La bagarre avait dépassé le stade de chamailleries d’enfants lorsque j’ai
essayé, ou lui a essayé, à vrai dire je ne me rappelle plus. Mais clairement
quelqu’un avait essayé de percer l’œil de l'autre. Connaissant mon caractère,
j’aurai plus tendance à parier que c'était moi. Mais bon, je ne voyais pas
clair non plus et puis c’était une époque différente... Je me demande quand
même ce qui s’est passé en vrai...
Entrée du 11/02/2557
J’ai refait un tour dans ma fataïné de naissance, et les choses n’ont
vraiment pas changé y compris la relation avec mes géniteurs. Étant un pêcheur,
je vis dans la tour, enfin une partie de la tour habitable. Et mes journées
sont dictées par les heures de pêches, nourrir toute une île ne me laisse aucun
moment de paresser. Ha ! Écoutez-moi geindre, moi Matagi serai-je si faible que
le travail me fasse me plaindre ?
Mais durant mon séjour dans mon lieu de naissance, j’ai pu revoir plus
clairement mes souvenirs. J’ai pu me rappeler des détails qui m’avaient échappé
quand j’étais plus jeune. Surtout le regard, celui d'Alaïti, quand je l’ai
agressé. J’aurais dû y voir le signe de notre future mésaventure, j’aurais dû
voir que nos liens avaient été coupés par mon impulsivité.
J’ai pu me rappeler ses différentes expressions, ses yeux mouillés de
tristesse et de douleur qui demandaient une explication. Ils demandaient
pourquoi ! Pourquoi tu injuriais ainsi mon rêve ?
Ce n’était pas Alaïti qui avait voulu détruire mon rêve, c’est moi qui avais
marché sur le sien. Il était amoureux de Talanaïa et moi je n’y prêtais aucune
attention. La façon dont j’avais rejeté son cadeau était comme si j’avais
piétiné son ambition d’être avec elle. En tant que frère il me demandait de
respecter la femme qu’il avait choisie, de respecter sa valeur, de respecter la
relation qu’il voulait établir avec elle. Qu’elle m’ait aimé et que j’ai refusé
cet amour n’était pas le problème, c’était le comment. C’était l’indifférence
qui disait que Talanaïa, que le rêve d’Alaïti, n’avait aucune aucune
importance. En tant que frère, j’avais failli, mais je n’avais rien vu de tout
ça. Je n’avais réfléchi à rien, comme toujours je n’étais préoccupé que par ma
propre personne et par la difficulté d’être entouré de personnes qui ne
comprenaient rien à rien. Hahahahaha... Matagi, tu n’es qu’un fou. Ou peut-être
que j’essaye trop fort de justifier son action ? Je ne sais plus...
Blabla de l'auteur
Hello à vous amis lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée en
compagnie de vos bien-aimés(e)s. ;)
Texte time !
Je pense que le texte est suffisamment simple, mais si vous avez des
critiques (négatives ou positives), n'hésitez pas à les partager. Laissez un
commentaire ou écrivez-moi ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous
bien !!!!
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