https://media.giphy.com/media/xT0BKFyZt9MMx9xkpW/giphy.gif
Le monsieur en question s'appelle Chuck Nice et il exposait à priori les dangers de la technologie et les promesses irréalisées. Notamment le fait qu'internet nous permettait une interaction sociale sans précédent et c'est vrai, de face à face nous sommes passées à écran à écran. Dès les premiers signes d'ennui au lieu d'écouter, nous sortons les téléphones pour regarder youtube ou une faire une partie. Nous pouvons nous asseoir dans la même pièce sans jamais nous regarder dans les yeux. 

Cependant je dis à priori, parcequ'au bout de l'exposé, alors qu'il remet en question la technologie et l'intelligence artificielle, il fini par remettre en question l'humanité. Qui est le plus à craindre ? L'homme ou la machine ? S jamais une intelligence artificielle perd la tête en se rendant compte de la futilité de notre existence car nous n'apportons rien à la vie de cette planète, qui sera responsable: l'homme ou la machine ? Et pour étayer cette exemple il prend même l'exemple des mythes et légendes: les dieux contre les titans qui  leur tour furent terrassés par leurs enfants. La création s'oppose toujours au créateur, et c'et d'ailleurs un sujet que j'explore dans mon univers. Mais bon, bref. 
La réponse est, fut, sera toujours l'homme. L'homme ou plutôt l'Homme est le seul et unique responsable de ses malheurs passés, présent et futurs. La technologie n'est pas à craindre, l'homme est à craindre car il peut l'utiliser à mauvais escient avec la meilleure des volontés. Il n'y a qu'à voir monsieur Robert Oppeheimer, connu pour sa passion humaniste et pourtant il a participer à la création de la bombe nucléaire à la tête du projet manhattan: "Je suis devenu la mort, le destructeur de mondes". D'ailleurs j'aimerai explorer cette citation et la replacer dans son contexte, parce que j'ai cru voir qu'elle avait un autre sens que celui qu'on lui donne mais ce sera pour une autre fois ;)

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Profitez de cette journée !!!!

https://www.ted.com/talks/erica_stone_academic_research_is_publicly_funded_why_isn_t_it_publicly_available#t-181201
https://www.ted.com/talks/chuck_nice_a_funny_look_at_the_unintended_consequences_of_technology#t-625591

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