samedi 13 janvier 2018

Meliacor, le tombeau de glace, page 282*

Bender était fou de rage. Malgré ses protestations Dalanda n’avait pas hésité à s’interposer pour essayer de sauver son ami mais ce fils de pute n’avait montré aucun signe d'indécision avant de lui bouffer le bras ! Et maintenant, Choki essayait désespérément de faire marcher les cuves de régénération alors que lui…

Le sergent ne pouvait rien faire d’autre que de stresser et exulter de colère, surtout contre lui-même. Quand il avait vu cette chose, ce monstre à la peau carbonisée sortant tout droit d’un cauchemar, son courage s’était fait la malle en cinquième vitesse. Quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis l’école d’officiers, au début de la grande guerre. 

Dire que c’était la main de l’Homme qui avait créé une telle horreur était juste impensable. Sa seule option, son seul espoir était d’attendre et de mettre sa confiance entre les mains des black owls. 
Il vaut mieux eux que cette chose, peut être, je crois... - avait pensé alors Jonathan en tapant nerveusement du pied tout en essayant de se reprendre en mains. Mais les images hantaient son esprit et rongeaient sa santé mentale. Quant à la réponse à sa question, il n'était pas certain lui même. Ce qui faisait pencher la balance du côté des black owls étaient le fait qu'ils étaient humains, même si leurs actions n'étaient pas différentes en nature. 

L'apparence était le critère fondamentale dans son espérance, cette apparence donnait un espoir. Il était possible de les comprendre, voire même de discuter, ou de prévoir leurs actions. Face à des humains il y avait bien plus d'options que contre cette abomination qui ne cherchait qu'à dévorer tout ce qui se trouvait sur son chemin. Alors Bender espérait avec une certaine réticence que les mercenaires réussissent à tuer le monstre, et après…Après il improvisera comme depuis le début de cette histoire.  

A vrai dire, rien de tout ce qui s’est passé n’était dans le paramètre de ses prévisions. Qui aurait bien pu prévoir l’existence d’une horreur pareille ?

Bender, croisa les doigts en serrant les mains de frustration. Son sentiment d'impuissance l'énervait au plus haut point. 
● "Avant, j'aurai juste..." - mais il se rattrapa sur l'idée qu'avant c’était bien plus simple avant. Il n'existait qu'un seul ennemi commun à l'humanité, et puis il disposait d'un croiseur. Tout était beaucoup plus simple aux commande d’un croiseur et le «Helfnung» lui manquait terriblement. Le premier et seul croiseur qu'il commanda avait d'être promu au vaisseau mère Statosc. Le début d'un long calvaire... 

Prit dans ses souvenirs, Jonathan restait assit à observer un liquide remplir la cuve dans laquelle avait été placée Eiling. Choki avait réussi à déjouer la sécurité de l’ordinateur d’Andréï en trouvant son mot de passe et comprit quoi faire. Il ne restait plus qu’à croiser les doigts pour que ça marche.
● “Enfin une bonne nouvelle” - se dit-il en se frottant les cuisses, ses mains commençaient à sérieusement le démanger pour tenir une cigarette. 

Peut être était ce e raison de ce nervosité, cumulée à l'agacement, ainsi qu'à la colère, et la frustration, et la privations, et le sentiment d'impuissance, et... Il était apparent que l'état émotionnel instable du sergent eut un grand rôle dans l'idée qui lui traversa ensuite la tête:
● "Peut être que c'est le moment idéal pour rendre visite à Morel ?" - s'était il dit en s'imaginant déjà lui casser la gueule. Mais son plan, ou son ébauche, s'arrêtait à l'idée de profiter de ce chaos pour lui faire baisser la garde. Avec un peu de baratin et puis peut être un peu de maquillage, et puis…Et puis quoi ? Le baratin était loin d’être sa spécialité. Sean aurait pu le faire, ce gamin pouvait débiter un flot ahurissant de conneries à la minute sans être perturbé par ce qu’il disait au point où on pouvait être entraîné dans son délire - “Tenez bon les gars” - pensa-t-il aussitôt.

Le problème était qu’il n’avait aucune garantie de stopper Morel, il n’avait même aucune garantie qu’il ne se retrouve mélangé à l’acide qui allait jaillir des murs, ou prit dans un autre piège. Seigneur, il n’avait même aucune garantie de ne pas se retrouver nez à nez avec la créature. 
● Hmmm - exhala le sergent - "je veux une putain de cigarette" - gémit il intérieurement en posant la nuque contre le mur, drainé de toute motivation.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs et bon Samedi, bon week end !! (on est bien samedi ? Ouais on est bien samedi XD). J'espère que vous pourrez souffler un peu ;)

Texte time !

Donc là nous ferons la dernière (?) transition (?). Bon il y en aura peut être une autre, ou deux... Mais ce sera groupé. Bref, vous verrez :)

Donc on va suivre Bender, et voir ce qu'il a fait pendant que la chimère se battait pour survivre. Donc on va baisser en intensité, pour augmenter en réflexion, enfin je crois XD

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ;) Ah oui, fumer ce n'est pas bon pour la santé, et je suis sérieux ( là vous vous dites peut être pour qui je me prends. Mais ma mère est une fumeuse alors cette lutte dure depuis mon enfance ;) )

Alors Samedi, je repose mes petits doigts, un petit peu. Mais il y a tellement de sujets de discussion. Sigh...

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchus et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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