jeudi 23 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 11


Entrée du 08/05/2557

Mes horaires commencent à être infernaux et tellement de choses se sont passées que j'ai oublié de reparler de mon histoire avec Alaïti. J'avoue que les soucis quotidiens et la fatigue m'ont fait oublier que j'avais commencé à en parler. Je devrais avoir honte de l'avoir mis de côté comme ça, mais... Mais bon, c'est la vie, les souvenirs vont et viennent au gré du temps.

J'y ai repensé d'ailleurs uniquement parce que j'ai remonté les souvenirs de ma rencontre avec cet "arc-en-ciel" que j'ai appelée Moso tiiti: l'enfant de Moso. Ce souvenir m'a pourchassé même dans mes rêves et il n’a pas été facile d’en triompher. Est-ce que les changements de l’océan sont liés d’une quelconque manière à cette chose ? Et si c’est le cas, que puis-je faire à part ignorer ?

J’ai besoin d’en parler aux autres pêcheurs, des autres îles. Maintenant qu'on sait que la machine peut nous permettre de communiquer entre les tours... Bah, je ne sais pas vraiment en quoi cela va nous aider, mais j'ai besoin de confirmer si je suis le seul à avoir fait une telle rencontre. Est-ce que l'océan a ravi mon esprit ou est-ce que j'ai bien vu ce que j'ai vu ? Il va s’en dire qu’aucun villageois n’est au courant. Par peur, ils pourraient même me demander de les en débarrasser et me pourrir la vie jusqu’à ce que j’accepte. Sans parler de la panique... je prends sur moi de ne rien lui dire, et celui qui découvrira mes mots sera libre de choisir pour lui sa propre voie.

Pour l’instant je vais continuer mon voyage dans le passé. Mettre mon histoire et celle d’Alaïti dans la machine, pour que quelqu’un se souvienne de lui après mon départ.

Mais je ne me rappelle plus où je m’étais arrêté...



Entrée du 25/05/2557

Le mois arrive à sa fin, je serai occupé avec la préparation du festival de Moso: l'incarnation de toutes les eaux de ce monde. Je vais devoir faire tout le boulot pendant encore 7 jours et les Lilicons vont s’empiffrer pour célébrer la mi-lune et la naissance de Moso. Ils m’énervent ! Lorsque je sortirai, le prochain que je vois de bonne humeur recevra une gifle de Matagi, comme ça, pour le principe !

Mais ce n'est pas ce dont je voulais parler. Je me rappelle où je m’étais arrêté : à la nuit où j’avais essayé de tuer mon frère, de tuer Alaïti parce que j’étais fou de colère. Parce que je me sentais insulté de manière injuste alors que j’avais fait de même.

Depuis cette nuit, nos relations n’ont jamais été les mêmes. Notre fraternité s’était terminée là et nous étions devenus ennemis. Ce n’était pas comme au début de notre relation où nous étions seulement deux inconnus qui se tapaient de temps en temps. Là nous savions exactement comment faire mal à l’autre, et tel était le but. Faire mal, briser l’autre.




Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez une excellente journée.

Texte time !

Fiou, ce n’est pas facile d'écrire un texte décousu avec pourtant une trame narrative. Je ne sais pas si j'y arrive, mais en tout cas c'est un exercice intéressant. 

Si vous avez des questions des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


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