lundi 27 novembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 235*

Bam ! Bam ! Bam ! Chacun des pas de la créature laissait une trace profonde dans le béton, la rapprochant d'avantage de ses proies. Elle pouvait déjà sentir le délicieux fumet de chaos qu'elles dégageaient, ce nuage généreux de panique coulé sur du désespoir généreux. Cependant, en véritable connaisseuse, elle savait que ce bouquet d'arômes pouvait être d'avantage relevé.

C'est pourquoi elle n'était pas pressée de plonger dans la marée humaine. La créature se tenait à hauteur d'un bras tendu, riant de manière hystérique avant de choisir une proie au hasard pour la dévorer en faisant le nécessaire pour qu'elle hurle de douleur à gorge déployée avant de périr.

Cette démonstration tortionnaire avait le même effet qu'un coup de fouet. Les humains essayaient de surmonter les points de côtés, les crampes, les poumons brûlants, la gorge sèche... Mais la volonté n'était pas absolue, surtout chez des pragmatiques qui ne croyaient qu'en la puissance de la matière. Ils ne savaient simplement pas comment canaliser cette énergie provenant de l’éther, et leurs corps arrivaient à la limite de ce qu'ils pouvaient matériellement supporter.

Ils étaient nombreux ceux qui tombaient, trébuchaient, mourraient écraser ou étaient simplement ignorés par le reste qui continuait à courir en direction des ascenseurs, leur seul lueur d'espoir. Ils étaient nombreux ceux qui s’inondaient de larmes en entendant la créature approcher.

L'un de ces mal fortunés avaient la cheville tordue et pouvait à peine se tenir debout: Benedetto Ferreto était son nom. La créature s'accroupit devant ce jeune homme et sourit de toutes ses dents crochues rougies par le sang.
  • C O U R S, RATTRAPE, ET TU VIVRAS HI HI HI SSS ! - annonça le monstre en pointant vers l'horizon. Mais le jeune homme ne compris pas ce qui lui était demandé. Il n'était pas en état mental de bien comprendre les mots qui sortaient de cette bouche horrifique et à vrai dire, il s'était résigné à mourir. Il s'était déjà pissé dessus, sa moustache était sèche de morve, les yeux était rouges et irrités...Benedetto ne pouvait rien faire d'autre que d'accepter sa fin. Du moins c'est ce qu'il pensait, naïvement - C O U R S ! - ordonna le monstre en haussant le ton et la résolution du jeune homme vola en éclat, comme une construction de verre. Son visage blêmit en devenant blanc comme neige et ses cheveux se décolorèrent d'effroi.

Sans même comprendre pourquoi, sans même en émettre l'envie, son corps se leva malgré l'épuisement, malgré l'entorse. Il commença à courir simplement, sans espoir, sans autre but que de gagner du temps, peut être... Cependant le reste de ce qui lui avait dit devint clair lorsqu'il dépassa un autre individu dans sa condition: Brand Delahu. Il le connaissait que de nom, même s'il leur arrivait de boire quelques verres ensemble de temps en temps. Ce dernier respirait difficilement, victime du piétinement de la foule après avoir trébuché.

Benetto le dépassa sans y prêter attention, trop occuper à mettre un pied devant l'autre puis il s'arrêta en entendant un ARGH !! Suivi de bien d'autres. Le jeune homme ferma les yeux, tremblant comme une feuille, son imagination faisait très bien son travail en lui peignant la scène de démembrement brutal. Il pouvait entendre les crocs déchirer la chair et craquer les os, il pouvait entendre le monstre avaler les morceaux de ce qui fut un humain.

Benedetto ferma les yeux si fort qu'il failli se faire rentrer les yeux dans les orbites, et pressa les mains contre les oreilles si fort qu'il faillit se les enfoncer dans le crâne. Mais il ne voulait rien entendre, il ne voulait rien voir. Et lorsqu'il sentit la paume froide et puissante de la créature se poser sur ses frêles épaules, il sursauta en ayant l'impression que son âme venait de sprinter hors de son corps

  • C O U R S, RATTRAPE, ET TU VIVRAS HI HI HI SSS ! - promis à nouveau la créature en murmurant aux oreilles du jeune homme d'une voix particulièrement sifflante. Et l'horreur de ces mots frappèrent Benedetto comme une massue et il fut tétanisé par le choix qui s'offrait à lui.
  • Ok - répondit Ferreto - Ok - Même si il avait une chance de 0,0001 % d’être épargné par la bête, le jeune homme était prêt à la saisir à deux mains. Il n'avait aucune envie de mourir, pas comme comme ça, pas de manière aussi horrible, alors il se mit à courir en serrant les dents.





Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, que vous avez passé un merveilleux week end, que vous êtes gonflés à bloc prêt à dominer le monde !!
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Lol je plaisante, il commence à faire trop froid pour ça
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Quoique ...
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XD j'espère simplement que vous allez bien ! Ne prêtez pas attention à mes dérailles lol.

Textet time !

Hmm alors j'ai écrit un premier jet qui ne m'a pas satisfait du tout. trop jugeant, trop ergh sans parler du problème de continuité. mais si vous voulez le lire il sera tout en bas.
Que dire ici donc ? Je ne sais pas vraiment, mais je me suis clairement inspiré de ce que j'ai proposé hier. Je ne sais pas encore si je vais aller jusqu'à développer le passé de Benedetto, je ne pense pas que c'est utile. Dans ce cas ci c'est plus le présent qui a de l’intérêt, qu'est ce qu'il va faire ? Qu'est ce qu'il peut faire ?

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et si vous avez des questions, ou si vous voulez juste dire coucou, laissez un commentaire ou écrivez moi ici: unepageparjour@hotmail.com. Ça me fera plaisir :)

Ensuite, de quoi est ce que je peux bien parler aujourd'hui ? Je ne sais pas. J'ai fouillé l'internet pour trouver un sujet qui me prenne et que je puisse rechercher. Mais aujourd'hui je suis étonnamment difficile. Y a de bons trucs, par exemple un programme scolaire à eut l'idée de mêler l'architecture et le hip hop. Je ne sais même pas comment ça marche mais je peux voir à quel point ça peut bien marcher. Mais je ne sais pas, je ce n'est pas assez prenant pour moi aujourd'hui.

Il y a aussi la formidable histoire d'un monsieur du nom de Brennon Jones qui coiffe les personnes sans domiciles fixes gratuitement. Pour leur redonner quand même de la dignité, et ça fait plaisir. En temps normal j'aurai sauté sur cette histoire et je la garde dans un coin de ma tête. Mais là, je ne sais pas... Ce doit être un mauvais jours j'imagine. J'ai comme l'impression qu'il y a un événement réellement hors du commun qui s'est passé et que je ne trouve pas... A moins qu'il ne s'est pas encore passé ? C'est débile je sais, je ne comprends pas moi même :) Je dois être juste blasé.


Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vous !!!!


Le premier jet en question, il est bof
"La créature pourchassait tout ce qui bougeait, de manière chaotique, aléatoire comme un chat intrigué par la lumière d’une torche. Néanmoins dans tout chaos, un but, une règle, un ordre, une loi existe, et dans ce cas ci le chaos lui même était le but. Le chaos avait une douce odeur de désespoir avec un doux nuage de panique.
Bien évidemment le chaos n’étant qu’un outil à ses fins, la bête avait une autre motivation ou plutot une autre pulsion derrière son programme, quoi que la frontière est assez floue: le plaisir. Elle était amusée par ce genre de spectacle. Imaginez franchir la porte d’un magasin et les produits que vous souhaitez sauteraient d’eux même dans votre corbeille. Ne serait ce pas magnifique ? Ou d’avoir rêver toute votre vie d’avoir un superordinateur et de tomber dans un magasin qui en vendait à perte. Y a de quoi devenir fou.
L’émotion qu’elle réssentait était similaire. Elle ne savait pas où donner de la tête avec tous ces bouts de viande courant dans tous les sens, essayant désespéremment de lui échapper ou de lui resister. C’était à pleurer de rire ou de peur... Amusée, et excitée comme jamais, elle pouvait sentit la chaleur se concentrer en un point précis de son anatomie.
Au milieu du massacre, animé de pleurs et de cris, la bête capturait un humain qu’elle balafrait légèrement au hasard avant de le libérer en lui murmurant à l’oreille de sa voix sifflante et grave
  • C O U R S

Une fois qu’il prenait une bonne avance, et qu’il retrouvait un autre groupe d’humains, la bête sortait de sa cachette comme par magie et massacrait tout le monde avant de le capturer à nouveau en prenant une partie de son corps pour le stimuler. Certains pouvaient juste baisser les bras et refuser, mais la douleur était là pour rappeller quelle vie avait plus d’importance. Après celà, généralement l’humain en question se pressait de retrouver ses semblables en sachant pertinament ce qui allait leur arriver, sa conscience mourrant un petit peu plus à chaque fois jusqu’à ce qu’il ne trouve personne. Une fois la patience de la chimère à bout elle se débarassait de son leurre et le jeu recommençait avec une nouvelle victime. Un jeu des plus sadique certes, mais surement quelqu’un penserait que tout jeu se joue à deux. Vendre ses collègues, ses amis, son amour est bas, indigne, salaud, et etc…Possible, en effet que certains sacrifieraient leur vie pour celle des autres et partiraient en paix avec elles même dans une douleur indescriptible. Cependant les autres devraient tous faire de même, sans se cramponner à cette chance de 0,0001 % d’être épargné par la bête. En situation de terreur cette probabilité est loin d’être négligeable. Quoiqu’il en soit, il était fascinant d’observer l’humanité flétrir progressivement sous ses yeux, une rose perdant ses pétales de compassion, d’entraide, de chevalerie…Toutes ces attitudes qui composaient le front positif de l’humanité encore indéfinie disparaissaient pour ne laisser place qu’à l’individualisme pourrissant la racine même de l’espoir que cette espèce pouvait, devait, représenter."

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