mardi 20 mars 2018

Meliacor, le tombeau de glace, page 348*

Les minutes passèrent et Cid commençait à envisager la possibilité de chercher une autre voie d'accès. Il y en avait forcément une comme passer par le plafond ou casser les murs avoisinants. Il existait d'autres options débattues dans le cerveau, mais Cid préférait se forcer un chemin à la sueur de son front. Après tout, commence une ridicule porte de ce genre pouvait oser lui bloquer la route !

C'est là qu'il sentit une odeur familière s'approcher. Alors, il se retourna et attendit que Dalanda arrive, mais en la voyant avancer il fut prit d'inquiétude. L'information olfactive et visuelle qu'il obtenait laissait transparaître un état préoccupant. Il était probable que quelque chose de grave était arrivé et Marshall se demanda alors si son instinct l'avait trompé...

● C’est quoi le souci fillette ? Qu’est ce qui s’est passé ? – demanda-t-il.
● Ils ont tué tout le monde – dit-elle en lui posant la tête sur la poitrine.
● Qui a tué qui ? – demanda Cid embrouillé
● Je ne sais pas, tout allait bien et puis Morel est mort avec Akiro et y a eu ces bombes à gaz et tout le monde est mort, c’est une vraie horreur.
● Ok… - fit Cid en se grattant la tête - Imagine que tu ne discutes pas avec un devin et raconte-moi tout dans les détails.

Dalanda commença à raconter ce qui s'était passé après le départ de Cid. Qu'ils avaient arrêté l'interrogatoire après avoir obtenu des informations inquiétantes sur la nature des Kiss. Qu'ils étaient sortis pour prendre de l'air et qu'ils ont découvert ensuite les cadavres d'Akiro et Morel. Quelque chose d'horrible c'était passé dans la pièce, et après les bombes... Le géant écouta en silence et ne pu s'empêcher d'éprouver des regrets. Regret pour avoir laisser sa protégée toute seule dans ce moment difficile, et regret de ne pas avoir extirpé toutes les informations de la gorge même de cet Akiro. En voulant rester "civil", il venait de perdre un lien important avec le culte à l'origine du projet chimère.
● "Du calme, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave" - se répétait il, car son amie avait besoin de lui: calme et centré sur ce qui avait réellement de l'importance.
● Pourquoi ça c'est passé comme ça ? – demanda Dalanda au bord des larmes. 

Cid savait qu’elle passait un sale moment, déjà avec tous ces morts autour et avec ce qui venait de se passer en prime, l'état émotionnel d'Eiling était plus que critique. S’il le pouvait il aurait utilisé le protocole Milgram sans même lui demander son avis mais hélas, il n’y avait plus accès.
● "Pourquoi ça c'est passé comme ça ?" - se demanda-t-il aussi. Et ne trouvant aucune réponse, il répondit - Je n'en sais rien. 

Quelques fois il n’y avait pas forcément de raisons. Tout dans ce monde ne se pliait pas à la logique ou du moins, tout dans ce monde se pliait à la logique du plus fort et/ou du plus malin. Et ce, quel que soit le contenu de cette logique. Le vice n'avait de limite que celui de la moral ou de la conscience. Mais pour celui qui en était démuni, il n'y avait aucune limite. Et de ce fait comment comprendre sa logique ? D'un point de vue humaniste, la tâche était impossible. 

Il était nécessaire de se libérer des contraintes de la conscience morale. Dès lors, il était plus simple de se poser la question: pourquoi pas ? Pourquoi est ce qu'un individu qui avait le désir et les moyens de faire du mal ne l'aurait pas fait ? Le responsable était un psychopathe qui ne donnait à la vie absolument aucune valeur, c'est la mort qui l'intéressait.




Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que votre journée est radieuse et pleine de bonnes surprises ;)

Texte time !

Eh bien, pour l'instant contentons nous de cette explication. Les protagonistes ne sont pas forcément au courant de qui, quoi, pourquoi, comment. Vous n'avez pas certaines informations aussi, mais ça ne veut pas dire que vous n'en aurez pas ;) 
Je dirai simplement que c'est plus compliqué que ça. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com ou ici: facebook.com/unepageparjour

Bien, bien, bien. J'ai vu que monsieur Sarkozy a été mis en garde en vue, et c'est pas banal du tout. L'accusation touche le financement de sa campagne de 2007, il parait que les libyens y ont participé. Et par Lybiens, on entend les personnes de pouvoir du régime khadafiste. 

D'ailleurs le fils de monsieur Khadafi se présentera aux élections présidentielles. Il s'appelle Seïf El-Islam Khadafi, et déjà il y a deux choses inquiétantes dans son nom: islam et khadafi. 

Avant de crier au scandale, je n'ai rien contre les musulmans. Mon père est musulman, j'ai été entouré de musulmans toute ma vie, ils ne sont pas pire et pas mieux que n'importe qui. Ici, je parle du contexte, de la vision de l'Islam qu'un dictateur fou peut avoir. Que ce soit clair, aujourd'hui avec internet on peut tout monter en mayonnaise sans raison :)

Après vous me direz les pêchés du père ne sont pas ceux de ses enfants. Et je suis d'accord, mais, mais, de ce que je sais, le pouvoir en Libye était exercé par Mouammar Khadafi et ses enfants. Dites moi si je me trompe. Peut être même que ce type est quelqu'un de bien, j'en sais rien. 

Bref, je m'éloigne du sujet. Donc, monsieur Sarkozy est interrogé sur le financement de la campagne. Et du coup la première question qui me vient en tête c'est: à quoi est ce qu'on s'attend ? Les campagnes présidentielles sont des gouffres financiers: campagnes, pubs, temps médias, déplacements, shows !... Les présidents sont des produits marketing et pour devenir le "best", le "top of mind" ils doivent mettre les moyens pour augmenter leur visibilité, leur impact, sans parler de "petits" "sous la table" indispensables. Et d'où ils vont le sortir cet argent ? Eh bien, d'où ils peuvent tout simplement. 

Nous sommes dans une société où il faut gagner à tout prix, l'échec est diabolisé et seul le victorieux compte. Voilà, pour être victorieux certains sont prêt à tout et n'importe quoi. C'est une conséquence logique du système qu'on a tous accepté volontairement ou non. Du coup, est ce que je suis en train de dire que ce n'est pas grave ? 

Non, ce n'est pas ce que je dis. Ce que je dis c'est que c'était inévitable que quelque chose comme ça se passe, et que cela soulève la question de repenser le pognon dans la politique. Mais bon, voyons ce que cette affaire va donner je ne fais que parler après tout. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!

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