mercredi 17 janvier 2018

Meliacor, le tombeau de glace, page 286*

Le sergent savait que les probabilités n’étaient pas en sa faveur. Même l'arbre de probabilité qu'il imaginait ne donnait que des résultats désastreux. Le seul encore présent dans le jardin mental de Bender. 

Autrefois il pouvait imaginer des centaines de ces créations dans son esprit, il s pouvaient croiser des possibilités comme si il voyait le fil du destin de ses yeux. Les docteurs disaient que son esprit était capable de percevoir les univers parallèles et en tirer des informations. Alors que là, l'avenir était un flou, un trou sans fin et sans lueur d'espoir. Toutes les branches finissaient de la même manière: il allait se faire méchamment botter le cul, dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, il allait finir avec un couteau planté au sommet du crâne avant même de cligner des yeux. 

● Faites attention... - entendit il la mise en garde de Choki, mais Bender était déjà parti alors le reste des mises en garde resta derrière la porte.

Il avait besoin de réponses, “maintenant !”, et c’était l’occasion ou jamais de les obtenir. Akiro l’avait assuré que Sean et les autres n’étaient pas en zone de détention, mais n’arrivait pas à les localiser. Et s’il avait menti ? Comment se faisait-il que la personne responsable de toute la division scientifique ne dispose pas de cette information ? Il y a avait quelque chose de louche derrière tout ça. Nokuza ne semblait pas être un incompétent ou un irresponsable, alors comment diable cette lui est inconnue ? 

Maintenant qu’il avait pu se poser quelques instants, maintenant qu'il avait pu décompresser un peu et calmer ses nerfs. Maintenant qu'il avait pu réfléchir, son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond dans toute son histoire… 

Quoique, Jonathan essaya de ne pas sombrer dans la paranoïa si attirante pour le cerveau. Après tout Akiro les avait aidé jusque là, sans lui il était clair qu'ils seraient sans doute... Sans doute quoi ? Jonathan serait resté enfermé dans sa cellule, loin de tout ce merdier. Peut être même qu'il aurait pu s'échapper ? 

  "Non"- pensa-t-il ensuite. Il n'aurait pas put le faire, du moins pas avec ses gars. Pour les retrouver il avait besoin de Morel, ou non ? A vrai dire il aurait pu trouver une autre source d'information. Alors pourquoi cette obsession avec le préférum ? S'était il laissé aveuglé car c'était la seul option qu'il pouvait voir ? 

Trop de questions se bousculaient dans sa tête, trop de critiques et d’incohérences dans son propre raisonnement. Ou étaient ce même des incohérences ? Avait il eut raison dans ses décisions, ou avait il eut tort ? Face à cette confusion, Bender s'arrêta deux secondes pour ordonner ses pensées et aussi parce que ses pieds commençaient à devenir lourds. Son cœur battait dans la poitrine comme s'il essayait d'en sortir, la faiblesse s'était emparée de ses membres, et le brouillard s'était installé dans son esprit. Le sergent était au bord de la panique. 

Entouré de cadavres, tout seul dans le silence mortuaire, il perdit sa résolution face à la peur et au doute, créant l'indécision. Avait il eut raison ou avait eut il tort jusque là ? Cette question grossit dans sa tête pour prendre une importance disproportionnée alors il lui fallut un effort considérable pour se focaliser sur un seul objectif: Morel. C'était lui le but à atteindre, c'était lui le moteur de sa résolution, c'était lui le problème, la cause de tout ce merdier. Une résolution quelque part égoïste qui utilisait son antipathie inflatée comme source de motivation, comme outil pour combattre sa volonté vacillante. 

● “Saboter le système de sécurité ?” - commença t il à réfléchir en essayant par la même de couvrir les bruits de fond dans son esprits. 
● “Pourquoi pas, mais comment ?” - critiqua-t-il son idée en se rappelant q'il n’était pas ingénieur alors il risquait de mettre les survivants en danger en détruisant un système vital pour la structure par maladresse.
● “Attendre qu’il sorte ?” - proposa-t-il une autre idée.
● “Dans l’idéal pourquoi pas, mais avec le lézard qui rode il ne sortira pas. Et puis je n’ai pas le temps d’attendre. Sean et les autres sont peut-être en danger en ce moment même alors non”.
● “Contacter Akiro ?”
● “Risqué. Vu que je n’ai aucune idée de sa situation ni de quel côté il se tient en réalité. Il veut mieux douté que d’être naïf”.
● “Alors quoi génie !” - s’énerva-t-il contre lui-même.
● “Je vais la jouer simple, mais cela devra avoir l’air authentique” - dit-il en attachant son fusil fermement dans son dos, de telle sorte qu’elle protège sa colonne vertébrale.






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Et bonne mi semaine XD Yeah !!!
Plus que quelques jours à tenir avant le week end, à moins que vous vous éclatez au boulot. Dans ce cas, zut, plus que quelques jours avant le week end XD

Texte time !

Bon, cette page est difficile. Elle est difficile car elle peut paraître soudaine, du moins dans la construction de l'état d'esprit de Bender. On l'a quitté hier plein d'énergie et là... Dans ma tête c'est le même principe que les résolutions de Noel ou on décide d'arrêter des trucs et et puis bah, je ne vais pas vous faire un dessin. 

Dans le cas de cette histoire, l'environnement est hautement stressant donc tous les ressentis sont accentués. Etre sous stress c'est comme avoir la peau irritée, même un touché peut être désagréable. Pour les nerfs c'est le même principe au niveau du ressenti, même la perception du temps peut être distordue, etc...
Surtout que Morel est un spécialiste alors rien que l'idée de l'affronter Mano à mano est effrayante. 

Donc voilà, je me trompe peut être. Mais si vous avez des critiques par rapport à cette partie n'hésitez pas à les partager. Il y a probablement quelque chose que j'ai mal vu. 

Voila, si vous avez des questions, suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com

Alors je viens de lire une histoire incroyable. C'est un monsieur du nom de Jalandhar Nayak, un indien d'inde ( à ne pas confondre avec Hindou qui désigne les pratiquants de l'hindouisme, je viens de l'apprendre :) ). 

Et donc monsieur Jalandhar a passer deux ans à construire une route de près de 8 km pour que ses enfants puissent se rendre plus facilement à l'école. 

Parent de l'année ?? Oh yeah 
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Mais bon, c'est le début d'année, alors trop top pour le dire. Mais deux ans à creuser, arracher des racines, et je ne sais quoi en plus de son travail. Tout ça avec des cisailles, une pioche, et une houe de jardin, et le plus important une sacrée paire de motivation ! Ça ce dit ça ?
Bref, vous m'aurez compris, travail impressionnant et qui incite du respect. 

Oups, il est presque l'heure. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

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