Après les balles vint le tour du feu: de la chaleur, des flammes et de la fumée. De 50°c jusqu'à 350°c (la température maximale d'une braise). Le test ne dura que quelques minutes mais pour Cid, la dilatation temporelle perçue suite à l’immense douleur étira le quart d'heure à l'extrême. Il eut en cet instant un avant goût de ce que certains imaginaient comme étant l'enfer.
Les températures légères ne firent qu'attaquer ses poils ainsi que la couche superficielle de son épiderme. Cependant son organisme était suffisamment équipé pour produire des médiateurs inflammatoires suffisamment performants pour protéger la décomposition de sa structure protéinique. Cette dernière intervient en général pour des températures supérieures à 44°C, mais pour le félin il fallut attendre environ 95°C avant d’observer des symptômes d'une brûlure de premier degré. Gasparof était ébahi par les prouesses observées, le données recueillies étaient simplement extraordinaires. Si extraordinaires qu'il se surprit de son manque d'ambition passée. Et dire qu'il imaginait le projet Fenrir comme étant le sommet de la recherche, quelle naïveté ! Mais là, là ! Si il pouvait reproduire un spécimen comme Marshall dans son projet Fenrir, alors là ! Là il serait proche de la conception de l'organisme parfait !
A 140 °c, des cloques commencèrent à se former sur sa peau rougie. La douleur et l'odeur de sa chair cuite le rendait fou de rage mais les liens étaient trop résistants pour qu'il puisse bouger ne serait ce que d'un millimètre. Cependant il refusait encore de crier, d'admettre cette douleur, d'admettre sa faiblesse... Bientôt tout allait finir de toute façon.
La température augmentait, le sang dans ses veines arrivait à ébullition, la peau commença à blanchir car la couche supérieur de l'épiderme avait été détruite ainsi les terminaisons nerveuses transmettant la douleur mais pour autant l'absence de cette dernière ne fut qu'un sursis. Fasciné par ce qu'il voyait, Gasparof demanda d'élever d'avantage la température provoquant alors des brûlures au quatrième degré qui avaient pénétré les os et les tendons.
Les liens métalliques chauffaient et marquaient sa peau fragilisée avant de fondre et s’écouler tout le long de sa fourrure. Face à autant de stimulations négatives, le cerveau également en danger décida de se déconnecter tout simplement, provoquant une perte de connaissance. Ce fut à nouveau l’obscurité et l’angoisse d’y croiser quelqu’un d’indésirable.
- Qu’est ce qu’ils lui ont fait ces tarés ? – demanda Andréï abasourdi par ce qu’il voyait. Chaque jour était une mauvaise surprise ainsi qu'une nouvelle source de cauchemars.
- Le professeur n’y va pas de mains mortes, ça c’est sûr. Tu crois qu’il vient d’apprendre que sa femme le trompe ou un truc du genre ?
- Je…je ne peux plus continuer, c’est de la folie !
- Et tu veux faire quoi grand dadais ?
- On devrait peut-être le laisser mourir non ?
- C’est une excellente idée. Tu peux le faire mais je pense que tu prendras sa place dans leur pièce de torture.
- Je…
- Allez fait ton boulot et arrête de me casser les couilles. Regarde le, malgré tout ce qu'il subit il se bat encore. Alors ce n'est pas à toi de décider à sa place !
- ...Pourquoi est ce qu'il s'accroche comme ça ?
- Qu'est ce que j'en sais ? En toute logique son cerveau aurait du être cuit et pourtant, il respire, plus ou moins.
- Hey regarde, là !
- Quoi encore ?
- On dirait une écaille là sur son bras, elle y était avant ?
- Je n’en sais rien et ce n’est pas mon problème.
- “Hey tu te rappelles des bons vieux jours ?” - dit l’image de Cid dans une cage si petite qu’il était obligé d’être accroupi et malgré cela il devait en plus se voûter – “Tu pleurais et suppliait sans arrêt. Tu devrais essayer peut être que ça marchera cette fois ci”.
- “Ce n’était pas moi ...”.
- “Ah bon ? Qui était ce alors ? Je vous en supplie, ne me faites pas de mal, je ferai tout ce que vous voulez !”
- “je ne vois pas de quoi tu parle.”
- “Hahaha cache les, protège les, peu m’importe. Mais tu sais c’est quoi le plus marrant ? Au final ils ont eu exactement ce qu’ils voulaient malgré tes larmes”
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! j'espère que vous allez bien, que votre samedi a été reposant et que vous êtes prêts à vous détendre encore plus ce dimanche.
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Texte time !
Bien, c'est euh. C'est pas facile pour Cid pour l'instant. C'est le moins que je puisse dire. Est ce que c'est juste un bad ass, ou est ce qu'il y a une raison pour cette vitalité. Une raison physique ou mentale ? C'était quoi ce rêve qu'il voulait réaliser. On essayera de répondre à tout ça.
Euh j'ai essayé d'expliquer au mieux, sans pour autant rentrer dans trop de détails, ce qu'est une brûlure et les quatre degrés qui sont généralement associés à ces, euh, blessures. Bien sur il se peut que ma compréhension ne soit pas parfaite.
C'est pourquoi si vous avez des questions, des suggestions, des corrections, ou des appréciations n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com
Je ne sais si vous avez vu mais il y a une histoire humaine intéressante en Russie. Je n'ai pas eut le temps d'étudier le cas plus en détail, mais de ce que j'ai pu lire c'est un cas que je trouve compliqué selon la position qu'on peu prendre. Vous verrez par vous même.
C'est donc l'histoire de madame Agafya Lykova,
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Âgée de 73 ans, qui survit en ce moment même dans une forêt sibérienne. Sa famille avait fuit le régime Stalinien lorsqu'un groupe de pro communiste avait abattu son oncle de sang froid (de ce que j'ai compris). Et depuis 40 ans ils vivaient dans cette forêt malgré les conditions horribles. Je veux dire, si vous êtes contraint de manger le cuir de vos chaussures pour vous nourrir, c'est que le coin est hardcore. Toute sa famille est malheureusement décédée, et madame Agafya reste donc à 73 ans la seule survivante ainsi que la seule habitante de cette région.
Alors où intervient le problème ? Eh bien, le problème a été évoqué par le gouverneur de la région en question (la république de Kakassie): monsieur Viktor Zimin. De son point de vue, ou de ce que j'en ai compris, il trouve que madame Lykova devrait quitter sa zone de résidence dans la forêt et venir s'installer en ville, quelque part. Ses raisons ? Elle coûte des millions de roubles à aider. Vu qu'elle habite à près de 200 km de la ville la plus proche, et dans les montagnes, les aides alimentaires doivent êtres amenées en hélicoptère. Sans parler des visites des gardes forestiers pour s'assurer qu'elle va bien, que les ours ne sont pas un danger, qu'elle a du bois, etc...
Et donc monsieur Zimin a décider de couper en partie les aides car la dame refuse de s'installer en ville. A ce jour, la majorité des aides qu'elle reçoit viennent du gouverneur de la région voisine (Kemerovo): monsieur Aman Tuleyev. Et il le fait par amitié pour Agafya.
Maintenant, pourquoi cette dernière refuse de quitter sa maison dans les montagnes sibériennes ? Parcequ'elle ne connait rien d'autre. Elle n'a pratiquement eut aucun contact avec la civilisation moderne depuis que ses parents ont fui le régime Stalinien. Chez qui elle va vivre là bas ? En maison de retraite ? Un mouroir ? Elle a peur et je pense qu'elle a de quoi avoir peur. En 40 ans les choses ont beaucoup changer et elle n'est qu'une personne âgée sans moyens. Elle ne connait rien des villes, mais par contre elle en connait un rayon sur la vie à l'époque Stalinienne. Son dialecte, ses pensées, ses habitudes, datent de cette époque. C'est comme si le froid sibérien avait gelé le temps, elle est de ce fait une citoyenne d'une ère révolue. Ce qui fait d'elle un trésor d'archives, du moins pour les scientifiques.
De ce fait je pense qu'elle peut compenser les millions de roubles dépensés par un échange d'information. Et puis une vie humaine est elle quantifiable en argent ?
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Evidemment que c'est quantifiable: assurances vies, aides sociales, mutuelles, salaires, etc, etc... Bien sur que c'est quantifiable en pratique. Ce que je demande c'est sur le principe. Ce n'est pas parce qu'une chose se fait qu'elle est forcément bien non ?
Bref voilà le cas. D'un côté elle est un poids financier, de l'autre elle a un trésor d'informations à fournir, et de l'autre encore c'est juste une vieille dame qui veut continuer à vivre où elle a toujours vécu. Faites vous votre propre opinion, vos propres recherches et n'hésitez pas partager ce que vous pensez. Personnellement je suis partagé, ce n'est pas facile parce que je peux comprendre les trois aspects. D'ailleurs il peut y en avoir plus. Mais un peu de charité ne peut pas faire de mal et il y a un contexte qui explique qu'elle se retrouva là. A 73 ans en Sibérie, c'est triste à dire mais malheureusement elle ne tiendra que quelques années. Le froid là bas est terrible. Alors autant la laisser choisir où elle veut partir.
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vous !!!! Je dois filer parce que je pense que tout le monde m'en veut parce que je bosse depuis un bon moment déjà et que je devais amener le petit au parc, à moins que je sois parano ?!!!
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