J’aurais aimé que quelqu’un puisse
nous arrêter, mais même les mots de Talanaia n’avaient plus d’importance. La
pauvre ne pouvait que regarder comment nous nous détruisions méthodiquement,
creusant de jour un jour un fossé que rien ne pourrait jamais combler.
J’aurais vraiment aimé que
quelqu’un puisse stopper notre folie... Mais en toute honnêteté je ne vois ni
qui, ni comment. Les adultes avaient beau essayer de nous réconcilier, on se
tapait déçu dès qu’ils avaient le dos tourné. Les punitions n'arrangeaient rien
non plus, ça ne fait que nous énerver plus parce qu’on se disait que c'était la
faute de l'autre. J’ai failli perdre un œil comme ça, et les dents cassées
je ne les compte même plus…
L'autre, toujours l'autre, c'est
tellement facile de blâmer l'autre. Ah c'est déjà l’heure ?
Entrée 08/06/2557
Le maire m’a expliqué que mettre
des gifles ce n'était pas correct. Je lui en ai mis une en expliquant ma
pensée. Je lui ai dit... Hmm, une seconde que je m’en rappelle. Ah oui, je lui
ai dit : Fou moi le camp, connard ! Et si tu me parles encore de ces foutaises,
c’est mon pied que tu vas recevoir dans la bouche !
Je pense que le sujet ne sera plus
abordé à l’avenir. Fichus Lilicons...
Je n’ai toujours aucune réponse des
autres pêcheurs. Communiquer à distance c’est bien, mais ça ne sert à rien si
je n’arrive à joindre personne. Ah et puis, peu importe, il est vrai que
d’apprendre que Lilico n’était pas la seule île habitée était une bonne
nouvelle. Mais au final, chacun reste de son côté parcequ’il est impossible de
voyager sur l’eau ou même sous l’eau à part si on est un pêcheur. L’équipement
fourni par la tour est le seul moyen de locomotion à disposition. Et à Lilico,
il ne peut y avoir qu’un seul pêcheur.
Peut-être que si les agriculteurs
arrivaient finalement à planter quelque chose, on pourrait essayer de planter
du bois... Non, l’idée est stupide... Rien n'a jamais poussé et rien ne
pousserait jamais, à part ces fichus nyssas. Je me demande pourquoi d'ailleurs.
Je dois y aller. Les préparations
du festival m'obligent à ne pas dormir, ça fait quatre jours que je suis debout
à faire des allers-retours permanents entre l'océan et le marché. L'odeur de
poisson fumé est partout dans le village, ça me donne envie de vomir.
Entrée du 19/06/2557
Le festival est finalement terminé
et j’ai été occupé à planter ma semence pour garantir un futur pêcheur qui
pourrait arriver à la cheville de Matagi. Rien de plus normal pour Mata...
Non,non... qu'est-ce que je raconte.
Sygana,
j'ai rencontré une femme que je n'avais jamais vue auparavant et pourtant, vu
mon âge et mon occupation j'ai été amené à côtoyer tout le village. Mais je
n'avais encore jamais remarqué Sygana... Quel nom étrange, fleur de Lys. Je ne
crois pas en avoir jamais vu de ma vie.
Blabla de l’auteur
Hello à vous chers lecteurs !
Bon pré week end à vous !
Texte time !
Hmm le sujet des deux histoires est
assez sexuel aujourd’hui. Je me demande si mon subconscient essaye de me dire
quelque chose ? où c’ets juste ma tête qui est fatiguée. Hm…
Bref, si vous avez des questions,
des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici :
unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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