mardi 2 janvier 2018

Meliacor, le tombeau de glace, page 271*

Pour l’instant la spécialiste arrivait à garder l’attention du monstre mais s'ils venaient à ouvrir le feu, là et maintenant, la situation allait changer et elle ne pourrait rien faire pour empêcher le massacre 

● Je ne bougerai pas d’ici, tu peux venir quand tu veux – déclara-t-la moinelle déplumée de ses protections métalliques. Mais il n'y avait pas que l'égard pour les vies d'autrui, où leur élément stratégique. Disons que ce n'était pas cent pou cent exact. 

Elle qui n’avait connu rien d’autre que la guerre, enfant soldat dès son plus jeune âge, n'avait eut qu'un fusil à la place de poupées. Droguée par toute sorte de substances pour être transformée en marionnette obéissante, il y avait deux choses qui l'avaient sauvé dont l'addiction à la guerre. 

Elle était une survivante, s'étant fait une place dans un monde d'hommes. La confiance en sa capacité à survivre face à toute adversité était le socle de sa personnalité. Et en cet instant, ce dernier était encore solide. 

Peut être était elle encore une foi sous l'influence de son opioïde, de sa pulsion qu'elle avait essayé de mettre de côté pour vivre comme une personne, de vivre en société. Cependant la guerre était son élément naturel et la chimère le lui rappelait.  

La peur, la frustration, la douleur, le désespoir puis la victoire. Ce cocktail d’émotions était sa drogue et en ce moment tout son être le savourait. La moindre erreur pouvait, non, allait être fatale. Une seconde, une demi seconde, ou un quart de secondes était le temps qu’elle pouvait se permettre de prendre pour réagir. 

Cette créature la surpassait en vitesse, puissance, technique et endurance. Malgré tout ce que la chimère s’était prise sur la gueule elle tenait encore debout, et cet exploit méritait le respect, peu importe par quoi son endurance était mue. Bien des prédateurs ont abandonné leur chasse voire pris la fuite mais pas l’animal qu’elle avait en face. 

Ce combat allait être le plus difficile de sa vie, mais elle n’avait aucun doute sur sa victoire, victoire qu’elle allait dignement célébrer avec la tête de la chimère comme trophée.

Il est délicat d’affirmer que la créature avait compris ses intentions, mais le fait était qu’elle se releva de toute sa taille imposante et s’avança lentement vers moineau, sa queue frappait le sol brisant le béton et la glace, soulevant la poussière. La bête et la guerrière se retrouvèrent pour la première fois en situation proche d’un duel.

Deuxième minute et trentième seconde ! Sparrow entra dans ce qui est appelé la zone synaptique, l’un des états de concentration les plus avancé qu’un cerveau humain pouvait accomplir, à l’image de l’overclock de son armure. 

Les sens étaient poussés à l’extrême, au-delà de ce que le corps humain pouvait supporter, jusqu’à ralentir la perception du temps. Son cerveau n’analysait pas l’information dans son intégralité mais prenait juste les éléments importants. Si en général nos yeux filment les événements à l’image d’une caméra, là ils prenaient une série de clichés libérant de la puissance de traitement. 

Pour opérer à grande vitesse, le cerveau devait simplifier les processus cognitifs en rattachant d’autres facteurs comme l’expérience née de l’entrainement et les réflexes pour combler le vide.





Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs, j'espère que cette nouvelle année commence bien pour vous. Après vous me direz, bah c'était hier. Et moi je vous réponds, c'est pas faux mais j'espère quand même ;)
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Texte time !

Bon, je pense qu'on va augmenter en intensité. Les deux ont déposé leurs cartes sur la tables, il ne reste plus qu'à observer le résultat. L'histoire de Sparrow, j'en parlerai plus tard, pas dans ce bouquin, du moins je ne pense pas. Il y a beaucoup d'autres trucs à développer que je trouve plus importants. 

Bref, si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com

Alors oui, une précision. A partir de la semaine prochaine j'attaque un projet collectif d'écriture. Un roman que je trouve vraiment sympa, avec deux collègues. Donc ce sera un truc pro que je ne pourrai pas mettre ici en totalité du moins. Mais ce n'est pas ce que je voulais évoquer. C'est le temps. 

Donc en gros j'ai une ou deux nouvelles à écrire pour faire un recueil que je présenterai en édition, plus ce roman que j'e vais plus ou moins chapeauter, la suite du chat de louisville, et de Meliacor... Donc je n'aurai peut être pas le temps de faire des blablas. Mais encore une fois, si vous voulez parler de quelque chose, je trouverai le temps de vous écouter. 

Voilà pour la petite info. Ensuite j'ai un truc qui me trotte dans la tête. Alors c'est lié à l'univers du jeux vidéo à première vue, mais c'est un problème humain à la base qui touche toutes les industries parce que c'est un problème de mentalité qui, de mon humble point de vue, montre une certaine fracture de la réalité ou plutôt dans la vision de la réalité du quotidien. 

 Alors le monsieur en question s'appelle Christopher Weaver, fondateur du studio Bethesda que certains connaissent peut être. 
Son intervention est liée au problème des boîtes de butin dans les jeux vidéo. 

Selon ses dires, en résumé: cette pratique est désastreuse (jusque là ok), mais les joueurs devront absorbés les coûts de conception des jeux AAA. 

Alors AAA est un classification pour les produits qui ont bénéficié de budgets de développement et de commercialisation élevés. 

Et donc, sur cette dernière partie de l'affirmation de monsieur Weaver, qui est quelqu'un de brillant et qui s'y connait sur l'intérieur de l'industrie de production et tout. Mais j'ai juste l’impression qu'un détail échappe à monsieur Weaver, ou peut être c'est moi qui n'y comprend rien. Je vous laisserai juges. 

Le détail qui a, selon moi, échapper à monsieur Weaver c'est simplement la vision macroscopique du problème. TOUTES les entreprise essayent et désirent faire porter les coûts sur les consommateurs. Autrement dit nous payons pour tout, même si on a rien demandé. Normal diront certains, surtout ceux qui sont bien formatés par la société moderne. 

Si le problème est lié à une industrie, on peut se dire ok pourquoi pas. Après tout le jeux vidéo est un divertissement, alors on peut se faire plaisir de temps en temps. Mais c'est une vision qui est partagée par toutes les industries ou la grande majorité. Je ne sais pas comment ça se passe du côté des services. 

Donc si le prix augmente effectivement, c'est toute l'industrie de jeux vidéo qui sera chambouler. Et ce pour une seule raison: les gens n'ont pas les moyens de suivre les tendances d'extravagance des producteurs. Par exemple je prends le cas du cinéma pour faire un petit parallèle: je n'ai pas demandé d'avoir de la 3d ou de l'imax. Les anciens écrans m'allaient très bien, et le coût des billets est devenu une barrière parce que je ne vois pas l'utilité de payer autant pour si peu de gagner. C'est quelque chose d'imposé parce que bah, je ne sais pas, c'est plus cool et de toute façon le produit se consommera. Au final, j'y vais beaucoup moins. A mon échelle ce n'est absolument rien du tout, mais si il y a cent ou mille personnes comme moi bah ça peut commencer à piquer. D'où l’intérêt d'augmenter aussi les prix pour compenser la perte en nombre. Mais là c'est une supposition personnelle sans base, autre que ma perception de entreprises comme machines à profits à tout prix. Les grosses surtout. 

Du coup, qu'est ce qui se passe quand on est tiré dans tous les sens ? Parce que, dites moi si j'ai tord, mais il me semble que l'élément fondamental lié même à l’essor de la consommation a un léger problème. Les salaires n'ont pas évolué alors que les dépenses progressent, n'est ce pas ? 

Donc, je ne suis pas Einstein, loin de là. Mais il me semble que cette tendance à la surenchère technologique n'aura pas de base de financement solide car tout élastique fini par craquer. Et de plus, il y aura une scission plus prononcée entre les produits et services selon les classes sociales. Oh il y aura également d'autres problèmes, mais là à chaud je ne sais pas...

D'où ma question, pourquoi ? Pourquoi est ce qu'on doit absorber des coûts de choses qui se passent sans notre consentement ? Je veux dire le culot quoi ! Des vaches à lait, voilà l'impression que j'ai des fois. 

D'ailleurs vous savez qu'en marketing il y a cette catégorie qui existe dans le cycle de vie d'un produit ? Vedette, vache à lait, dilemme, point mort. Et on vous dira que c'est donc lié au Produit. 

Mais un produit ne s'achète pas tout seul, autrement dit les consommateurs peuvent être également classifiées dans ce cas en : suiveurs de tendances aka moutons, vaches à lait, problèmes et sans intérêts. Bon j'avoue j'aurai pu trouver de meilleurs noms mais encore une fois ça vient de me venir comme ça. 

Encore une fois, comment on fait quand on a pas les moyens ? Les crédits ? Non c'est une très mauvaise idée. j'avais fait un exposé sur le surendettement il y a de cela quelques années et croyez moi, c'est une très très mauvaise idée d'aller sur cette voie. C'est une mine à problèmes. J'ai eu écho de personnes qui se mettent dans des problèmes pas possible pour le dernier iphone par exemple ou samsung, et c'est surréaliste... Juste parce que c'est le dernier et qu'il faut, il faut quoi  ?! Bref tant que ce sont des adultes, le choix leur appartient. 

Trouver un autre boulot, cumuler des jobs ? Jusqu'à quand et combien ? Le corps à des limites qui n'ont rien à voir avec la paresse. Il y a des limites et besoins physiologiques et psychologiques nécessaires. Le train de vie qu'on a là n'est pas adapté, et on approche de la limite à chaque idées brillantes des managers. 

Se priver ? je pense que c'est la meilleure option, ou pas vraiment se priver mais plutôt la consommation planifié ? Non, la consommation sélective. oui, c'est plus ça. Le problème, c'est que ce mode de consommation est difficilement compatible avec une société de surconsommation qu'on a aujourd'hui.

Bref, j'ai radoté pendant trop longtemps. En résumé je trouve que c'est con et offensant de vouloir tout nous mettre sur le dos comme si on existait uniquement pour le but de consommer, d'acheter et puis c'est tout. Nous ne possédons que les miettes déjà, plus de 80 % des ressources sont entre les mains de quelques uns et on se partage le reste, même ça on ne peut pas avoir ? Mais bon, c'est mon avis. Désolé si le sujet vous a ennuyé ou agacé, n'hésitez pas à donner votre avis également. Comme je le dis, c'est peut être moi qui n'y comprend rien. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Sigh, des vaches en lait, non mais... !!!!
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