Alaïti n'avait même pas eu le temps de crier, il y eut juste une gueule qui
surgit de nulle part et puis c'était fini. Le vieux pêcheur était complètement
horrifié et s’était jeté sur le poisson en essayant désespérément de me sauver
la vie. Le grand-père venait de perdre un "petit fils", il était hors
de question qu’il en perdre un second. Même si on n'avait pas de liens de sang,
nous qui avons grandi ensemble étions la même famille...
Je me rappelle avoir pleuré, je me rappelle avoir paniqué en sentant le
monstre me frôler la jambe, en l’imaginant sous l’eau, juste sous mes pieds,
caché par l’obscurité de la nuit. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas
où aller, je ne savais plus rien du tout même comment nager... Je ne
voulais spas faire de bruit, je ne voulais pas faire de gestes, je voulais
juste me fondre dans la nature. Malheureusement, cet exploit était impossible
dans l'eau et entre me laisser couler et flotter, je ne savais plus.
Je n'ai rien vu de la lutte entre Valati et le Foï, là-bas sous l’eau
sombre... Le vieux pêcheur contre le monstre avec moi comme enjeu. Même avec
l’équipement des pêcheurs, même avec les habits des anciens, le vieux Valati
avait du mal. Maintenant que je l'ai endossé moi-même durant des années, je
peux comprendre mieux que quiconque ce qui se passait dans le corps du pêcheur.
Le sang était le prix à payer pour hériter des dons du vêtement de Dao. Une
bonne santé et une force vitale hors du commun sont nécessaires pour pouvoir
pêcher dans les abysses.
Dans sa jeunesse, Valati était une force de la nature. Pas très grand, mais
il parait qu’il faisait tout le monde baisser les yeux. Alors je peux aussi
imaginer ce qui lui passait par la tête, le sentiment de déchéance... Que lui,
Valati ait permis une telle horreur. Que lui, Valati, perde une seconde vie
sous ses yeux... d’habitude les pêcheurs sont prêts à mourir, ce n'était pas
habituel pour eux, pour nous d'essayer de sauver une vie.
Le pêcheur et la proie... Dès fois on se demande bien qui est qui.
Maintenant que moi, Matagi, ait accumulé de l'expérience. Je peux fermer
les yeux et reconstruire la scène. Je peux voir Valati agrippé au poisson,
essayant de le tirer de toutes ses forces, de l'empêcher de venir vers moi qui
battais des pieds comme un fou. Trop perturbé pour penser à nager vers la côte.
Quel souvenir humiliant, mais je n'étais pas encore Matagi.
Je peux l'imaginer pousser le poisson vers le fond et ce n'était pas
facile, ces derniers se débattent avec une force colossale. Même un foï pouvait
briser les os d'un coup de queue, si on ne fait pas attention. Garder le
contact, tout en essayant de trouver une opportunité d'enfoncer la lance, pour
le vieux Valati, ce devait être un véritable cauchemar et devait lui demander
d'y mettre toutes ses forces.
Et même lorsqu'il réussit à enfoncer sa lance à travers les écailles, il
devait encore s'assurer que le poisson reste au fond jusqu'à son dernier
souffle, loin de moi, loin des côtes. Et là aussi, le vieux fou avait dû y
mettre toutes ses forces.
Mais à l'époque j'ignorai tout ça, j'avais juste l'eau, l'obscurité et mon
imagination apeurée. L’océan ne m’avait jamais paru autant dégouttant, rien que
d’être touché par l’eau me donnait envie de vomir.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez une super journée ;)
Texte time !
Je pense que l'histoire est bientôt bouclée, peut-être 10 à 15 pages, au
grand maximum 20, peut être XD. Mes prévisions sont très approximatives.
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser
un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Alors j'ai vu un même qui m'a paru extrêmement pertinent
boredteachers.com |
Et c'est vrai. Je l'ai vu alors que je réfléchissais à l'éducation vu que
j'ai un petit et tout. Et l'une des réalités étranges qui m'a frappé, c’est que
les professeurs sont traités de manière très insatisfaisante. Selon moi, ce
doit être l'un des métiers les mieux payés au monde, parce qu'ils ont la
responsabilité de cultiver l'intellect et la connaissance de toute une
génération. C'est l'une des choses les plus importantes au monde de préparer
les jeunes à réfléchir, et pourtant....
C'est vraiment dommage, ils méritent beaucoup plus de reconnaissance
humaine et financière. Bon après il y a des professeurs très moyens, mais il y
en a beaucoup qui sont juste incroyables, passionnés, pédagogues, patients ...
Les qualités qu'il faut pour ce métier sont légion.
Ah oui en voilà un autre XD. On pense qu'on subit l'autre mais la réalité est bien différente lol.
theteachingbank.blogspot.com |
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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