J'ai pensé à ma jeunesse dernièrement. Surtout après que j'ai évoqué succintement la vie de monsieur monsieur Vujicic. Et je me suis rappelé aussi de mon comportement regrettable envers certaines personnes...
Quand on partait en Russie pour les vacances scolaires ma mère, mon frère et moi, on avait chacun notre bande de copains ( mon frère et moi...quoique ma mère avait ses copines aussi :) ). Et nous les plus jeune essayions d'intégrer la bande de mon grand frère, parce que bah déjà c'était super cool ce qu'ils faisaient même si au final on s'en prenait plein la gueule.
Ils avaient un jeu de carte qu'ils aimaient bien, et chaque fois qu'on perdait on se prenait une bonne pichenette dans le front, et ils étaient plutôt doués pour nous flaire pleurer. La réciproque était aussi vrai, mais on avait quoi 8 ans ? Même avec toute la volonté de rendre la douleur on arrivait qu'à les faire rigoler. Lol les joies de l'enfance.
Mon soudain problème de conscience vient du fait que nous avons fait subir ça à des plus jeunes qui voulaient intégrer notre bande. Ils étaient sympa comme tout et à l'époque j'étais un suiveur jemenfoutiste. La volonté du collectif primait et je mirai leur comportement. Et aujourd'hui je sais que le collectif à souvent tort, du coup je crée la mienne qui peut suivre ou non celle des autres.
Oh ! Comment, est ce qu'ils s’appellent: Danil ? Dima ? erf dégoutté... Il y avait Antone et... Zut, ça me reviendra j'espère. Le fait est que comme on habitait le même immeuble, on sortait souvent jouer ensemble. Il y a un bac à sable géant juste devant chez nous alors les batailles de robots et les courses de voiture qu'on a fait là bas lol. Épique !
On s'amusait bien ensemble, mais quand les autres étaient là le climat n'était pas pareil et ça m'a prit du temps à les faire intégrer, même si en réalité tout le mérite leur en revient: ils n'ont pas lâché l'affaire, les mecs nous traquaient lol. Être rejeté, être moqué... J'avais un autre ami qui s'appelait Nikita. C'était mon meilleur ami à l'époque et les autres se moquaient de lui en l'appelant le pouilleux et j'ai suivi jusqu'à ce qu'il pète un câble avec moi. Je ne comprenais même pas que ça lui faisait mal, l'idée ne m'avait même pas traversé l'esprit. Je comprenais sans comprendre ce que je disais.
Il y avait un autre ami qui m'a fait la même. Il était costaud, bien en chair et à chaque fois que je le voyais je lui tapais l'épaule du poing. Dans ma tête, il était tellement imposant que lui toucher l'épaule ne servait à rien. Je ne pouvais même pas comprendre que ça pouvait lui faire mal. Mais un jour il m'a rendu en m'expliquant du coup par A+B qu’effectivement ça pouvait faire mal, moi même j'avais un certain gabarit. Depuis ce jour, on a été peace et j'ai commencé à développer la théorie de la claque. Certaines personnes on besoin d'une claque physique ou morale pour les ramener sur terre. Malheureusement j'ai du incité ce comportement pour m'éclairer les idées.
Tskk, j'ai effectivement été un petit con. A moi de m'assurer de ne pas finir vieux con.
Bref, j'ai rêvé d'une histoire. Celle de celui qui ne connait pas les larmes.
Le texte défilait comme ça dans ma tête:
"J'ai entendu dire que quelque part était née un bébé qui n'a jamais pleuré. Même poussé de force hors de son refuge utérin, le bébé ne pleura pas.
J'ai entendu parler d'un enfant qui ne pleurait jamais. Même lorsque montré du doigt pour ses différences, même lorsque
J'ai entendu parler d'un jeune garçon qui ne pleurait jamais. même lorsque les coûts pleuvaient, même lorsque les bouteilles de bière vides jetées par son père heurtaient sa tête, il ne pleurait pas.
J'ai entendu parler d'un jeune homme qui ne pleurait jamais. Même lorsqu'il prenait des vies contre de l'argent, seul dans l'obscurité de sa chambre, il ne versait pas une seule larme pour plaindre ses victimes
J'ai entendu parler d'un homme qui ne pleurait jamais. Même lorsqu'il devait vivre le plus beau jour de sa vie, même lorsqu'il dit oui devant le prêtre, ses yeux restèrent aussi sec que le désert.
J'ai entendu parler d'un adulte qui ne pleurait jamais. Même lorsqu'il mit le feu à sa maison, offrant sa famille à son ambition, même lorsqu'il écoutait les cris de son épouse et de sa fille, aucune humidité n'était présente dans ses yeux.
J'ai entendu parler d'un boss qui ne pleurait jamais. Même après avoir grimpé les marches de cadavre, même hanté par les souvenirs de ses pertes, il ne pouvait transformer sa peine en larmes.
J'ai entendu parler d'un président qui mit le monde à feu et à sang. Alors que les missiles éblouissaient le monde comme des mini soleils, au sommet de son monde, j'ai entendu dire qu'il ne pleurait pas mais qu'il riait en pensant à la félicité imminente"
Quelque chose du genre. Je me demande qui s'est ce type, quoique je crois savoir et pour une back story ce n'est pas si mal. Je vais certainement la modifier mais le squelette n'est pas mal je trouve.
Oups désolé, il y a eut un petit incident chronophage.
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Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Bon week end à vous !!!!
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