Le sergent entendit un crac à hauteur du menton ainsi qu'une douleur aiguë qui court-circuita temporairement sa conscience. Son armure, n'étant presque qu'une coquille vide, ne pouvait lui offrir de support. Les servomoteurs n'avaient pas les programmes nécessaires pour le maintenir en équilibre malgré la perte de conscience du pilote. Alors les jambes en coton de Bender flanchèrent et il tomba au sol, pouffant du sang.
Il revint à lui une ou deux secondes plus tard, le corps endolori dans des endroits qu'il ne pensait pas avoir été touchés. Ce qui signifia qu'il avait de nouveau été poignardé, et ce constat poussa Jonathan au dela de la colère et aux frontières de la rage.
● “Cet enfoiré s’amuse avec moi ?” - ragea-t-il intérieurement.
Là, il n'avait envie que d'une seule chose: mettre un pain monumental dans la gueule de l'enflure qui le narguait de haut, le défigurer et lui péter toutes les dents. Préférum ou pas, comment osait il le ridiculiser comme ça ? Alors qu'il était à l'origine de tout ses problèmes ! Cependant, malgré son état, le sergent avait quand même gardé une certaine clarté d'esprit. Alors il comprenait qu'il y avait une différence entre le fait d'avoir envie et le "comment" faire pour transformer cette envie en réalité.
Il devait trouver un moyen de saper la vitesse de son adversaire, de saper son endurance. Et selon son expérience, il n'y avait rien de mieux pour cela qu'un bon coup de poing de sa main mécanique dans l’abdomen, idéalement dans le plexus solaire. Juste un bon coup de poing dans l’abdomen et l'affaire était pliée.
● "Endure ! Endure !" - se murmurait il en focalisant toute son attention sur une ouverture.
Les pieds tremblant et pouvant à peine le supporter, les bras si affaiblis qu’il pouvait à peine les lever, l’esprit embrumé, la vision brouillée, la respiration lourde, et hallucinant auditivement. Il n'avait d'autres choix que de jouer à la tortue, les bras protégeant ses flancs et cachant son visage
Jonathan n'avait qu'une envie: que ce calvaire s'arrête. Il en avait assez et l'idée même de tomber à genoux et demander à Morel le pardon commençait à se cristalliser dans son esprit mais sa volonté rejetait cette possibilité avec toute la violence de sa frustration. Plutôt crever que de plier ! S’il arrivait à l’attraper avec sa main mécanique l’affaire serait dans la poche.
● “Juste l’attraper, juste l’attraper…” - se murmurait-il
Morel quant à lui avait également ses propres soucis, il se battait en auto pilote, 80% de ses capacités cognitives étaient tournées sur le mystère d’Akiro. L'ingénieur était un trouillard, il l’a toujours été et il n’y avait aucune raison que ce fait change, et pourtant le miracle s’était produit. Malgré qu’il soit un membre de la prestigieuse famille Nokuza il n’avait pas leur dominance, le "charisme" de ceux qui étaient au sommet du monde. Cette illusion qui les différencie du reste.
Akiro était malin, et doué dans son domaine mais son talent était contraster par une absence de personnalité. Pourtant, là, il arrivait à tenir tête à Morel. Pourquoi ? Comment ? Les couilles ne poussent pas en une nuit, à moins que cela ait été un processus dans le temps ? Qui, exactement, était assit sur la table ?
Le préfet ferma les yeux et recomposa ses souvenirs sur un mois, alors que son corps continuait à tabasser Bender. En un mois il ne l'avait vu qu'une fois: lors de la réunion mensuelle de tous les départements.
● Pourquoi est ce que le projet n’avance pas ? - avait demandé Morel en tapotant des doigts sur la table.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez un bon week end et que tout va comme vous voulez ;)
Texte time !
Bon le mystère perdure, mais la réponse ne va pas tarder :)
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com
Alors j'en ai appris une belle hier. Avec des amis on est parti boire un, quelques, verres. Et on a discuté d'un peut de tout, notamment de la monnaie. De comment elle est passé d'étalon or à étalon dette. C'est pourquoi les crédits pullulent, parce que c'est le crédit qui soutient l'économie. Et donc, j'ai un ami qui me dit, qu'à un moment donné, en Italie, la monnaie était adossée au parmesan. J'ai halluciné !
Du coup j'ai cherché vite fait pour satisfaire ma curiosité et effectivement, depuis les années 50 l’Italie utilise l'étalon Parmesan et il y a même des "fort-knox" pour garder les meules. Incroyable, mais pourquoi pas après tout ?
Je ne suis pas expert en économie, loin de là, mais je pense que bâtir le système économique autour d'une promesse de remboursement est dangereux. l'histoire l'a montré, tout dernièrement avec les surprimes. Et malheureusement le prouvera encore parce qu’il reste un bon nombre de bulles prêtes à éclater. Parceque les sommes investies n'ont pour contreparties que la promesse d'un retour. En gros il n'y a d'argent qu'en numéro.
Par exemple, vous avez du remarquer que le paiement par carte est différé, comptabilisée et sortie à une période donnée. Peut être pas dans toutes les banques, mais dans la mienne c'est comma ça. Ce qui signifie que pendant le mois où je fais mes achats, mon argent n'est pas sorti de mon compte. Cela veut également dire, que j'ai payé avec une promesse ou du moins ma banque a promis à une société, entreprise x ou y qu'à telle date elle aura son argent.
Alors qu'est ce qui se passe si je n'ai plus les moyens ? Que je tombe en découvert par exemple ? Et que je me retrouve dans l'impossibilité de payer ce que je dois. Bon en réalité j'aurai probablement la justice sur le dos et la banque aussi.
Mais si on étendait ma situation à celle de mon voisin et aux voisins de voisins ? Qu'est ce qui se passe si un nombre croissant d'individu se retrouvent dans l'incapacité de tenir leur promesse ? C'est ce qu'on appelle un crise financière :)
La quantité d'effort fournie aujourd'hui dépasse largement les moyens à dispositions, autrement dit il n'y a pas assez de ressources physiques sur lesquelles adosser la monnaie d'où l'idée de la dette comme pilier de la valeur. C'est brillant, mais comme tout système il y a des défauts que les hommes se font un plaisir d'exploiter et normaliser.
Ce que les institutions financières font c'est se sécuriser au maximum pour être surs et certains de pouvoir nous faire tenir parole, d'où les garanties de plus en plus importantes demandées. Si ce n'est pas de l'hypocrisie ça.
Bref, je voulais juste parler du parmesan et non raconter n'importe quoi. Mes connaissances sont limitées,comme vous avez pu le constater XD Alors n'hésitez pas à me contredire ou à compléter si vous le désirez. Ce serait sympa ;)
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!
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