vendredi 24 novembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 232*

Malheureusement, tout jouet avait sa péremption. La créature pouvait le sentir à travers les récepteurs cutanés de son système somatosensoriel. Sa paume lui disait que Gasparof n'avait plus longtemps à vivre et le lézard fut des plus déçu, des plus irrité.

Il venait à peine de commencer, il n'avait rendu que le millionième de ce qu'il avait subit. Ce n'était pas juste ! Il ne pouvait pas mourir pour si peu enfin ! Il lui avait à peine mis quelques balafres, briser quelques côtes, exploser les reins, percer les poumons... Ce n'était pas assez, c'était loin d'être assez !
Le lézard abattit ses deux mains dans une colère noire, comme des marteaux gravitationnels balancés depuis l'orbite, et il explosa le corps de Gasparof en un milliards de petits morceaux perdus au milieu de particules de poussière. La structure trembla violemment sous la puissance déployée, la pièce de plus de deux cent mètres carrés, ainsi que celles directement au dessus et en dessous, furent complètement vaporisés avec leurs occupants. La destruction s'étendit également aux locaux voisins... Cependant cette démonstration de vigueur eut un coût.

Le corps de la créature n'était que dans ses premiers stades de mutation, sa structure biologique était encore instable. A cela il fallait encore ajouter la dépense de "carburant" organique, différents tissus et os nécessaires pour entamer la métamorphose. Autrement dit, malgré ses apparences, le lézard n'était pas complet, ses écailles n'étaient pas une armure impénétrable. Alors au moment où il abattit ses poings, l'explosion fut destructrice pour lui également.

Le choc lui arracha les écailles sur la moitié du corps, exposant sa chair noire l'atmosphère insalubre. Son œil droit fut également percé par des débris, ses bras se brisèrent à plusieurs endroits sous l'impact: phalanges, métacarpes, lunatum, radius, cubitus... Autrement dit, ses mains étaient en lambeaux, déchiquetées par le retour de force. Sans parler de l'exténuation extrême et des dégâts internes liées à la sur-contraction musculaires. La puissance avait également des conséquences douloureuses. Alors c'était une créature particulièrement agacée qui émergea des ruines; Agacée, très affamée et particulièrement énervée !

Il n’allait rien y avoir d’agréable à ce qui allait suivre. La réalité qui allait s’abattre sur les personnes qui avaient le malheur de se trouver entre ses murs. Nom de code 211 n'avait qu'une seule fonction: dévorer méthodiquement et, par préférence, brutalement toutes formes de vies animales présentes dans son rayon d'action. Un ordre simple et absolu.


A l’étage où le lézard cornu venait de tomber, il n'y avait plus grand chose débout. Le béton, les tuiles, les câbles électriques avaient occupé la moitié de l'espace ce qui poussa la créature à pousser un sifflement de dégoût. La nourriture allait être imprégnée de béton et de poussière, c'était dégueulasse. .

En usant de son appendice caudal, le lézard remonta une personne qui avait été ensevelie sous quelques pierres. Il positionna l'individu à quelques centimètres de son visage, puis souffla très fort par les narines, mais ce dernier resta dans les vapes. Le monstre souffla plus fort mais le scientifique ne donna aucun signe d’émergence. Le monstre sourit alors de toutes ses dents crochues puis racla sa gorge avant de cracher au visage de la blouse blanche. Il y avait une certaine composante toxique que ses nouvelles glandes salivaires pouvaient produire. Cette substance libérait un gaz particulièrement irritant après exposition à l'oxygène.

Le gaz pénétra les pouvons de la personne inconsciente en générant une réaction physiologique réflexe: accélération de la pulsation cardiaque, de la respiration sanguine, et de la respiration. L'inconscient ouvrit les yeux complètement paniqué par son rythme biologique, ses bribes de souvenirs ainsi que la sensation de brûlure douloureuse dans ses poumons. Mais quand il vit la créature à une phalange de son visage, ses yeux déjà grandement ouverts faillirent sortir de leurs orbites.

Ayant reçu l'attention attendue, le montre trembla presque de plaisir et ses yeux se révulsèrent d'extase. Il attendit le moment où l'information atteigne le cerveau, au moment où naissait la panique et le visage se déformait de peur avant de prendre une solide bouchée. Les substances générées ainsi par le cerveau étaient comme des épices et relevaient considérablement le goût de la chair.

Salivant à grosse gouttes, le monstre se mis à dévorer sa proie en imaginant ce qu'elle allait bien pouvoir faire subir à sa prochaine victime. C'est en cet instant que des black owls pénétrèrent à l'intérieur de la pièce et s'immobilisèrent sous la désagréable surprise. Ils étaient venus inspectés si tout le monde allait bien, et si le matériel était récupérable mais ils ne s'attendaient pas à voir un cauchemar vivant. Cependant la panique fut de courte durée et les mercenaires ouvrirent le feu sans sommation.

Le matériel organique assimilé ne permettait pas la régénération des dégâts subits, quatre vingt dix pour cent des aliments ingérés servaient une autre cause. Mais malgré le fait que ses bras soient complètement inutilisables, la créature avait suffisamment d'outils en sa disposition pour éliminer les six têtes d'oiseaux.

Dans un maelstrom de crocs, elle éviscéra tout ce qui trouvait sur son chemin, chair comme métal, tout ce qui se trouvait à sa portée n’était plus que lambeaux. Avec une dextérité et une maîtrise surnaturelle, le lézard captura le dernier black owl dont le crâne était ferment maintenu griffes acérées de sa jambe qui ressemblait en cet instant plus à un ergot d'aigle qu'à une patte de reptile.

  • M M M M M H H - réflicha agréablement la créature le mercenaire, en enroulant sa queue autour de ses bras, les collant contre son torse, pour le lever à hauteur du visage - E S S S T C E Q U E T U V E U X V O I R U N T R U C S S S P E C I A L ?! - demanda-t-elle en déboîtant sa mâchoire l'ouvrant grand, très grand, trop grand la gueule semblable à un gouffre sans fond. Le black owl qui y jeta involontairement le regard captivé par un je ne sais quoi, hypnotisé par une force qu'il ne pouvait pas décrire. Tout cyborg qu'il était, il ressenti des émotions qu'ils n'avait plus éprouvé depuis des années, agrippant par les jambes comme une armée de cadavres, le submergent, l’étouffant... Il hurla en essayant de se débattre, en essayant de libérer ses mains pour s'arracher les yeux et arrêter ce supplice - HI HI HI S S S ! M M M M M M H H ! D E L I C I E U X ! - dit elle enfin avait de presser le métal comme un fruit, et que le sang gicle par tous les orifices - HI HI HI S S S ! I L N' Y P A S D E M A L A C R I E R, J' A I P E U R A U S S S I ! HI HI HI S S S ! - explosa-t-elle de rire avant de consommer goulûment le mercenaire et tous ses camarades brutalement assassinés.



Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs et désolé du retard ! J'ai eu une journée bizarre :(

Je suis contraint de faire cours. Désolé ! Mais j'espère que vous allez bien, bientôt le week end, vous pourrez souffler un peu :)

Si vous avez des questions, suggestions, etc.. n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Encore une fois, désolé j'ai mal géré mon temps !!!!
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P.S.: J'a fait une petite mise à jour du texte. Oh rien de grandiose, mais c'est plus en lien avec la personnalité du monstre. Donc voila... Ah dites moi si la façon espacée qu'elle a de converser vous gêne dans la lecture où ça va ? Je peux imaginer autre chose, ou pas :) Mais je peux comprendre l'illogisme du HI collé et du reste séparé, c'est juste que j'ai trouvé ça coule. Donc comment, etc... si jamais.

Bonne journée, bon samedi, bon week end !
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