Meliacor, le tombeau de glace, page 346*

Le chemin était long et brumeux comme dans un rêve. Mais tout rêve avait une fin et Cid se retrouva au milieu d'un couloir qui ressemblait à tant d'autres. Il s'immobilisa pour comprendre cet étrange ressenti qu'il avait, pour essayer de se rappeler de ce truc qui se heurtait contre la paroi de ses souvenirs, essayant désespérément de retomber dans le conscient. Mais il n'arrivait pas à le faire. 

● "Hmm ! Trop bizarre..." - se dit il en se retournant pour voir d'où il venait. Mais il ne se rappelait pas du tout le chemin parcouru - "Est ce que je fais demi-tour ?"

● "C'est plus prudent"

● "C'est inutile"

● "Pourquoi faire ?"

● "Silence !" - rugit il intérieurement pour calmer les voix qui commençaient à prendre de l'ampleur. Le silence de cimetière qui l'entourait rendait ses "hôtes" plus audible que d'habitude. Il continua encore à regarder d'où il était venu, hésitant sur la nécessité de faire demi-tour mais fini par décider d'avancer. 

Ce n'était pas qu'il n'était pas inquiet, son corps lui disait clairement que quelque chose ne tournait pas rond. Cette perte de mémoire n'était absolument pas normale, et il connaissait suffisamment bien son corps pour le savoir. Les heures passées à pousser sa machine organique dans ses retranchements, les multiples moments entre la vie et la mort... Son expérience, tout simplement, lui avait apprit à identifier les moindres anomalies, douleurs, incohérence, distorsions, autant de signaux d'alarmes qui criaient au danger. Et là c'était clairement un cas où tous ses sens devaient être emballés. Mais tout le problème était là, alors que son instinct devait s'affoler, il restait étrangement calme. 

Les "autres", eux, se bousculaient dans tous les sens comme des abeilles dans une ruche, mais Cidolphas, n'éprouvait aucun sentiment de danger. Au contraire, il avait cette baisse de tension caractéristique d'une fin de mission. Lorsque les nerfs commençaient à se détendre et que le corps pouvait commencer à bénéficier d'une véritable sérénité. C'est pourquoi, après plusieurs minutes d'hésitation, il décida de continuer sa besogne. 

Le géant ne savait plus comment il était arrivé là, mais il savait encore ce qu'il cherchait. Alors il avança en vue d'une rencontre qu'il espérait mémorable. Après tout, la créature de glace, ce zoohumain qui les avait poursuivi dans les tunnels après son escarmouche dans la gare, lui avait fait forte impression. Ce truc sortait clairement de l'ordinaire. Alors, la source de cette bizarrerie ne pouvait être qu'incroyable.  

Sur le chemin il avait à nouveau put voir le carnage que la chimère avait réalisé. Ce n’était pas les corps des black owls qui lui pesait sur la conscience, autant que cela pouvait peser sur sa conscience: Celui qui vit par l’épée meurt pas l’épée. Une règle simple qui s'applique à tous ceux qui brandissent une arme, un principe qui s’appliquait également à lui. Marshall c'était longtemps préparer à cette éventualité, déjà dans les cages où il devait apprendre à se battre et survivre. Chaque jour était un potentiel dernier jour, au point où la mort était devenue une possibilité, voire une banalité. 

Là bas, dans l'arène puante au sable rouge, il n'y avait ni supplication, ni regrets, juste l’acceptation d’une fin inévitable, un repos du guerrier. 

Les black owls avaient portés les armes, ils s'étaient enrôlés volontairement pour se battre, alors il était naturel qu'un plus fort qu'eux prenne leurs vies car ils auraient fait de même. 

● "Ils ont tenté de faire de même" - se corrigea Cid

Pourtant, ce point de vue, sensé, n'était partagé que par une poignée d'individus. Un code de gentleman aussi rare que du nimbus. La mort n'était pas si simple à accepter, la mort était une inconnue qui a terrorisé l'humanité depuis la nuit des temps. La mort est le monstre dans l'obscurité qui attaque tout le monde sans discernement. Elle a été étudiée par des civilisations entières depuis que le monde était monde, elle avait suscité des cultes, des mythes, des histoires, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel. 

L'accepter sans pleurer, l'accepter sans broncher, l'accepter comme un "homme", n'était pas à la portée de tous. Elle pouvait rendre fou, elle pouvait complètement chambouler l'histoire, la sortir de son axe appelé: destin. Il n'y a qu'à voir les humains aujourd'hui prêt à accepter des choses inconcevables avant la guerre contre les kiss. Il n'y a qu'à voir aussi le passé, comment des générations de traumatisés après les guerres mondiales ont éduqués des enfants à leur tour traumatisés par des vérités et peur biaisées. Et le monde qui en résultat était aussi turbulent qu'une tempête qui prit des siècles à se calmer. 

Là, à nouveau, une autre guerre galactique pouvait voir le jour. Les kiss pouvaient débarquer plus nombreux qu’auparavant, plus agressifs qu'auparavant, plus terrifiants qu'auparavant. La mort allait à nouveau régner en maître sur cet univers alors que tout le monde commençait à entrevoir la possibilité d'une longue vie pleine de bonheur. 

● “Près de trois siècles” - Se dit Cid en se rappelant l'âge de Morel. Ce type devait avoir plein d'histoires à raconter sur le passé, mais Marshall n’avait pas poussé sa curiosité plus loin. Toutes les vérités n'étaient pas bonne à savoir, certaines pouvaient finir par coûter trop chers et amener une pluie diluvienne de merde. Et justement les révélations de ce Morel commençaient déjà à puer les soucis. 

● “Mais peut être que j'ai laissé échapper quelque chose d'important ?” – se demanda-t-il

● “Hihihi trop tard”

● “Ta gueule !”

● “Hihihi, ok”

● “...”

Sur le chemin, Cid put voir énormément de blouses blanches dans un état désastreux. Il avait l'impression de se promener dans un abattoir exposant les bêtes vidées de leurs intestins et de leurs organes. Et c'était un spectacle qui pouvait rebuter même les plus aguerris car la scène donnait l'impression d'une violence gratuite, sadique, malsaine.

● “T'es un grand malade...” - ne put il s'empêcher de commenter.

Et dans ce cas ci, il était moins facile de se dire qu'ils n'avaient eut que ce qu'ils méritaient. Non seulement la barbarie de leurs éviscérations rendait ce jugement délicat, mais également la pensée que, parmi ces individus fort antipathiques, il y avait des personnes comme Andreï ou Choki. Des personnes  qui étaient là par la force des circonstances ou du moins c’est l’impression qu’il avait eût du petit gros. Quant à Andreï, après avoir vu quelques vidéos, le fait était clair que ce dernier était un mec bien, lâche, mais bien.

Ce genre de bonnes personnes apportaient un peu de lumière dans un monde qui basculait vers le crépuscule. Les tuer était un véritable gâchis pour la société. L'acte pouvait s’assimiler un petit peu à de l’automutilation. 

Et puis, au fur et à mesure que Cid avançait, après plusieurs minutes d'introspection et de philosophies obligatoire imposée par son cerveau, les couloirs retrouvèrent leur propreté comme si la chimère n’avait jamais mis les pieds ici.

● “On dirait que j'approche...”

Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un bon samedi et que ce dimanche s’avérer être encore meilleur. Je ne sais pas comment c'est possible, mais qu'est ce que j'en sais ;) Bonne journée à vous :)

Texte time !

Alors que dire ici. j'en ai profité pour expliquer quelques détails. J'espère que ça passe :) C'est plutôt simple, mais vu qu'on approche de la fin de ce livre et après les derniers événements, il est temps de se calmer un peu. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez as à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com ou ici: facebook.com/unepageparjour. Si vous avez juste envie de blablater n'hésitez pas non plus ;)

Eh bien, eh bien, j'ai raté la saint Patrick. Ce ne sera pas l'histoire du siècle mais bon. Ma copine et moi sommes allez à Emmaus, d'ailleurs en passant. Je tenais à dire que cette idée est simplement formidable. Donc on était à Emmaus et je ne sais pas ce qui s'est passé, le temps a comme bondit. Parcequ'on y est allé à 16 h on est parti à 18h30... Après je me suis assoupi pendant qu'elle essayait ses vêtements, peut être que le trou temporel est issu de là XD.

Ensuite il fallait faire les courses, là tous les deux on avait la flemme de cuisiner donc il fallait penser à un truc vite fait et comme c'était devenu ma responsabilité bah, ça a prit du temps...

On a tout fini à 21h, ranger tout ça, et j'ai décidé de rester peinard à la maison. Le rdv avec mes potes était à 20h30 si jamais je sortais j'allais arriver vers 22h par là. Meh, boire du vin à la maison en faisant chauffer ff15 c'est pas mal non plus XD

Voili voilou... Sur une note bien plus intéressante c'est l'élection présidentielle en Russie et ... C'est un sujet compliqué. 

Tout le monde donne monsieur Poutine vainqueur et ce sera probablement le cas. Est ce que les élections sont mal faites, est ce que c'est une arnaque ? Je ne pense pas, c'est généralement une décision consciente. Et je vais essayer d'expliquer pourquoi, mais je précise que c'est quand même mon point de vue et il n'engage que moi. Si je me trompe, comme toujours, n'hésitez pas à me le dire. N'hésitez pas à participer.

Donc pour commencer, je ne prétend pas être un connaisseur en histoire russe et en géopolitique. Je vais vous dire ce que j'ai vu personnellement, ce que je pense, et pourquoi les gens sont encore derrière Poutine malgré tout. Oh il y a des voix qui s'élèvent mais je pense que la majorité de la population votante est ok avec le président actuel. 

Ma mère m'amenait souvent en Russie pour les vacances voire ma grand mère et mon grand père. A l'époque on prenait aeroflot, ah que c'était sympa. Je détestais voyager mais une fois dans l'avion il n'y avait plus d'autres choix que d’apprécier le voyage.

C'était l'époque après monsieur Gorbatchev et l'arrivée de monsieur Boris Yeltsine (Eltsine mais en russe il y a un Ié ou Yé devant phonétiquement) et la Russie était en piteux état. Je ne sais plus si c'est l'oeuvre de politiques ambiguës ou quoi mais j'ai vu le déclin progressif. Je m'en rappelle encore, les boutiques qui ont fermés, les locaux abandonnés, des infrastructures laissées à l'abandon. A chaque année où j'y allais il y en avait de plus en plus et à un moment donné j'avais l'impression d'être en Afrique mais il y avait juste des blancs à la place de noirs. 

A cette époque, si je me rappelle bien, la Russie avait demandé un coup de main à l'Europe, aux Etats Unis mais personne n'a répondu présent. Les rumeurs disaient d'ailleurs que c'était volontairement que tout le monde tournait le dos à la Russie, parcequ'ils avaient peur, mais peur de quoi ? Ça c'est une réponse qui se pose encore et aujourd'hui la direction des réponses va vers le sabotage volontaire pour empêcher la Russie de s'élever. Mais bon...

J'ai donc vu le déclin progressif de la Russie et de plus les "amis" avec lesquels elle s'est battue durant la deuxième guerre mondiale l'ont abandonné au profit des US. La sensation de trahison était palpable surtout que tout le monde se rappelait alors le tribu payé par l'URSS contre les nazis. Près de 25 millions de morts...

Et puis il y a eut Poutine et je vous jure que c'est vrai, au fil des années j'ai observé l'économie reprendre. Vous comprenez, et c'est pareil en Afrique, la démocrate s'applique quand on a de quoi manger, se vêtir, et réfléchir à autre chose que le pain quotidien. Lorsque Poutine est venu au pouvoir et qu'il a fait son job, qu'il a commencé à sortir le pays du marasme économique, les russes n'en avait rien à faire de la démocratie. Ils étaient prêt à le couronner Tsar parce qu'à lui tout seul, il a soulevé la Russie. A lui tout seul, il l'a non seulement remis en piste économiquement mais également militairement. 

Je ne parlerai pas chiffres parce qu’avec la polémique autour de la falsification d'information sur internet, j'ai peu de chances de tomber sur un truc concret. Cependant, je peux vous dire que monsieur Poutine n'est pas un simple dirigeant. Pour les plus jeunes oui, c'est un dictateur, il est là depuis longtemps, il s'est enrichi au point qu sa fortune est estimée à 200 milliards de dollars, etc...  Pour les plus vieux qui ont assisté à la sortie de la répression, ce type est un héros. Seul contre tous, il a su défendre les intérêts russes alors que le monde voulait voir et désire encore voir le pays sombrer. C'est cette mentalité qui circule et si je me trompe dites le moi. 

Ce n'est pas un hasard que des rapprochements avec l’Asie sont privilégiées à des accords avec l’Europe. Cela a été essayé par le passé et les alliés ont tourné le dos, c'est aussi simple que ça. 

Est ce que c'est vrai ? Qu'est ce qui s'est réellement passé ? Çà je ne peux le dire, je n'en sais rien. Ce que je peu dire c'est que les russes qui votent Poutine le font parcequ'ils ont confiance en cet homme, il a fait ses preuves, et ils ne voient personne d'autre de sa carrure pour porter le pays. Ce n'est pas une question de démocratie, ce n'est pas une question de réélection, ah c'est encore lui. Pour ceux qui votent Poutine, c'est le seul mec qui peut faire son taff de président. Il n'y a aucun autre candidat qui ait sa force et l'environnement politico-économique Russe n'est pas encore suffisamment stable pour qu'ils veuillent prendre le risque d'un autre président. 

C'est comme tout, la boxe par exemple. Pour certains le meilleur c'est monsieur Ali et puis c'est tout, pour d'autres c'est Tyson et y a pas débat. Pour les Russes leur champion c'est Poutine et tant qu'il fait son job comme un champion il peut dormir au Kremlin pour le reste de sa vie ce n'est pas un problème. 

Et si aujourd'hui ça gueule c'est parce qu’il a effectivement suffisamment stabiliser le pays pour donner une impression de confort. Là on peut commencer à envisager d'autres possibilités, etc... 

Certes le débat est plus compliqué que ça, à cause des accusations de pratiques politiques inhumaines: emprisonnement, etc... Est ce qu'il le fait ? En toute honnêteté je pense que oui, et là ça devient un cas de conscience: un dictateur efficace et efficient, ou un inconnu qui peut aussi ne pas appliquer la démocratie. Cette éventualité n'est pas tirée par les cheveux, regardez les US. Les champions de la démocratie et monsieur Trump. 

C'est pourquoi, si monsieur Poutine est réélu, je ne pense pas que c'est fraude de bulletins ou quoi. Il est soutenu, réellement soutenu, maintenant est ce qu'l peut combattre la volonté de changement indéfiniment ? Ça c'est une autre question. 

Bref, voilà je voulais un petit peu parler de ses elections sans forcément diaboliser le monsieur. En occident ou ailleurs dès qu'on évoque Poutine c'est directement le diable en personne. Mais c'est quelqu'un de dur qui a du s'endurcir pour porter son pays hors de la boue à bout de bras. Il est loin d'être parfait, mais si on me demande quel autre leader pour la Russie je dirai probablement comme ma mère: Poutine. Quant à monsieur Navalny ce qui lui arrive est dégueulasse, au moins laissez le s'exprimer comme un candidat, laissez le tout donner dans la course au siège. Mais honnêtement je ne le vois pas supporter la pression internationale incommensurable. Le temps me dira si je me trompe, ou vous d’ailleurs. 

Je m'arrête là pour aujourd'hui ! Encore une fois c'est vision personnelle qui n'est pas gravée dans le marbre. elle est née d'une observation simple, et je suis prêt à admettre que la Russie d'aujourd'hui je ne le connais pas vraiment. Mais je voulais aussi expliquer un petit peu, avec mon bagage limité mais mon expérience personnelle, pourquoi ce monsieur haï du reste du monde est autant apprécié chez lui. Ce n'est pas un parvenu sorti de nulle part, il a fait son boulot et il l'a bien fait ( je crois :) )

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Condamnons ce qui est condamnable et monsieur Poutine a commis des actions condamnables !!!! Mais rendons aussi à Poutine ce qui appartient à César ;) !!!!!