samedi 25 novembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 233*

Le personnel de l’installation était dans cette phase où les gens se demandaient ce qui pouvait bien se passer, et pourquoi il y avait une alarme. Cependant, tout le monde suivit les consignes à la lettre. Depuis l'incident de la "fuite des Fenrirs", il y avait de cela quelques mois, les employés savaient que les lumières rouges pouvaient indiquer un danger conséquent.

Juvianne avait déconnecté leurs postes, sécurisé les données et les échantillons de recherche, avant d'illuminer les voies de sorties. Les black owls étaient également là pour veiller à ce que l'évacuation se passe dans les meilleures conditions possibles et que le problème soit résolu dans les plus brefs délais. Après tout ils avaient énormément de travail alors que le temps leur manquait cruellement.

Beaucoup étaient insatisfaits par cette coupure et râlaient dans la file en se demandant ce qui pouvait bien se passer. Était ce à cause du tremblement de terre ? De l'avais général, la réponse était non. L'installation avait été conçue spécialement pour résister aux activités sismiques. A cause des Fenrirs encore ? Là également la réponse était non, tout le stock avait été détruit durant leur, euh, déficience. Ils n'avaient plus que trois nouveaux échantillons qui fonctionnaient correctement pour l'instant. Alors était ce une fuite de gaz ? Une défaillance électrique ? ... Les hypothèses pleuvaient, les raisons ne manquaient pas et les conversations étaient intarissables.

Néanmoins, quelque chose se produisit qui Imposa un silence progressif, comme une chute de dominos. Quelque chose qui s’éveilla tout au fond de leur être, comme un sentiment primaire voire primal. A mesure que le silence s'installait progressivement dans la file, les têtes se tournaient également pour identifier la raison de cette sensation d'insécurité. Ils étaient à l'image d'antilopes qui auraient senties une présence hostile. Ils étaient inquiets, ils avaient peur, et le plus important ils étaient immobiles. Ce n'était pas de la curiosité morbide qui les poussa à s'arrêter. Ils voulaient simplement faire le moins de bruit possible, éliminés le bruit des pas, le bruit des mots, le bruit du froissement des vêtements, le bruit de leur respiration, tout son qui pouvait les distraire du fait d'entendre l'arrivée du danger; autant les black owls, que les scientifiques. Seuls les cyborg essayaient de faire avancer les scientifiques, ne comprenant pas cette attitude des plus étrange surtout venant de leurs collègues.

Mais le suspens fut court. Ils entendirent un rire sinistre qui fit suer les humains à grosses gouttes et qui enclencha un autre réflexe. Dans le monde animal il existe un réflexe qui s'appelle le "fight, flight or freeze response" (réaction de combat, de fuite ou d'immobilisme). Et la partie qui domina la foule était l'immobilisme. Ils n'étaient pas suicidaires, loin de là. Mais on peut résumer l'explication à une question d'espoir.

Le réflexe de fuir ou combattre s'enclenche lorsqu'on a soit l'espoir de remporter la bataille, ou l'espoir de pouvoir s'enfuir. Et l'immobilisme intervient lorsque cet espoir est absent, une subtilité du système nerveux moteur. La raison ? Faire le mort en espérant être ignoré, un réflexe de survie réellement primaire, et dans ce cas présent agaçant datant des premiers hommes et de leur existence dans la nature sauvage.

Agaçant, car le lézard n'avait que faire de statues pétrifiées par la peur. C'était bien, mais c'était bof. Il préférait les voir courir, les voir paniquer, et ensuite les chasser en jouant à toute sorte de jeux distrayants. Il aimait que les repas soient animés.

Soixante quinze pour cent des scientifiques se figèrent sur place, bouffés par une telle peur qu'ils essayèrent d'arrêter leur cœur de battre dans l'espoir de passer le plus inaperçu possible. Même l'air qu'ils inspiraient était ridiculement insuffisant pour oxygéner leurs organismes. Malgré l'instinct de survie, ils étaient en train de se suicider lentement et méthodiquement, en suppliant dieux et démons de les faire devenir transparents et intangibles. Le plus dur était de combattre les sanglots et les coulées de morves, en se suppliant de ne pas faire de bruit "shh shhh !!"; et ce pour un espoir qui n'avait aucun fondement autre que la foi un miracle. Eux qui avaient abandonné toute forme de religion pour le pragmatisme créationniste invoquaient en cet instant leur miracle personnel à eux, même au prix des morts de leurs collègues. Tellement humain...

La créature était réellement agacée par cette nouvelle forêt humaine, mais elle avait la solution à ce problème dans son esprit brillant d'idées tordues. Elle allait leur montrer un carnage qui allait scarifier leurs âmes et briser leurs esprits en milles morceaux. Et les soldats présents allaient être l’apéritif avant le dîner.



Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts à savourer ce week end !
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Texte Time !
Bien, bien, bien. Pour commencer hier désolé pour hier. Je vais d'ailler mettre le texte à jour parce que je n'étais pas très satisfait de ce que j'ai fait. J'ai quelques idées que je vais explorer. Et je ferai la mise à jour d'ici minuit 1 seconde. Du moins je vais essayer, j'ai une soirée alors, euh, voila.

Ensuite, par rapport à ce texte ci. J'ai déjà évoqué le réflexe fight, flight, freeze, il me semble. Je l'avais expliquer d'une manière différente, mais bon ça remonte et ça ne coûte rien de l'expliquer à nouveau. Je pense :)

En réalité il est un peu plus compliqué, surtout dans son fonctionnement. Mais il n'y a pas besoin de s'étendre là dessus dans ce cas ci. Par contre le principe basé sur l'espoir est le bon, cependant si je me trompe n'hésitez pas à le souligner.

Voilà si vous avez des questions, suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com

Et vous quelle genre de personne vous êtes ? Fight ? Flight ? Or freeze ? Personnellement je suis dans le freeze avant de passer au fight ou flight. Mais en général je m'immobilise face à un nouveau problème, comme qui dirait je comprend vite mais il faut m'expliquer longtemps. Ce n'est pas sur le principe du désespoir mais la peur et aussi le temps que l'information remonte au cerveau :) Après j'opte pour combattre ou non, et c'est plus quand je suis désespéré que je combats. Est ce que je viens de casser le principe où est ce que je me raconte des bobards ? Hmm intéressant.

Voilà, je vous souhaite un bon samedi ! Merci de me lire !! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vous !!!!

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