mardi 28 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 15


Entrée du 25/07/2557

J’ai rêvé d’Alaïti pour la première fois depuis. Ça fait combien de mois maintenant ? Je ne sais plus.  Il me revient souvent ces derniers jours. Je pense qu’il vient se moquer de mes peines, et tu parles d’un ami !

Non, je plaisante. Je sais qu’il essaye de me rassurer. Malgré tout ce qui s’est passé entre nous, malgré cette nuit de malheur.

Notre relation s’était complètement détruite. Non, ce n’est pas ça. En réalité, elle ne tenait qu’à un fil. Un fil que je voulais préserver, car mon ami commençait à me manquer. Les bons moments passés ensemble, nos rêves, nos bravades, nos jeux... Ma poitrine se serrait en pensant que tout cela était sur le point d’être détruit sans que je ne sache pourquoi. Mais j’étais fier, j’ai dû être fier pour ignorer les moqueries. J’ai dû devenir dur, pour leur rabattre la bouche à coups de poings à défaut de mots qui ne venaient pas. J’ai essayé, mais les mots ce n’est pas pour moi. Il n’y a qu’à une machine que je m’offre la liberté de parler comme ça. La seule autre personne était Alaïti. Même Talanaïa ne connaissait rien de moi, c’est peut-être pour ça qu’elle m’avait aimé ? Elle était sous le charme d’une illusion ?

Ah ! Talanaïa, quelle femme tu es devenue. Une mère et la femme du maire, rien que ça. Je ne sais pas si je dois être fier, mais au moins je suis rassuré qu'elle ait continué à vivre...

J’espère que tu es heureuse ma petite sœur, même si j’ai entendu dire que ton enfant était compliqué. J’espère que le destin lui épargnera le chemin que j’ai dû traverser. J’espère qu’il n’aura pas à connaître intimement l’océan et qu’il n‘aura à voir les horreurs qu’il abrite que dans son assiette.

Mais je m’égare. Je voulais reconquérir l’amitié d’Alaïti, et la seule solution qui m’était venue à l’esprit était à travers le respect. Je devais regagner son respect avant de pouvoir à nouveau fraterniser.

Cependant il m’avait précédé en ce soir fatidique. Il m’avait défié à nager le plus loin possible dans la mer des coraux, et je ne pouvais pas dire non. J’aurai préféré une bonne vieille bagarre à l’ancienne. Ou une course de vitesse sur l’île entière. Mais l’océan... J’étais à deux doigts de renoncer à toutes ces foutaises et rentrer chez moi, mais je ne pouvais pas.

Alors nous sommes allés, à la nuit tombée, faire face à nos peurs pour dépasser notre désaccord. Les bonnes intentions ne finissent pas toujours bien, surtout si ce sont des idiots qui en sont à l'origine. 






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! je vous souhaite une super journée de rêve, pleine d'ambitions réalisées XD

Texte time !

Bon, on revient un peu sur les souvenirs qui ont lancé la trame. 

SI vous avez des questions, des suggestions, etc. N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


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