jeudi 30 août 2018

Meliacor : Stargorad, page 17


Jess suivit le mouvement et fut le dernier à sortir de la chambre, encore chancelant et mal en point. Il utilisa le calibromètre sur lui et la machine ne trouva que de légers traumatismes qui pouvaient expliquer pourquoi il avait l’impression d’avoir percuté un mur de plein fouet. Heureusement, il n’y avait rien de grave, rien que le temps ne pouvait guérir, contrairement à Castillyone. Qu’elle puisse encore marcher après avoir été encastrée dans un mur relevait du miracle médical. Il essaya ensuite de se rappeler ses cours, mais il n’y avait aucune information concernant des spécificités biologiques particulières. Même durant sa carrière, certes très courte, il n’avait rien rencontré de tel. La première personne qu’il avait rencontrée défiant son ordre établi était Cid. Rencontre qui s’était d’ailleurs plutôt mal passée.

En suivant le dos massif du z’hum, le jeune homme ne put s'empêcher d'éprouver une pointe de jalousie à son encontre. Cette confiance qui suintait de tous les pores de son être, débordant en arrogance énervante. Cette force complètement insensée, complètement au-delà de ce qui était imaginable même pour un z'hum... 
- "Avec une telle force, je ne me serais pas fait bousculer comme une poupée de chiffon" - pensa O'ryan frustré, déçu, apeuré par sa propre faiblesse. Le fait de ne pouvoir rien faire pour sauver sa propre vie était un évènement particulièrement traumatique même pour le plus aguerri des hommes - "j'aurai pu sauver Sean, Maki, Raby et même Dyne aussi" - pensa tristement le jeune homme à ses amis, victimes d’un destin bien tragique : utilisés, transformés en créatures démunies de tout libre arbitre et finalement tuées, ou plutôt, comme il préférait penser, libérées de leurs souffrances. Et la personne responsable de leur libération n'était nulle autre que Cid. 

Ce fait rendait les émotions de Jess à son égard pour le moins chaotique. Il oscillait entre reconnaissance, colère, envie, répulsion, compréhension et bien d'autres complications émotionnelles. Mais la pensée qui se vrillait progressivement un chemin dans son esprit était :
- "Si seulement je pouvais être aussi fort, je pourrais … " - des si et des peut-être perdus dans des situations elles-mêmes hypothétiques – « J’aurai pu aider tout le monde, j’aurai pu sauver tout le monde, je pourrai protéger tout le monde » - des idées jetées à la va-vite dans un effort d’auto justification crée pour se convaincre de la nécessité d'une telle chose. Mais comment ne pas envier ? Comment ne pas répondre à cet instinct humain ? Même en connaissant une partie du chemin tortueux imposé à Cid pour développer ce potentiel, O'Ryan ne pouvait s'empêcher de convoiter cette force qui n'était pas la sienne. Et, comme sentant cette pensée, ce désir, le z'hum tourna la tête brièvement pour regarder le jeune homme, avant de ralentir le pas pour marcher à ses côtés. 

Le cœur de Jess recommença à battre à vive allure. Il était impossible de prévoir le comportement du z'hum, ou du moins, il était impossible de prévoir ce qui pouvait l'énerver. La seule constante dans ce comportement étant la violence, c'est pourquoi Jess ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose de douloureux allait lui arriver incessamment sous peu. 
- Beau boulot au fait - dit Cid en posant la main sur l'épaule du jeune homme, et en la tapotant de manière approbatrice.
- " Hein ?" - pensa-t-il ensuite, en même temps qu'il exprima cet étonnement - hein ? - il ne voyait absolument pas en quoi il avait fait du bon boulot. 
- Kruu rru rru - se moqua Marshall avant d'accélérer le pas
- "Hein ??" - se demanda encore Jess plus troublé que jamais.  






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée pleine de bonnes surprises.

Texte time !

Ici, j'ai voulu commencer par explorer la pensée de Jess. Dans le premier bouquin, il n'a pas été particulièrement élaboré. J'aimerais explorer le sujet du sentiment de faiblesse, comment un homme normal peut se sentir entouré d'êtres exceptionnels. Du moins c'est le plan, et mes plans ont tendance à, euh, changer XD.

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Alors j'ai commencé à lire un article intéressant :

Et apparemment, il existerait des galaxies sans matière noire. La matière noire est un sujet de débat entre astrophysiciens, et personne ne sait ce que c'est. Mais, au moins la science commence à être certaine que ce truc existe et qu'il est assez abondant. Mais, apparemment, pas si abondant que ça. 

Je trouve que c'est une découverte intéressante surtout pour moi qui imagine des mondes. Et je me demande ce qu'est qu'une galaxie limitée en matière noire pourrait être. Et pour cela je devrais m'intéresser plus sur comment la matière noire joue un rôle dans notre galaxie à nous... erf, aucune chance que je découvre ça XD. Mais je peux hypothétiser, et ça, c'est intéressant. Les portes de l'impossible sont ouvertes. 

À quoi peut ressembler une planète dans une galaxie de ce type. Est ce qu'il y a de l'eau ? Est ce qu'elle est comme la nôtre ? À quoi ressemblent les plantes s'il y en a ? Comment y ait la gravité ? Quelles sont les conditions climatiques ? À quoi peut ressembler un orage ou une tempête ? Comment s'écoule le temps ? Comment est la texture des objets au touché ? Tellement de questions, et 0 réponse XD.

 Je vais devoir rassembler le maximum d'information sur le sujet. Et peut-être même que les mondes perdus que j'ai évoqués dans Séforah à tout prix auront cet élément. Ou je peux réserver cette possibilité pour d'autres mondes. Hmm...

Bref, merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


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