Entrée du 08/05/2557
Mes horaires commencent à être
infernaux et tellement de choses se sont passées que j'ai oublié de reparler de
mon histoire avec Alaïti. J'avoue que les soucis quotidiens et la fatigue m'ont
fait oublier que j'avais commencé à en parler. Je devrais avoir honte de
l'avoir mis de côté comme ça, mais... Mais bon, c'est la vie, les souvenirs vont et
viennent au gré du temps.
J'y ai repensé d'ailleurs
uniquement parce que j'ai remonté les souvenirs de ma rencontre avec cet "arc-en-ciel" que j'ai appelée Moso tiiti: l'enfant de Moso. Ce souvenir m'a pourchassé même
dans mes rêves et il n’a pas été facile d’en triompher. Est-ce que les
changements de l’océan sont liés d’une quelconque manière à cette chose ? Et si
c’est le cas, que puis-je faire à part ignorer ?
J’ai besoin d’en parler aux autres
pêcheurs, des autres îles. Maintenant qu'on sait que la machine peut nous
permettre de communiquer entre les tours... Bah, je ne sais pas vraiment en
quoi cela va nous aider, mais j'ai besoin de confirmer si je suis le seul à avoir
fait une telle rencontre. Est-ce que l'océan a ravi mon esprit ou est-ce que
j'ai bien vu ce que j'ai vu ? Il va s’en dire qu’aucun villageois n’est au
courant. Par peur, ils pourraient même me demander de les en débarrasser et me
pourrir la vie jusqu’à ce que j’accepte. Sans parler de la panique... je prends
sur moi de ne rien lui dire, et celui qui découvrira mes mots sera libre de
choisir pour lui sa propre voie.
Pour l’instant je vais continuer
mon voyage dans le passé. Mettre mon histoire et celle d’Alaïti dans la
machine, pour que quelqu’un se souvienne de lui après mon départ.
Mais je ne me rappelle plus où je
m’étais arrêté...
Entrée du 25/05/2557
Le mois arrive à sa fin, je serai
occupé avec la préparation du festival de Moso: l'incarnation de toutes les eaux de ce monde. Je vais
devoir faire tout le boulot pendant encore 7 jours et les Lilicons vont
s’empiffrer pour célébrer la mi-lune et la naissance de Moso. Ils m’énervent !
Lorsque je sortirai, le prochain que je vois de bonne humeur recevra une gifle
de Matagi, comme ça, pour le principe !
Mais ce n'est pas ce dont je
voulais parler. Je me rappelle où je m’étais arrêté : à la nuit où j’avais
essayé de tuer mon frère, de tuer Alaïti parce que j’étais fou de colère. Parce
que je me sentais insulté de manière injuste alors que j’avais fait de même.
Depuis
cette nuit, nos relations n’ont jamais été les mêmes. Notre fraternité s’était
terminée là et nous étions devenus ennemis. Ce n’était pas comme au début de
notre relation où nous étions seulement deux inconnus qui se tapaient de temps
en temps. Là nous savions exactement comment faire mal à l’autre, et tel était
le but. Faire mal, briser l’autre.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez une excellente journée.
Texte time !
Fiou, ce n’est pas facile d'écrire un texte décousu avec pourtant une trame narrative. Je ne sais pas si j'y arrive, mais en tout cas c'est un exercice intéressant.
Si vous avez des questions des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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