jeudi 30 août 2018

Journal de Vay Matagi, page 17


J’avais entendu un grand SPLASH ! et les vagues me submergèrent cassant mon rythme, m’entrainant au fond. Je n’avais pas vu ce qui en était la cause, mais il ne fallait pas être un intelligent pour comprendre qu’un poisson avait sauté par-dessus la barrière de corail. Cela arrivait de temps en temps, un poisson pouvait se sentir téméraire ou perdu, ou pris de folie passagère. J’ignore ce qui leur passe par la tête quand ils font ça, tout ce que je sais c’est que ça me facilite la tâche.

Cette nuit-là était simplement un manque de chance, un cauchemar qui me hante encore à ce jour. Quand j’ai le temps de dormir, et quand je ne suis pas trop fatigué pour rêver.  

Le poisson en question était un Foï’ani, une espèce banale qui n’avait pas d’appendices, pas de formes étranges. Il était juste un très gros poisson ovale tout moche, avec des dents comme des piques. En toute sincérité et malgré le respect que je lui dois, Valati n’aurait dû avoir aucun mal à terrasser cette chose. Mais il commençait à devenir vieux et il ne pouvait pas se douter que deux abrutis faisaient la course à cette heure de la nuit...


Entrée du 12/08/2557

J’ai rêvé de l’accident avant de me réveiller en sueur. Je n’ai pas transpiré autant depuis... of, je ne me rappelle plus. Je ne pensais pas que revivre le passé aurait un tel impact sur moi. Pour me calmer les nerfs j’ai dû pêcher au moins vingt Foï’anis, mais je suis encore colère. Et je ne sais pas si le temps pourra fermer cette blessure.

Tout s’était passé si vite pour Alaïti. Pourquoi le poisson l’a choisi lui ? Est-ce que c’était parce qu’il était devant moi ? Je crois pourtant que j’étais le plus proche, ou est-ce que la peur m’avait fait voir des foutaises ? 

J’avais juste vu une fontaine de sang mélangée à l’eau. Et dans mon rêve j’ai vu le bras d’Alaïti porté par le jet d’eau et puis c’est tout. La scène était pourtant surréaliste, ce que cela représentait était juste absurde. Mon ami, mon rival, venait juste de... En un instant, ses ambitions, ses rêves, ses envies avaient été détruits. Notre futur avait été dénié par les dieux eux-mêmes. En un instant Alaïti n’était plus, et cela s’était passé juste sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire.



Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée, bientôt le week-end !!

Texte time !

Hmm, je n’ose même pas imaginer la peur. Enfin si, vu que j’écris, mas bon je ne préfèrerais pas J

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!


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