vendredi 24 août 2018

journal de Vay Matagi, page 12


J’aurais aimé que quelqu’un puisse nous arrêter, mais même les mots de Talanaia n’avaient plus d’importance. La pauvre ne pouvait que regarder comment nous nous détruisions méthodiquement, creusant de jour un jour un fossé que rien ne pourrait jamais combler.

J’aurais vraiment aimé que quelqu’un puisse stopper notre folie... Mais en toute honnêteté je ne vois ni qui, ni comment. Les adultes avaient beau essayer de nous réconcilier, on se tapait déçu dès qu’ils avaient le dos tourné. Les punitions n'arrangeaient rien non plus, ça ne fait que nous énerver plus parce qu’on se disait que c'était la faute de l'autre. J’ai failli perdre un œil comme ça, et les dents cassées je ne les compte même plus…

L'autre, toujours l'autre, c'est tellement facile de blâmer l'autre. Ah c'est déjà l’heure ? 

Entrée 08/06/2557

Le maire m’a expliqué que mettre des gifles ce n'était pas correct. Je lui en ai mis une en expliquant ma pensée. Je lui ai dit... Hmm, une seconde que je m’en rappelle. Ah oui, je lui ai dit : Fou moi le camp, connard ! Et si tu me parles encore de ces foutaises, c’est mon pied que tu vas recevoir dans la bouche !
Je pense que le sujet ne sera plus abordé à l’avenir. Fichus Lilicons...

Je n’ai toujours aucune réponse des autres pêcheurs. Communiquer à distance c’est bien, mais ça ne sert à rien si je n’arrive à joindre personne. Ah et puis, peu importe, il est vrai que d’apprendre que Lilico n’était pas la seule île habitée était une bonne nouvelle. Mais au final, chacun reste de son côté parcequ’il est impossible de voyager sur l’eau ou même sous l’eau à part si on est un pêcheur. L’équipement fourni par la tour est le seul moyen de locomotion à disposition. Et à Lilico, il ne peut y avoir qu’un seul pêcheur.

Peut-être que si les agriculteurs arrivaient finalement à planter quelque chose, on pourrait essayer de planter du bois... Non, l’idée est stupide... Rien n'a jamais poussé et rien ne pousserait jamais, à part ces fichus nyssas. Je me demande pourquoi d'ailleurs. 

Je dois y aller. Les préparations du festival m'obligent à ne pas dormir, ça fait quatre jours que je suis debout à faire des allers-retours permanents entre l'océan et le marché. L'odeur de poisson fumé est partout dans le village, ça me donne envie de vomir. 

Entrée du 19/06/2557

Le festival est finalement terminé et j’ai été occupé à planter ma semence pour garantir un futur pêcheur qui pourrait arriver à la cheville de Matagi. Rien de plus normal pour Mata... Non,non... qu'est-ce que je raconte. 

Sygana, j'ai rencontré une femme que je n'avais jamais vue auparavant et pourtant, vu mon âge et mon occupation j'ai été amené à côtoyer tout le village. Mais je n'avais encore jamais remarqué Sygana... Quel nom étrange, fleur de Lys. Je ne crois pas en avoir jamais vu de ma vie.  



Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bon pré week end à vous !

Texte time !

Hmm le sujet des deux histoires est assez sexuel aujourd’hui. Je me demande si mon subconscient essaye de me dire quelque chose ? où c’ets juste ma tête qui est fatiguée. Hm…

Bref, si vous avez des questions, des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


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