mardi 6 mars 2018

Meliacor, le tombeau de glace, page 334*

● 867 km au sud est, c'est bien beau. Mais où est ce qu'on doit aller exactement ? - demanda Eiling. 
● Très bonne question. Répond salopard ! - demanda Bender
● En prenant une navette vous auriez pu y arriver sans problème, les données étaient pré-enregistrées. Dommage que le hangar soit totalement détruit, mais à pied vous n'y arriverez jamais – répondit Morel avec un certaine satisfaction
● Ne soit pas si pessimiste, 867 km ce n'est pas grand chose pour quelqu'un comme moi - affirma Cid - En fouillant dans tes affaires on tombera bien sur une carte, et le reste sera d'une simplicité enfantine. 

● Hmf, peut être que oui. Ou peut être que vous m'accompagnerez dans l'au-delà très prochainement. Hahaha, notre avenir n'est plus entre... entre nos mains - dit Morel en essayant de se redresser, mais les mains attachées dans le dos et les pieds liés n'aidaient pas - Mais je préfère encore mourir de vos mains. Par pitié tuez-moi - supplia-t-il après avoir réussi à se mettre à genoux. Cid observa le regard du préférum cependant il n'y vit pas la résignation mais plutôt l'acceptation. La différence était subtile mais comptait. Morel n'avait pas baisser les bras attendant la fin, non. Il avait décider d'accepter la mort, comme...
● "Une punition ?" - se demanda Marshall - "Où une contrepartie ? Qu'est ce que se passe ancêtre ? Qu'est ce qui te pousse à faire ça ? Qui ou quoi peut te faire offrir ta propre tête sur un plateau ? Je n'aime pas ça du tout !"
● "Hihihi, écoute ! Tout le monde est en panique, je les entends ces faibles que tu abrite. Leur instinct d'herbivore a peut être raison, quelque chose se prépare. Fait attention"
● " ? Qu'est ce que ça peut te faire qu'il m'arrive quelque chose ?"
● "HI HI HI HIss !!!" - éclata la voix de rire - " Toi tu peux mourir, mais je préfère qu'il n'arrive rien à notre corps. Alors tu ferais mieux de faire attention. Un deuxième réveille forcé peut le mettre de très mauvaise humeur"
● "...."

Cid se gratta la tête ne sachant que trop penser de ce qui venait de se passer dans son esprit. C'est vrai qu'il entendait les autres voix plus surexcitées que la normale. Mais elles étaient tellement faibles que cela ne faisait aucune différence. Rares sont les fois où elle peuvent gravir tout le chemin jusqu'au conscient. 
● Très bien ! - dit le géant - Dalanda, tu peux arrêter le reste n’a aucun intérêt. 
● Serg ? Où est ce que vous allez comme ça ? – demanda Jess inquiet 
● Comment ça où je vais ? On a assez perdu de temps ici non ?!
● Je comprends que tu sois chamboulé, on l’est tous ici mais il va falloir que tu te calme et que tu réfléchisses un petit peu – essaya de le raisonner Cid. Ce n'était qu'il était prit d'une affection soudaine pour Jonathan, non pas qu'il le détestait non plus. Ce qu'il ressentait était plus de l'ordre de l'indifférence. Néanmoins, le laisser partir serait assister son suicide... Du moins, cette idée était celle qui couvrait la réalité. La véritable raison était beaucoup plus manipulatrice.  
● Que je me calme ?! Je ne pense pas que tu sois en mesure de me demander de me calmer ! - répondit Bender en colère
● Il a raison Serg. Je veux sauver votre fille et tout mais y a plus de navettes et on ne sait même pas ce qui se trouve là-bas, ou même où là bas se trouve ! Et puis à ce qu’il me semble vous avez promis d’aider ce type non ? - dit Jess en tournant la tête vers Akiro. Mais le jeune chirurgien eut un réflexe de recul, surprit de voir la personne de laquelle il parlait à quelques pas à peine - Oh ! je ne vous avais pas vu approcher - dit il confus de sa réaction. 

Cid tourna la tête à son tour et dévisagea l'ingénieur de la tête aux pieds. Ce mec était équipé d'une armure, certes incomplète, mais elle avait un sacré poids. Mais c'est vrai qu'il n'avait pas fait beaucoup de bruit avec 300 ? 350 kilos sur le dos ? L'exploit était indéniablement suspect mais le géant ignora ce détail, qui en temps normal aurait du hérisser tous ses poils.
● Moi je peux les abandonner ça ne me dérange pas, je peux vivre avec. Mais je doute qu’un scout comme toi puisse le faire s’en s’ouvrir les veines... – dit Cid
● Hey
● ...Tu me force à prendre un rôle réfléchit et je n’aime pas ça du tout, ça me donne envie de vomir et ça tue mon fun. Alors il va falloir que tu reprennes tes esprits, utilises ton cerveau pendant deux secondes ok ?... - ajouta Cid par la suite
● Hey ! Dima !
● ...Dalanda tu peux arrêter c’est bon, sort de ce type. On a toutes les infos dont on a besoin.

● Non ! – répondit cette dernière avec difficulté 
● Non ? Comment ça non ? - s'étonna Cid
● Je veux savoir ce qui se passe ici - expliqua la jeune femme. 
● Euh, oublie ça tu veux ?
● Non !
● "Houla"
● Ecoute moi, ce n’est pas une bonne idée de creuser plus. La curiosité à tuer le chat, tu peux demander à Schrödinger. Et dans cette histoire je veux te rappeler que le chat c’est moi alors…
● Les personnes qui sont mortes méritent de savoir pourquoi !– répondit Dalanda – Pourquoi liquider les chercheurs ?
● Morel ne répond pas à cette question ! Dalanda, j’ai un très mauvais pressentiment par rapport à ça alors s’il te plait laisse tomber, ce ne sont pas nos oignons – essaya de la convaincre Cid
● Répond ! – ordonna-t-elle et Philippe laissa tomber son menton contre la poitrine
● "Putain ! C'est foutu!" - pensa t il. 






Blabla de l'auteur 

hello à vous chers lecteurs ! Comment est ce que vous allez aujourd'hui ? J'espère que vous avez la forme, que vous avez la santé et que vous resplendissez de bonheur ;)

Texte time !

Fiou, ça n'a pas été simple. En temps normal j'aurai arrêté là l'interrogatoire parce que c'est la chose la plus logique à faire, mais je crois que cette raison tient la route. Je n'aime pas vraiment personnellement, parce que ça rend Dalanda trop émotionnelle, mais en même temps c'est une empathe. Si il y a bien quelqu'un qui se soucie de ce genre de détail, c'est bien elle logiquement. N'hésitez pas à me dire si sa réaction colle à son personnage ou pas ;)

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com ou ici: facebook.com/unepageparjour

Alors je vais vous faire faut bon aujourd'hui encore. Ça commence à être habitude, je comprends le sentiment. Mais je me rattraperai la semaine prochaine. Normalement, j'aurai fini le plus gros du boulot et je pourrai bavarder à nouveau avec vous tranquillement ;)

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! 


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